Un raid motorisé sans aucune assistance...
"Entre la troisième et la quatrième année de pharmacie, nous devons faire un projet personnel, explique Nicolas Thomas, 24 ans, et président d'Ultimate Pharma, l'équipage n°4325 du Mongol Rally 2010. On voulait faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Le Mongol Rally m'a plu pour l'aventure humaine qu'il représente : on traverse énormément de pays et puis, contrairement à d'autres raids humanitaires qui sont très encadrés, c'est un rallye sans aucune assistance. On prend la route que l'on veut, et l'on se débrouille seuls pour arriver à Oulan Bator"...
Une superbe ambulance qu'il donneront à l'arrivée
Quatre étudiants en pharma et une ambulance.
Le 24 juillet 2010, Nathalie, Lucie, Marc-Antoine et Nicolas prennent donc le départ, à Londres, à bord d'une superbe ambulance Renault : le cadeau d'un sponsor qui pourra être remis à l'arrivée à une association mongol, Mercy Corps, qui aide les populations rurales de Mongolie à se développer.
A bord, les étudiants en pharma auront aussi de beaux stocks de médicaments à distribuer, sans parler du chèque de 1000 livres sterling qu'ils remettront à une autre association, "Christina Noble", qui aide les enfants mongols. "On a choisi ces associations parmi celles que le Mongol Rally nous proposait, et on a eu la chance de trouver des sponsors généreux", expliquent les étudiants.
A bord, les étudiants en pharma auront aussi de beaux stocks de médicaments à distribuer, sans parler du chèque de 1000 livres sterling qu'ils remettront à une autre association, "Christina Noble", qui aide les enfants mongols. "On a choisi ces associations parmi celles que le Mongol Rally nous proposait, et on a eu la chance de trouver des sponsors généreux", expliquent les étudiants.
Sur les routes mongoles, la vitesse moyenne est de 35km/h
Recherche d'itinéraire lors des précédents Mongol Rally...
Les jours qui précèdent le départ sont consacrés aux derniers préparatifs : surtout ne rien oublier, tentes et tapis de sol, médicaments, affaires perso réduites au minimum, et surtout outils et pièces détachées pour réparer le véhicule. A commencer par 4 énormes roues de secours !
Leur itinéraire, ils l'ont tracé par la Belgique, l'Allemagne, la république tcbèque où tous les équipages se retrouveront à Praque, puis la Pologne où Nathalie a de la famille, l'Ukraine, la Russie, le Khazakstan et enfin, la Mongolie, à 15 000 kilomètres de Londres. "En réalité, on adaptera notre itinéraire en fonction de l'état des routes, précise Nicolas, au Khazakstan, c'est horrible paraît-il"...
Leur itinéraire, ils l'ont tracé par la Belgique, l'Allemagne, la république tcbèque où tous les équipages se retrouveront à Praque, puis la Pologne où Nathalie a de la famille, l'Ukraine, la Russie, le Khazakstan et enfin, la Mongolie, à 15 000 kilomètres de Londres. "En réalité, on adaptera notre itinéraire en fonction de l'état des routes, précise Nicolas, au Khazakstan, c'est horrible paraît-il"...
Les pistes des plateaux mongols mettent aussi les roues et les moteurs à rude épreuve. Vitesse moyenne : 35 km/heure. Sans compter les deux jours d'attente pour passer la frontière.
Si bien qu'en 2004, pour le premier Mongol Rally, sur 6 équipes, deux seulement ont atteint la Mongolie. En 2009, ils étaient 359 équipages au départ, et 281 seulement à l'arrivée. Le but n'est pas de gagner (il n'y a pas de classement), mais d'arriver, d'où une belle entraide entre équipages.
Si bien qu'en 2004, pour le premier Mongol Rally, sur 6 équipes, deux seulement ont atteint la Mongolie. En 2009, ils étaient 359 équipages au départ, et 281 seulement à l'arrivée. Le but n'est pas de gagner (il n'y a pas de classement), mais d'arriver, d'où une belle entraide entre équipages.
Objectif : rejoindre Oulan Bator, avec l'aide humanitaire pour les populations mongols.
Tout cela, l'équipe "Ultimate Pharma" a tâché d'en tenir compte en préparant au mieux le véhicule, en se défonçant pour trouver les sponsors et obtenir les visas... Pour le reste, il n'y a plus qu'à tenter l'aventure à la fois sportive, technique, humaine, linguistique.
"Au début, j'avais très peur, reconnaît Nathalie. ça me paraissait trop loin, trop dangereux, trop risqué. Et puis, aujourd'hui, l'idée de traverser toutes ces régions et de découvrir toutes ces peuples me plaît énormément. Pour faire de vrais rencontres, nous espérons pouvoir loger souvent chez l'habitant."
"Au début, j'avais très peur, reconnaît Nathalie. ça me paraissait trop loin, trop dangereux, trop risqué. Et puis, aujourd'hui, l'idée de traverser toutes ces régions et de découvrir toutes ces peuples me plaît énormément. Pour faire de vrais rencontres, nous espérons pouvoir loger souvent chez l'habitant."
Pour faciliter les contacts, les étudiants ont donc préparé de petits panneaux dans les langues locales expliquant leur projet. "Et puis, à l'arrivée à Oulan Bator, explique Nicolas, nous comptons rester quelques jours en Mongolie, pour découvrir la vie locale, les difficultés des gens, le travail des associations. Nous leur laissons l'ambulance, tout le matériel, et nous rentrons en avion".
La vidéo
Retrouvez l'aventure sur le blog Ultimate Pharma