Le 12 janvier 2010, la terre tremble en Haïti, engloutissant dans ses secousses une grande partie des bâtiments de Port-au-Prince, la capitale, et des villes du pays. Sous les décombres, 250 000 personnes trouvent la mort. Les survivants, hébétés, émergent difficilement du chaos et beaucoup se retrouvent sans toit. Ecoles, églises, bâtiments publics... A Port-au-Pince, 60% du bâti, à Léogâne, 80% des constructions sont détruites ou présentent des risques pour leurs occupants.
Un an plus tard, malgré les milliards promis, force est de constater que la reconstruction commence à peine. Une ONG qui oeuvre pour l'éducation, Aide et Action, a donc eu la bonne idée de former de jeunes Haïtiens aux métiers du bâtiment et en particulier de l'électricité. Une entreprise du secteur, Schneider Electric participe au financement via sa fondation.
Résultat : en janvier 2011, 40 jeunes Haïtiens participent déjà au premier cycle de formation sur les métiers de l’électricité pour être opérationnels en mars 2011.
40 ouvriers, c'est encore peu, mais le programme prévoit une montée en puissance : "L'objectif est de former plus de 2 000 ouvriers qualifiés du BTP dans les deux ans pour reconstruire le pays", indique Claire Calosci, directrice générale d’Aide et Action International.
Un an plus tard, malgré les milliards promis, force est de constater que la reconstruction commence à peine. Une ONG qui oeuvre pour l'éducation, Aide et Action, a donc eu la bonne idée de former de jeunes Haïtiens aux métiers du bâtiment et en particulier de l'électricité. Une entreprise du secteur, Schneider Electric participe au financement via sa fondation.
Résultat : en janvier 2011, 40 jeunes Haïtiens participent déjà au premier cycle de formation sur les métiers de l’électricité pour être opérationnels en mars 2011.
40 ouvriers, c'est encore peu, mais le programme prévoit une montée en puissance : "L'objectif est de former plus de 2 000 ouvriers qualifiés du BTP dans les deux ans pour reconstruire le pays", indique Claire Calosci, directrice générale d’Aide et Action International.
Des enseignants français forment aux métiers du BTP
La formation à l'électricité, soutenue par la Fondation Schneider Electric. Photo : Agence Vu.
Restait à trouver les formateurs. Pour cela, le programme bénéficie également du soutien de la mission "Jules Verne" d’enseignement professionnel aux métiers du bâtiment, du ministère français de l’Education nationale. En septembre 2010, quatre enseignants français débarquent en Haïti. Ces formateurs aux métiers de l’électricité, du génie civil et du bois développent les formations avec l’université Quisqueya, et l'Institut national de la formation professionnelle d'Haïti.
Le projet prévoit de créer des centres techniques qui organisent des formations initiales et continues aux métiers et techniques de construction. Les jeunes formés vont acquérir des compétences pour reconstruire leur pays, et au passage apprendre un métier pour réussir leur insertion professionnelle. Il faut dire qu'avant le séisme, Haïti manquait déjà de main d’œuvre qualifiée dans le bâtiment et les techniques de construction et que l'offre de formation n'était pas suffisante.
Le projet prévoit de créer des centres techniques qui organisent des formations initiales et continues aux métiers et techniques de construction. Les jeunes formés vont acquérir des compétences pour reconstruire leur pays, et au passage apprendre un métier pour réussir leur insertion professionnelle. Il faut dire qu'avant le séisme, Haïti manquait déjà de main d’œuvre qualifiée dans le bâtiment et les techniques de construction et que l'offre de formation n'était pas suffisante.
20 millions de m3 de décombres à déblayer !
En 2011, le projet va donc mettre en œuvre de nouveaux cursus professionnels, former des formateurs, créer des unités mobiles pour déployer ces formations à travers le pays. Il prévoit ensuite la construction d’un dispositif national.
Le chantier est immense puisque selon les estimations, près de 20 millions de mètres cubes de décombres, doivent être déblayés avant que les travaux de reconstruction puissent commencer ! Le tout, dans un pays qui est toujours à fort risque sismique.
"Il y a un penseur haïtien qui a dit, le peuple haïtien est un peuple qui rie, qui danse et qui pleure en même temps, dit Patrice Dumont, journaliste à la télévision nationale d’Haïti. Ce peuple chante et danse encore, son moral est éprouvé mais il n’est pas abattu.". Des initiatives comme celles déployées par Aide et Action sont là pour en témoigner.
Le chantier est immense puisque selon les estimations, près de 20 millions de mètres cubes de décombres, doivent être déblayés avant que les travaux de reconstruction puissent commencer ! Le tout, dans un pays qui est toujours à fort risque sismique.
"Il y a un penseur haïtien qui a dit, le peuple haïtien est un peuple qui rie, qui danse et qui pleure en même temps, dit Patrice Dumont, journaliste à la télévision nationale d’Haïti. Ce peuple chante et danse encore, son moral est éprouvé mais il n’est pas abattu.". Des initiatives comme celles déployées par Aide et Action sont là pour en témoigner.
L'action d'Aide et Action en Haïti
En savoir plus : www.aide-et-action.org
Lire aussi le témoignage de Ludivine, jeune volontaire française : Ma mission en Haïti restera gravée dans ma chair
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