On connaît enfin les mesures envisagées par le gouvernement pour rendre le permis de conduire plus accessible, et notamment en abaisser le coût pour les milliers de jeunes qui doivent le passer chaque année, une voire plusieurs fois.
Ce n'est pas franchement une surprise, puisqu'un rapport commandé par le précédent ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, faisait déjà des préconisations de réforme du permis.
Des délais plus courts, un permis moins cher
Le but de la réforme, explique le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, est surtout de réduire le coût du permis pour les jeunes. Il explique qu'il veut réduire les coûts de 200 à 600 euros pour ceux qui ont échoué et doivent le repasser.
Ce n'est pas franchement une surprise, puisqu'un rapport commandé par le précédent ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, faisait déjà des préconisations de réforme du permis.
Des délais plus courts, un permis moins cher
Le but de la réforme, explique le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, est surtout de réduire le coût du permis pour les jeunes. Il explique qu'il veut réduire les coûts de 200 à 600 euros pour ceux qui ont échoué et doivent le repasser.
Pour réduire les coûts, on sait que la question des délais est stratégique : le fait de devoir attendre plusieurs semaines voire plusieurs mois pour repasser le permis oblige en effet les candidats à reprendre d'onéreuses leçons en auto-école pour se maintenir à niveau.
Du renfort pour les inspecteurs
Or la question des délais provient d'un goulot d'étranglement au niveau des inspecteurs, les fonctionnaires chargés de faire passer les examens, théorique et pratique, qui ne sont pas assez nombreux.
L'idée de la réforme est donc de dégager du temps aux inspecteurs : les tests du Code seraient surveillés dès le 1er juillet 2014 par une cinquantaine de volontaires, notamment des retraités de la police et de la gendarmerie, avant un recours à des prestataires privés dès 2015. Le recours depuis mars 2014 à des inspecteurs retraités pour faire passer le Code ne suffit manifestement pas.
Un examen moins long de 3 minutes
Enfin, le temps de l'examen de conduite diminuera de trois minutes, en réduisant le nombre de manoeuvres et vérifications.
"Le permis sera plus facile, plus simple et il y aura moins de délais", a promis Bernard Cazeneuve, lors d'un déplacement sur ce thème à St-Brice-sous-Forêt (Val-d'Oise). Dont acte. C'est en effet la même promesse qu'avait déjà fait en 2009 un précédent ministre, Dominique Busssereau, qui avait déjà fait une réforme du permis qui n'a manifestement pas suffi.
Le permis plus jeune
L'autre mesure phare est d'autoriser l'apprentissage en conduite accompagnée dès 15 ans au lieu de 16 ans. Les jeunes ayant fait la conduite accompagnée auraient alors le droit de passer le permis à 17 ans et demi au lieu de 18 ans.
Le but recherché avec cette mesure est là de réduire les accidents, puisqu'on sait que les jeunes ayant appris à conduire en conduite accompagnée ont moins d'accidents que les autres.
Le gouvernement voudrait aussi inciter davantage de jeunes à profiter de la conduite accompagnée, notamment ceux des quartiers défavorisés et des zones rurales, dont les parents ne peuvent pas toujours assumer le rôle du conducteur : des bénévoles seraient mobilisés pour ces jeunes.
Du renfort pour les inspecteurs
Or la question des délais provient d'un goulot d'étranglement au niveau des inspecteurs, les fonctionnaires chargés de faire passer les examens, théorique et pratique, qui ne sont pas assez nombreux.
L'idée de la réforme est donc de dégager du temps aux inspecteurs : les tests du Code seraient surveillés dès le 1er juillet 2014 par une cinquantaine de volontaires, notamment des retraités de la police et de la gendarmerie, avant un recours à des prestataires privés dès 2015. Le recours depuis mars 2014 à des inspecteurs retraités pour faire passer le Code ne suffit manifestement pas.
Un examen moins long de 3 minutes
Enfin, le temps de l'examen de conduite diminuera de trois minutes, en réduisant le nombre de manoeuvres et vérifications.
"Le permis sera plus facile, plus simple et il y aura moins de délais", a promis Bernard Cazeneuve, lors d'un déplacement sur ce thème à St-Brice-sous-Forêt (Val-d'Oise). Dont acte. C'est en effet la même promesse qu'avait déjà fait en 2009 un précédent ministre, Dominique Busssereau, qui avait déjà fait une réforme du permis qui n'a manifestement pas suffi.
Le permis plus jeune
L'autre mesure phare est d'autoriser l'apprentissage en conduite accompagnée dès 15 ans au lieu de 16 ans. Les jeunes ayant fait la conduite accompagnée auraient alors le droit de passer le permis à 17 ans et demi au lieu de 18 ans.
Le but recherché avec cette mesure est là de réduire les accidents, puisqu'on sait que les jeunes ayant appris à conduire en conduite accompagnée ont moins d'accidents que les autres.
Le gouvernement voudrait aussi inciter davantage de jeunes à profiter de la conduite accompagnée, notamment ceux des quartiers défavorisés et des zones rurales, dont les parents ne peuvent pas toujours assumer le rôle du conducteur : des bénévoles seraient mobilisés pour ces jeunes.
Permis à un euro
Autre mesure annoncée par Bernard Cazeneuve, l'extension du dispositif du permis à un euro, qui permet de faire financer son permis grâce à un prêt bancaire.
Des cours de sécurité routière en seconde
D'autre part, le ministre a également annoncé qu'il allait proposer des cours de sécurité routière pour tous les élèves de seconde, sanctionnés par une attestation niveau 3 (ASSR 3).
Autre mesure annoncée par Bernard Cazeneuve, l'extension du dispositif du permis à un euro, qui permet de faire financer son permis grâce à un prêt bancaire.
Des cours de sécurité routière en seconde
D'autre part, le ministre a également annoncé qu'il allait proposer des cours de sécurité routière pour tous les élèves de seconde, sanctionnés par une attestation niveau 3 (ASSR 3).
Peut-on réformer le permis de conduire ?
C'est maintenant au tour des 51 membres du CNSR (instance consultative) de voter les propositions, dont l'objectif est de réduire les délais de passage du permis (à 45 jours d'ici deux ans, contre trois mois aujourd'hui) et de baisser son coût.
Dans un communiqué, la présidente de la Ligue contre la violence routière Chantal Perrichon, a regretté la "précipitation" du ministère, et condamné la réduction de trois minutes de l'examen.
Les syndicats d'inspecteurs se sont également émus de la "privatisation" envisagée de la surveillance de l'examen du code de la route et menacent d'engager un conflit si la réforme est adoptée.
On le voit : le permis de conduire est l'objet de bien des enjeux en France, et l'on espère que les jeunes ne seront pas encore les victimes d'un système qui jusque-là a toujours maintenu le statu quo.
En 2012 par exemple, la président de la région Poitou-Charente, Ségolène Royal avait proposé d'enseigner le Code de la route dans les lycées de sa région : elle avait dû faire marche arrière face au mécontentement des auto-écoles.
Dans un communiqué, la présidente de la Ligue contre la violence routière Chantal Perrichon, a regretté la "précipitation" du ministère, et condamné la réduction de trois minutes de l'examen.
Les syndicats d'inspecteurs se sont également émus de la "privatisation" envisagée de la surveillance de l'examen du code de la route et menacent d'engager un conflit si la réforme est adoptée.
On le voit : le permis de conduire est l'objet de bien des enjeux en France, et l'on espère que les jeunes ne seront pas encore les victimes d'un système qui jusque-là a toujours maintenu le statu quo.
En 2012 par exemple, la président de la région Poitou-Charente, Ségolène Royal avait proposé d'enseigner le Code de la route dans les lycées de sa région : elle avait dû faire marche arrière face au mécontentement des auto-écoles.