Affiche du Job Dating digital du groupe IGS, en septembre 2021.
La mesure étaient attendue et réclamée depuis plusieurs semaines par les entreprises : le Premier ministre Jean Castex a profité de son déplacement le 6 septembre au salon Global Industries pour annoncer le prolongement des aides au recrutement d'apprentis.
Instituée dans le cadre du plan #1jeune1solution en juillet 2020 qui visait à aider les jeunes touchés par la crise sanitaire, cette mesure instituait une prime de 5000 euros pour l'embauche d'un mineur, 8000 euros pour un majeur, rendant quasiment nul pour l'entreprise le coût d'un apprenti durant un an.
Mais malgré un nombre de recrutements record en 2020 (plus de 500 000), ces primes devaient prendre fin le 31 décembre 2021. Elles sont donc prolongées jusqu'au 30 juin 2022.
Instituée dans le cadre du plan #1jeune1solution en juillet 2020 qui visait à aider les jeunes touchés par la crise sanitaire, cette mesure instituait une prime de 5000 euros pour l'embauche d'un mineur, 8000 euros pour un majeur, rendant quasiment nul pour l'entreprise le coût d'un apprenti durant un an.
Mais malgré un nombre de recrutements record en 2020 (plus de 500 000), ces primes devaient prendre fin le 31 décembre 2021. Elles sont donc prolongées jusqu'au 30 juin 2022.
Le boom de l'alternance encouragé par les aides, mais pas que...
C'est bien sûr une bonne nouvelle pour les jeunes qui cherchent actuellement une entreprise pour faire une formation en alternance et pour leurs employeurs potentiels.
Toutefois, si le nombre d'apprentis a augmenté de 40% en 2020, les primes à l'embauche ne sont apparemment pas les seules sources d'incitation pour les entreprises.
D'après une enquête réalisée en avril 2021 auprès de 517 professionnels des RH par l'ISCOD (école de commence en ligne) et Wizbii, seulement 48% des entreprises se disent tout à fait ou assez encouragées par l'aide financière de l'Etat.
Près de 3 entreprises sur 5 ont bénéficié de l’aide mais parmi elles, les TPE sont sous-représentées : les aides semblent surtout avoir aidé les grandes entreprises à recruter davantage d'alternants.
Toutefois, si le nombre d'apprentis a augmenté de 40% en 2020, les primes à l'embauche ne sont apparemment pas les seules sources d'incitation pour les entreprises.
D'après une enquête réalisée en avril 2021 auprès de 517 professionnels des RH par l'ISCOD (école de commence en ligne) et Wizbii, seulement 48% des entreprises se disent tout à fait ou assez encouragées par l'aide financière de l'Etat.
Près de 3 entreprises sur 5 ont bénéficié de l’aide mais parmi elles, les TPE sont sous-représentées : les aides semblent surtout avoir aidé les grandes entreprises à recruter davantage d'alternants.
La contribution à la formation et l'aide au recrutement restent prioritaires.
D'autres facteurs semblent donc porter la vague de l'apprentissage. Avant les avantages financiers, 60% des recruteurs interrogés par l'enquête de l'ISCOD mettent en avant la possibilité de contribuer à la formation des jeunes générations, et 35% y voient un levier de pré-recrutement.
Ceci ne fonctionne cependant pas pour tous les niveaux :
- environ 50% des entreprises qui envisagent de recruter des apprentis visent des jeunes de niveau bac+2/bac+3, ayant déjà un BTS, un DUT, un bachelor ou une licence.
- près de 40% visent des diplômés d'un bac+5
- Et seulement 28% envisagent de recruter des CAP/BEP, et 29% des bacheliers.
Le dynamisme de l'apprentissage vient donc de l'enseignement supérieur, les entreprises cherchant des jeunes ayant déjà des compétences de base, et à qui elles n'auront plus qu'à apporter des formations métiers pour les intégrer à leurs équipes.
Enfin, la réforme structurelle du dispositif en 2018 qui a permis à des entreprises d'ouvrir leur propre CFA contribue aussi à cet essor.
Ceci ne fonctionne cependant pas pour tous les niveaux :
- environ 50% des entreprises qui envisagent de recruter des apprentis visent des jeunes de niveau bac+2/bac+3, ayant déjà un BTS, un DUT, un bachelor ou une licence.
- près de 40% visent des diplômés d'un bac+5
- Et seulement 28% envisagent de recruter des CAP/BEP, et 29% des bacheliers.
Le dynamisme de l'apprentissage vient donc de l'enseignement supérieur, les entreprises cherchant des jeunes ayant déjà des compétences de base, et à qui elles n'auront plus qu'à apporter des formations métiers pour les intégrer à leurs équipes.
Enfin, la réforme structurelle du dispositif en 2018 qui a permis à des entreprises d'ouvrir leur propre CFA contribue aussi à cet essor.
Les jeunes apprécient l'alternance entre théorie et pratique
Mais les jeunes plébiscitent eux-mêmes ce type de formation comme le montre le premier baromètre des alternants réalisé par une autre école de commerce en alternance, PPA Business School, auprès de ses élèves en juin 2021.
L'alternance entre la vie professionnelle et la formation théorique remporte leur adhésion : bien qu'elle soit plus accaparante et exigeante qu’une formation classique (et malgré la crise Covid qui a beaucoup restreint les contacts professionnels), les répondants parviennent à mener de front leur formation et leurs missions sur le terrain. Et 86% se sentent bien au travail !
72% déclarent suivre une formation en cohérence avec le poste qu’ils occupent et 71% estiment avoir un poste en relation avec son projet professionnel.
60% considèrent que la charge de travail confiée est en adéquation avec leur statut d’alternant et 64% des étudiants affirment qu’ils arrivent à mettre en pratique au quotidien les enseignements académiques apportés.
Infographie : le premier baromètre des alternants
L'alternance entre la vie professionnelle et la formation théorique remporte leur adhésion : bien qu'elle soit plus accaparante et exigeante qu’une formation classique (et malgré la crise Covid qui a beaucoup restreint les contacts professionnels), les répondants parviennent à mener de front leur formation et leurs missions sur le terrain. Et 86% se sentent bien au travail !
72% déclarent suivre une formation en cohérence avec le poste qu’ils occupent et 71% estiment avoir un poste en relation avec son projet professionnel.
60% considèrent que la charge de travail confiée est en adéquation avec leur statut d’alternant et 64% des étudiants affirment qu’ils arrivent à mettre en pratique au quotidien les enseignements académiques apportés.
Infographie : le premier baromètre des alternants
Source : PPA Business School, enquête basée sur 277 répondants.
Une autonomie très formatrice
Si leur formation est en adéquation avec leurs tâches, quelle que soit la filière interrogée, les alternants se sentent opérationnels plus facilement et ils se considèrent comme salarié à part entière.
Cet investissement s’explique par l’importance accordée à l'autonomie : 95% considèrent que la réussite individuelle passe par cet apprentissage de l’indépendance et l’exploration de territoires inconnus.
Enfin, preuve qu'ils sont épanouis, 70% des répondants souhaitent continuer à travailler, une fois diplômés, dans la même entreprise, et 44% d’entre eux sont prêts à prendre plus de responsabilités.
En parallèle, sur le sujet de la considération au travail, 44% expriment le besoin d’être davantage reconnus pour le travail qu’ils fournissent laissant une petite majorité se sentir reconnue à sa juste valeur dans un poste qui leur correspond.
Cet investissement s’explique par l’importance accordée à l'autonomie : 95% considèrent que la réussite individuelle passe par cet apprentissage de l’indépendance et l’exploration de territoires inconnus.
Enfin, preuve qu'ils sont épanouis, 70% des répondants souhaitent continuer à travailler, une fois diplômés, dans la même entreprise, et 44% d’entre eux sont prêts à prendre plus de responsabilités.
En parallèle, sur le sujet de la considération au travail, 44% expriment le besoin d’être davantage reconnus pour le travail qu’ils fournissent laissant une petite majorité se sentir reconnue à sa juste valeur dans un poste qui leur correspond.
L'alternance : un atout décisif pour trouver un premier emploi
Enfin, alors que 41% pensent que la crise sanitaire va impacter négativement leurs démarches pour trouver un emploi, ils sont 78% à rester confiants : en effet 91% des répondants pensent toujours que l’alternance est un atout décisif dans la recherche d’emploi.
En matière de recherche de contrat, l'autre grand atout des alternants de 2021 est la digitalisation des plateformes de recrutement.
L'expérience des "salons virtuel" a fait ses preuves depuis le début de la crise Covid et plusieurs écoles et/ou groupement d'entreprises ont monté des plateformes digitales remarquables où s'échangent les offres et les demandes de contrat d'alternance.
Ainsi le groupe IGS, spécialisé dans les formations du tertiaire en alternance, organise les 15 et 16 septembre 2021 un Job Dating Digital sur sa plateforme vivelalternance.com
Les candidats peuvent non seulement y passer des entretiens de recrutement, mais bénéficier de coaching pour leur recherche d'entreprise.
De même, la plateforme de WALT - lancé par plusieurs grands groupes de formation spécialisés dans l'alternance - est une mine pour découvrir une formation, une offre de contrat, et aussi partager avec d'autres alternants (sur https://walt.community/).
L'apprentissage devrait donc encore poursuivre son expansion en 2021 et 2022...
En matière de recherche de contrat, l'autre grand atout des alternants de 2021 est la digitalisation des plateformes de recrutement.
L'expérience des "salons virtuel" a fait ses preuves depuis le début de la crise Covid et plusieurs écoles et/ou groupement d'entreprises ont monté des plateformes digitales remarquables où s'échangent les offres et les demandes de contrat d'alternance.
Ainsi le groupe IGS, spécialisé dans les formations du tertiaire en alternance, organise les 15 et 16 septembre 2021 un Job Dating Digital sur sa plateforme vivelalternance.com
Les candidats peuvent non seulement y passer des entretiens de recrutement, mais bénéficier de coaching pour leur recherche d'entreprise.
De même, la plateforme de WALT - lancé par plusieurs grands groupes de formation spécialisés dans l'alternance - est une mine pour découvrir une formation, une offre de contrat, et aussi partager avec d'autres alternants (sur https://walt.community/).
L'apprentissage devrait donc encore poursuivre son expansion en 2021 et 2022...