Jean Castex présente le Contrat d'engagement jeune, le 2 novembre à la mission locale de Vitry-sur-Seine. © capture chaine Youtube Gouvernement
Enfin ! Voilà des mois que le gouvernement planchait sur un nouveau projet pour aider les NEET (not in Education, Employment or Training), autrement dit les jeunes sans emploi ni formation qui sont tout de même 1 million en France.
Après avoir écarté l'option d'un RSA jeunes, c'est-à-dire une allocation qui leur serait accordée sans contrepartie, Emmanuel Macron avait annoncé en juillet 2021 l'arrivée d'un "revenu d'engagement".
Mais c'est un "contrat d'engagement jeune" qui sera finalement mis en place à partir de mars 2022. Après la publication d'un texte d'Emmanuel Macron sur Facebook, le Premier ministre Jean Castex a précisé les contours de ce nouveau dispositif lors d'une visite à la mission locale de Vitry-sur-Seine.
Après avoir écarté l'option d'un RSA jeunes, c'est-à-dire une allocation qui leur serait accordée sans contrepartie, Emmanuel Macron avait annoncé en juillet 2021 l'arrivée d'un "revenu d'engagement".
Mais c'est un "contrat d'engagement jeune" qui sera finalement mis en place à partir de mars 2022. Après la publication d'un texte d'Emmanuel Macron sur Facebook, le Premier ministre Jean Castex a précisé les contours de ce nouveau dispositif lors d'une visite à la mission locale de Vitry-sur-Seine.
Un contrat pour qui et pour quoi faire ?
Le jeune qui souscrira à ce "contrat d'engagement" bénéficiera d'un accompagnement intensif de 15 à 20 heures par semaine : formation, mise en situation professionnelle, ateliers de découverte d'un métier...
Un référent unique le suivra et le rencontrera "chaque quinzaine et si possible chaque semaine"; selon Jean Castex, pour l'aider à trouver une solution adaptée à sa situation.
En contrepartie, il pourra recevoir une allocation de 500 euros par mois, mais seulement "sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites", et cela durant 12 mois (avec une éventuelle prolongation de six mois).
Jean Castex a bien insisté sur la logique de "droits et de devoirs" qui sous-tend le dispositif, d'où son nom de "contrat d'engagement" plutôt que celui de "revenu d'engagement jeune" qui avait d'abord été envisagé.
Un référent unique le suivra et le rencontrera "chaque quinzaine et si possible chaque semaine"; selon Jean Castex, pour l'aider à trouver une solution adaptée à sa situation.
En contrepartie, il pourra recevoir une allocation de 500 euros par mois, mais seulement "sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites", et cela durant 12 mois (avec une éventuelle prolongation de six mois).
Jean Castex a bien insisté sur la logique de "droits et de devoirs" qui sous-tend le dispositif, d'où son nom de "contrat d'engagement" plutôt que celui de "revenu d'engagement jeune" qui avait d'abord été envisagé.
Un contrat qui va remplacer la Garantie Jeune
Tel quel, ce "contrat d'engagement jeune" n'a cependant rien de révolutionnaire, puisqu'il ressemble fort à des dispositifs d'accompagnement existants qui ont fait leurs preuves.
Le plus proche est la Garantie Jeunes, lancée à titre expérimental en 2013 et généralisée en 2017. Proposée par les missions locales, la Garantie jeunes offre aux 16-25 ans sans emploi ni projet de formation un accompagnement d'un an et une allocation mensuelle de 480 euros.
Le "contrat d'engagement jeune" va reposer sur le même principe, mais en intensifiant l'accompagnement : "Avec la Garantie Jeunes, l'accompagnement est intensif le premier mois, puis se relâche ensuite", a expliqué Jean Castex.
Avec le "contrat d'engagement", le rythme de 15 à 20 heures d'accompagnement hebdomadaire doit être maintenu durant un an. Il se substituera d'ailleurs à la Garantie Jeunes.
Le plus proche est la Garantie Jeunes, lancée à titre expérimental en 2013 et généralisée en 2017. Proposée par les missions locales, la Garantie jeunes offre aux 16-25 ans sans emploi ni projet de formation un accompagnement d'un an et une allocation mensuelle de 480 euros.
Le "contrat d'engagement jeune" va reposer sur le même principe, mais en intensifiant l'accompagnement : "Avec la Garantie Jeunes, l'accompagnement est intensif le premier mois, puis se relâche ensuite", a expliqué Jean Castex.
Avec le "contrat d'engagement", le rythme de 15 à 20 heures d'accompagnement hebdomadaire doit être maintenu durant un an. Il se substituera d'ailleurs à la Garantie Jeunes.
400 000 jeunes concernés
Autre nouveauté : le contrat d'engagement jeune pourra être proposé par tous les acteurs de l'emploi des jeunes : les missions locales, mais aussi les conseillers de Pôle Emploi ou les Ecoles de la deuxième chance....
Cette unification devrait simplifier le mille-feuille des dispositifs d'insertion !
Selon les indications données par le Premier ministre le 2 novembre, 400 000 jeunes pourraient bénéficier du nouveau contrat d'engagement en 2022, puis 500 000 par la suite, là où 200 000 jeunes bénéficiaient de la Garantie Jeunes.
On est cependant encore loin du million de jeunes Français en situation de précarité, de chômage prolongé ou de décrochage.
Le financement devrait être assuré à hauteur de 2 milliards d'euros par le plan #1jeune1solution qui a été prolongé jusqu'en juin 2022, et 550 millions d'euros financés par le budget de l'Etat.
Cette unification devrait simplifier le mille-feuille des dispositifs d'insertion !
Selon les indications données par le Premier ministre le 2 novembre, 400 000 jeunes pourraient bénéficier du nouveau contrat d'engagement en 2022, puis 500 000 par la suite, là où 200 000 jeunes bénéficiaient de la Garantie Jeunes.
On est cependant encore loin du million de jeunes Français en situation de précarité, de chômage prolongé ou de décrochage.
Le financement devrait être assuré à hauteur de 2 milliards d'euros par le plan #1jeune1solution qui a été prolongé jusqu'en juin 2022, et 550 millions d'euros financés par le budget de l'Etat.
Une appli mobile pour recevoir des offres ou échanger
Autre simplification, une application mobile va être lancée pour déployer ce contrat d'engagement.
Chaque jeune pourra accéder à son espace personnalisé, dialoguer avec son conseiller référent et surtout recevoir des offres de jobs ou de contrats pour un emploi ou une alternance.
Chaque jeune pourra accéder à son espace personnalisé, dialoguer avec son conseiller référent et surtout recevoir des offres de jobs ou de contrats pour un emploi ou une alternance.
Des perspectives de recrutement très favorables
Tant le président de la République que le Premier ministre ont en effet rappelé que la reprise économique offre beaucoup d'opportunités sur le marché du travail, d'autant que de nombreux employeurs peinent à recruter.
Soutenus par le plan 1Jeune1solution lancé durant la crise sanitaire, les entreprises ont recruté des jeunes et 525 000 contrats d'apprentissage ont été signés en 2020. Un record.
"Il n’y a pas de fatalité, a donc assuré Emmanuel Macron en annonçant le lancement du contrat d'engagement Jeune. Des centaines de milliers d’emplois sont disponibles partout en France. État, entreprises, collectivités et associations : par ce dispositif, tous les acteurs vont se mobiliser ensemble pour vous permettre d’y accéder."
Soutenus par le plan 1Jeune1solution lancé durant la crise sanitaire, les entreprises ont recruté des jeunes et 525 000 contrats d'apprentissage ont été signés en 2020. Un record.
"Il n’y a pas de fatalité, a donc assuré Emmanuel Macron en annonçant le lancement du contrat d'engagement Jeune. Des centaines de milliers d’emplois sont disponibles partout en France. État, entreprises, collectivités et associations : par ce dispositif, tous les acteurs vont se mobiliser ensemble pour vous permettre d’y accéder."
Il ne reste plus qu'à trouver sa voie
Le fait est que les emplois sont là : dans l'hôtellerie-restauration, la logistique, le transport, l'industrie, le BTP , le numérique mais aussi l'agriculture ou les services à la personne.
Reste à trouver le métier qui peut plaire et la formation qui correspond, d'où les 15 heures d'accompagnement prévues chaque semaine par le contrat d'engagement jeune.
Reste à trouver le métier qui peut plaire et la formation qui correspond, d'où les 15 heures d'accompagnement prévues chaque semaine par le contrat d'engagement jeune.