Journée "Viens te former au Québec", à Montpellier, en février 2023. Photo : Reussirmavie.net / Droits réservés
"Viens te former au Québec !" En ce jour d'hiver 2023, l'invitation a attiré de nombreux jeunes à la maison de l'orientation de Montpellier où une douzaine d'établissements techniques et professionnels québécois sont venus présenter près de 150 formations lors d'une tournée française.
Après son bac pro électrotechnique, Riad a tenté la fac, puis a fait deux ans de petits boulots. Sur ce salon il découvre qu'il pourrait reprendre une formation professionnelle au Québec... et même y trouver ensuite du travail.
Sylvia, elle, achève ses études de soins infirmiers à Montpellier et fait la queue sur le stand de la CIUSS, le grand établissement de santé des régions de Québec, Charlevoix et Portneuf qui vient recruter en France Si elle fait les démarches, elle pourrait démarrer sa vie pro par une année comme infirmière à Québec !
Après son bac pro électrotechnique, Riad a tenté la fac, puis a fait deux ans de petits boulots. Sur ce salon il découvre qu'il pourrait reprendre une formation professionnelle au Québec... et même y trouver ensuite du travail.
Sylvia, elle, achève ses études de soins infirmiers à Montpellier et fait la queue sur le stand de la CIUSS, le grand établissement de santé des régions de Québec, Charlevoix et Portneuf qui vient recruter en France Si elle fait les démarches, elle pourrait démarrer sa vie pro par une année comme infirmière à Québec !
Un manque de main d'oeuvre et un appel aux étudiants internationaux
"Le Québec a un taux de chômage exceptionnellement bas et manque cruellement de main d'oeuvre", explique Sylvie Bisou, de l'agence de développement économique régionale Québec International qui organise la tournée "Viens te former au Québec !".
Les pénuries touchent tous les secteurs : santé et social, industrie, BTP, comptabilité, logistique, informatique, gestion forestière... Et les emplois à pourvoir n'exigent pas forcément d'avoir fait de longues études mais d'avoir des compétences techniques précises; d'où la présence sur ce salon, non pas d'universités mais d'établissements techniques et professionnels et de quelques entreprises.
"Nous avons aussi besoin d'étudiants pour faire démarrer certaines promotions, et notamment de francophones", explique Sylvie Bisou. Les Français sont donc bienvenus pour venir se former et rester travailler ensuite, si l'aventure les tente.
Les pénuries touchent tous les secteurs : santé et social, industrie, BTP, comptabilité, logistique, informatique, gestion forestière... Et les emplois à pourvoir n'exigent pas forcément d'avoir fait de longues études mais d'avoir des compétences techniques précises; d'où la présence sur ce salon, non pas d'universités mais d'établissements techniques et professionnels et de quelques entreprises.
"Nous avons aussi besoin d'étudiants pour faire démarrer certaines promotions, et notamment de francophones", explique Sylvie Bisou. Les Français sont donc bienvenus pour venir se former et rester travailler ensuite, si l'aventure les tente.
Les différentes options pour étudier au Québec
Après le secondaire, le Québec a trois grandes filières d'enseignement supérieur, toutes ouvertes aux étudiants internationaux :
- Des centres de formation professionnelle (CFP), qui dispensent un diplôme d'études professionnelles (DEP), en 12 à 24 mois.
Il existe plus de 80 programmes dans près de 30 CFP : usinage, bâtiment, pâtisserie, mécanique, aménagement de la forêt...
- Des établissements techniques souvent appelés Cégep qui dispensent un "diplôme d'études collégiales" (DEC) ou une "attestation d'études collégiales" (AEC). C'est un peu l'équivalent de nos BTS ou BUT. La durée de formation va de 12 à 36 mois. Plus de 15 programmes sont disponibles et certains DEC permettent une poursuite d'études à l'université.
A savoir : Dans les établissements de formation professionnelle et technique, les Français sont dispensés de frais de scolarité du fait d'un accord entre la France et le Québec.
- Une vingtaine d'établissements universitaires qui dispensent une licence (appelée baccalauréat !), maîtrise et doctorat (1er, 2e et 3e cycle). Les études durent donc au moins trois ans. L'admission se fait sur dossier scolaire et test de langue française.
Dans les universités, les Français paient les droits de scolarité des Canadiens, qui sont encore relativement élevés. Exemple, en 2022-2023, comptez près de 10 000 dollars canadiens pour une année universitaire complète à l'université Laval. Pour financer son année, il faut compter près de 30 000 dollars pour le logement et les repas sur le campus, le permis d'études et les dépenses liées aux études.
A savoir : il n'y a pas d'alternance dans les universités québécoise. Mais le permis d'études vous donne le droit de travailler 20H/ semaine et les jobs sont faciles à trouver.
- Découvrir les universités canadiennes sur www.etudesuniversitaires.ca/
- Des centres de formation professionnelle (CFP), qui dispensent un diplôme d'études professionnelles (DEP), en 12 à 24 mois.
Il existe plus de 80 programmes dans près de 30 CFP : usinage, bâtiment, pâtisserie, mécanique, aménagement de la forêt...
- Des établissements techniques souvent appelés Cégep qui dispensent un "diplôme d'études collégiales" (DEC) ou une "attestation d'études collégiales" (AEC). C'est un peu l'équivalent de nos BTS ou BUT. La durée de formation va de 12 à 36 mois. Plus de 15 programmes sont disponibles et certains DEC permettent une poursuite d'études à l'université.
A savoir : Dans les établissements de formation professionnelle et technique, les Français sont dispensés de frais de scolarité du fait d'un accord entre la France et le Québec.
- Une vingtaine d'établissements universitaires qui dispensent une licence (appelée baccalauréat !), maîtrise et doctorat (1er, 2e et 3e cycle). Les études durent donc au moins trois ans. L'admission se fait sur dossier scolaire et test de langue française.
Dans les universités, les Français paient les droits de scolarité des Canadiens, qui sont encore relativement élevés. Exemple, en 2022-2023, comptez près de 10 000 dollars canadiens pour une année universitaire complète à l'université Laval. Pour financer son année, il faut compter près de 30 000 dollars pour le logement et les repas sur le campus, le permis d'études et les dépenses liées aux études.
A savoir : il n'y a pas d'alternance dans les universités québécoise. Mais le permis d'études vous donne le droit de travailler 20H/ semaine et les jobs sont faciles à trouver.
- Découvrir les universités canadiennes sur www.etudesuniversitaires.ca/
Le campus de l'université Laval. située au coeur de la ville de. Québec © Université Laval
Quelles démarches pour partir étudier au Québec ?
1/ Choisissez un programme d'études dans un établissement. "Il faut bien choisir la région où l'on veut vivre, conseille Sylvie Bisou, car la vie n'est pas la même à Québec, à Montréal ou dans les villes moyennes du centre du Québec".
Dans tous les établissements cependant, les étudiants sont accueillis sur des campus à l'américaine, avec de magnifiques espaces verts, une multitude d'activités culturelles et sportives, et au milieu d'étudiants venant du monde entier.
2/ Déposez votre candidature et obtenez une lettre d'admission d'un établissement. Il faut en général fournir vos bulletins scolaires. L'admission est plus sélective à l'université.
3/ Avec votre lettre d'admission, vous devez ensuite demander un certificat d'acceptation du Québec (CAQ) auprès du ministère d l'immigration, de la Francisation et de l'intégration (MIFI). Les démarches se passent entièrement en ligne.
4/ Vous obteniez votre permis d'études auprès du gouvernement du Canada (environ 150 dollars).
Et ensuite : avec un permis d'études, vous n'avez pas besoin de visa ! Vous pouvez préparer votre départ !
A savoir : si vous êtes admis dans une formation professionnelle, l'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) peut vous accorder une aide financière d'un montant de 300 euros
Dans tous les établissements cependant, les étudiants sont accueillis sur des campus à l'américaine, avec de magnifiques espaces verts, une multitude d'activités culturelles et sportives, et au milieu d'étudiants venant du monde entier.
2/ Déposez votre candidature et obtenez une lettre d'admission d'un établissement. Il faut en général fournir vos bulletins scolaires. L'admission est plus sélective à l'université.
3/ Avec votre lettre d'admission, vous devez ensuite demander un certificat d'acceptation du Québec (CAQ) auprès du ministère d l'immigration, de la Francisation et de l'intégration (MIFI). Les démarches se passent entièrement en ligne.
4/ Vous obteniez votre permis d'études auprès du gouvernement du Canada (environ 150 dollars).
Et ensuite : avec un permis d'études, vous n'avez pas besoin de visa ! Vous pouvez préparer votre départ !
A savoir : si vous êtes admis dans une formation professionnelle, l'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) peut vous accorder une aide financière d'un montant de 300 euros
Bon plan : Profitez d'un échange universitaire depuis la France
Si vous êtes déjà étudiant en France, vous pouvez aussi étudier un semestre ou une année entière au Québec en profitant d'un partenariat éventuel entre votre établissement et une université québécoise.
Avantage : vous n'avez alors pas à payer les droits de scolarité ! Et vous engrangez une belle. expérience internationale.
Renseignez-vous. sur les partenariats existants auprès du service international de votre établissement.
Si vous êtes déjà étudiant en France, vous pouvez aussi étudier un semestre ou une année entière au Québec en profitant d'un partenariat éventuel entre votre établissement et une université québécoise.
Avantage : vous n'avez alors pas à payer les droits de scolarité ! Et vous engrangez une belle. expérience internationale.
Renseignez-vous. sur les partenariats existants auprès du service international de votre établissement.
Faire un stage au Québec, une autre opportunité
Photos : Tourisme canadien / UQAM
C'est une autre option tout à fait réalisable pour profiter du cocktail "langue française et culture nord-américaine". Pour soutenir leur croissance, les entreprises québécoises accueillent des étudiants internationaux pour des stages rémunérés de 1 à 12 mois.
L'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) est un excellent allié pour trouver un stage et relaye de très nombreuses offres.
N'hésitez pas non plus à démarcher directement les organismes qui vous intéressent. "Les Québécois sont beaucoup plus réactifs que les français, ils répondent rapidement et sont de très bons conseils", souligne Sébastien qui a trouvé un stage passionnant dans l'industrie du jeu vidéo.
L'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) est un excellent allié pour trouver un stage et relaye de très nombreuses offres.
N'hésitez pas non plus à démarcher directement les organismes qui vous intéressent. "Les Québécois sont beaucoup plus réactifs que les français, ils répondent rapidement et sont de très bons conseils", souligne Sébastien qui a trouvé un stage passionnant dans l'industrie du jeu vidéo.
Quelles démarches pour obtenir le permis de travail pour un stage ?
Pour faire un stage, il faut obtenir un permis de travail temporaire de type EIC (Expérience International Canada). Attention, vous ne pourrez pas entrer sur le territoire sans avoir obtenu ce permis de travail.
Mais la bonne nouvelle est que les étudiants français bénéficient des accords conclus par l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) : vous pouvez ainsi obtenir un permis simplifié à moindres frais, le permis de travail Stage Coop International.
Comment s'y prendre ?
1- il faut trouver le stage et recevoir la lettre de l'employeur
2 –S’inscrire dans le bassin Stage Coop International sur le site de Citoyenneté Immigration Canada
3 –Attendre de recevoir une invitation à présenter votre demande de permis de travail
3 – Une fois l’invitation reçue (délai d’une semaine environ), vous avez 10 jours pour accepter ou refuser l’invitation. Une fois l’invitation acceptée, vous disposez de 20 jours pour présenter votre demande de permis et payer les frais de 150 $ cad. Vous devrez à ce moment indiquer le numéro d’offre d’emploi communiqué par l’employeur.
Comptez 8 semaines pour obtenir votre permis de travail
Où se renseigner ?
- Site de l'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJJ : www.ofqj.org
- Site du réseau des associations France Québec : https://www.quebecfrance.org
- Site d’Emploi Québec : http://emploiquebec.net
- Site du réseau des associations France Québec : https://www.quebecfrance.org
- Site d’Emploi Québec : http://emploiquebec.net
Demandeurs d’emploi et jeunes pros : de nouvelles opportunités
De même que les étudiants peuvent faire un stage dans le cadre de leur cursus, la France et le Québec ont conclu des accords pour permettre aux demandeurs d’emploi de moins de 35 ans de faire un stage rémunéré de 2 à 12 mois au Québec.
Cerise sur le gâteau : des accords passés entre les institutions québécoises et Pôle emploi permettent de faire son stage sur place en continuant à percevoir ses indemnités chômage !
Après 4 ans dans une agence de communication parisienne, Virginie s'est tournée vers le Québec et a trouvé 4 stages très intéressants dans le domaine de la communication artistique. En 24 heures, elle a obtenu deux réponses positives ! "J’ai foncé, surtout qu'une indemnité de stage au Québec plus les aides Pôle emploi correspondent en tout à un salaire".
Cerise sur le gâteau : des accords passés entre les institutions québécoises et Pôle emploi permettent de faire son stage sur place en continuant à percevoir ses indemnités chômage !
Après 4 ans dans une agence de communication parisienne, Virginie s'est tournée vers le Québec et a trouvé 4 stages très intéressants dans le domaine de la communication artistique. En 24 heures, elle a obtenu deux réponses positives ! "J’ai foncé, surtout qu'une indemnité de stage au Québec plus les aides Pôle emploi correspondent en tout à un salaire".
Le témoignage de Jérémy
Trouve un emploi au Québec directement depuis la France
Enfin, les jeunes professionnels de 18 à 35 ans ont la possibilité de chercher un vrai job dans leur domaine dans un but de perfectionnement toujours dans le cadre du programme Expérience internationale Canada (EIC).
Ce sera forcément un CDD car le Québec accorde alors un permis de travail pour une durée limitée à deux ans. Il s'agit alors d'un permis de travail "fermé" : vous ne pouvez travailler que pour l'entreprise qui vous a embauché. Il faut aussi que l'emploi corresponde au domaine dans lequel vous avez étudié.
Les jeunes titulaires d'un bac+2 ou bac+3 sont particulièrement bien accueillis, toutes branches confondues. Avant de postuler, prenez simplement le temps de visiter le site Qualifications Québec (https://qualificationsquebec.com) pour repérer la façon dont les compétences sont répertoriées au Québec.
Et au bout des deux ans ? Si l'employeur souhaite vous garder, il fait alors les démarches pour vous permettre d'avoir un permis permanent... si vous désirez vous installer au Québec.
Si vous avez d'autres projets, votre expérience québécoise sera de toutes façons un gros "plus" sur votre CV !
Ce sera forcément un CDD car le Québec accorde alors un permis de travail pour une durée limitée à deux ans. Il s'agit alors d'un permis de travail "fermé" : vous ne pouvez travailler que pour l'entreprise qui vous a embauché. Il faut aussi que l'emploi corresponde au domaine dans lequel vous avez étudié.
Les jeunes titulaires d'un bac+2 ou bac+3 sont particulièrement bien accueillis, toutes branches confondues. Avant de postuler, prenez simplement le temps de visiter le site Qualifications Québec (https://qualificationsquebec.com) pour repérer la façon dont les compétences sont répertoriées au Québec.
Et au bout des deux ans ? Si l'employeur souhaite vous garder, il fait alors les démarches pour vous permettre d'avoir un permis permanent... si vous désirez vous installer au Québec.
Si vous avez d'autres projets, votre expérience québécoise sera de toutes façons un gros "plus" sur votre CV !
Le visa vacances travail, pour ceux qui veulent voyager et découvrir
Le programme Expérience internationale Canada (EIC) propose enfin aux Français de moins de 35 ans une troisième option déjà assez connue : c'est le Visa Vacances Travail qu'une trentaine de pays du monde pratiquent également.
Il permet de séjourner dans le pays durant 24 mois en tant que simple visiteur mais également d’y travailler.
Avantage : le permis de travail est "ouvert", c'est-à-dire que vous pouvez avoir plusieurs employeurs sur des jobs que vous trouvez sur place (ou bien rester deux ans sur le même job). C'est donc la formule idéale pour découvrir le Québec (et les autres provinces du Canada), tester la vie sur place... en vue d'une installation ultérieure.
Le seul inconvénient du PVT au Canada est qu'il n'est accordé que sur tirage au sort et qu'il y a beaucoup plus de candidats que de permis. En 2023, environ 7000 PVT devaient être accordés. Comme ces tirages au sort ont lieu au fil de l'eau, par "rondes" hebdomadaires, il est difficile de bâtir tout son projet de mobilité sur ce permis et mieux vaut prévoir un plan B.
Adresses utiles pour vous aider à préparer votre voyage :
www.diplomatie.gouv.fr/
www.expat.com/fr/guide/amerique-du-nord/canada/
www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/
www.vivreaucanada.tv/
Et pourquoi pas un service civique au Québec ?
Trop tôt pour vous lancer dans la vie professionnelle ? Envie de découvrir de nouveaux horizons mais aussi de vous engager ? L'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) a encore une autre opportunité à offrir : il propose à de jeunes Français de 18 à 25 ans de faire un service civique dans des associations ou des organismes québécois.
Votre statut sera celui de volontaire du service civique et vous remplirez une mission d'intérêt général dans le domaine de la culture, ou bien l'éducation, l'inclusion, le développement durable, etc. (Découvrir les offres de mission de l'OFQJ)
Marie, jeune volontaire, a ainsi travaillé six mois pour l'Organisation mondiale de la francophonie. "Ce fut une expérience très gratifiante, raconte-t-elle, car les gens vous font confiance. Je travaillais dans ma langue mais immergée dans une autre culture, quand on est jeune, c’est un très bon compromis".
C'est même l'atout majeur du Québec pour les jeunes Français et cela ne les empêche en rien d'améliorer leur anglais !
Votre statut sera celui de volontaire du service civique et vous remplirez une mission d'intérêt général dans le domaine de la culture, ou bien l'éducation, l'inclusion, le développement durable, etc. (Découvrir les offres de mission de l'OFQJ)
Marie, jeune volontaire, a ainsi travaillé six mois pour l'Organisation mondiale de la francophonie. "Ce fut une expérience très gratifiante, raconte-t-elle, car les gens vous font confiance. Je travaillais dans ma langue mais immergée dans une autre culture, quand on est jeune, c’est un très bon compromis".
C'est même l'atout majeur du Québec pour les jeunes Français et cela ne les empêche en rien d'améliorer leur anglais !
Autres articles
-
Etudier en Grande-Bretagne : et si vous commenciez par une Foundation Year ?
-
Assistant de français : un bon plan pour travailler un an à l’étranger
-
Etudes à l'étranger : ils ont choisi les pays nordiques
-
Faire une année de césure à l'étranger : pourquoi, comment ?
-
Volontariat international en administration : et si vous faisiez un VIA ?