Décidément, les gouvernements se suivent, les réformes du permis de conduire - ou les promesses de réforme - se succèdent, et il est toujours aussi long d'obtenir son permis en France !
Pourtant, 1,35 million de personnes tentent de passer le permis chaque année, avec un taux de réussite de 57%. Beaucoup doivent donc tenter leur chance plusieurs fois, grossissant les troupes des candidats. Résultat : dans certaines régions, les délais d'attente pour passer l'examen peuvent atteindre 6 mois, entraînant des coûts supplémentaires très élevés (notamment lorsqu'il faut reprendre des leçons).
Le gouvernement tente donc de trouver des solutions et vient d'autoriser dans un arrêté publié le 2 mars dernier le recours à des inspecteurs du permis à la retraite pour faire passer l'épreuve théorique du Code de la route.
La mesure est entrée en vigueur le lundi 3 mars 2014. Elle vise à alléger la tâche des inspecteurs en activité qui pourront se concentrer sur le passage des épreuves pratiques.
Pourtant, 1,35 million de personnes tentent de passer le permis chaque année, avec un taux de réussite de 57%. Beaucoup doivent donc tenter leur chance plusieurs fois, grossissant les troupes des candidats. Résultat : dans certaines régions, les délais d'attente pour passer l'examen peuvent atteindre 6 mois, entraînant des coûts supplémentaires très élevés (notamment lorsqu'il faut reprendre des leçons).
Le gouvernement tente donc de trouver des solutions et vient d'autoriser dans un arrêté publié le 2 mars dernier le recours à des inspecteurs du permis à la retraite pour faire passer l'épreuve théorique du Code de la route.
La mesure est entrée en vigueur le lundi 3 mars 2014. Elle vise à alléger la tâche des inspecteurs en activité qui pourront se concentrer sur le passage des épreuves pratiques.
Une bouffée d'oxygène
Les inspecteurs du permis sont en effet des fonctionnaires et leur nombre semble insuffisant malgré des créations de poste décidées par le précédent gouvernement suite à la réforme de 2009.
"Cette mesure décidée par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls constitue une bouffée d'oxygène pour la profession", a déclaré Pascale Maset, secrétaire générale du Syndicat national des inspecteurs, cadres et administratifs (Snica-FO) du permis de conduire et de la sécurité routière, organisation qui assure représenter 70% des quelque 1 400 inspecteurs.
La syndicaliste estime que cette décision "est conforme à l'engagement pris par Manuel Valls de ne pas recourir à d'autres personnels" pour les épreuves d'examen du permis de conduire.
"Cette mesure décidée par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls constitue une bouffée d'oxygène pour la profession", a déclaré Pascale Maset, secrétaire générale du Syndicat national des inspecteurs, cadres et administratifs (Snica-FO) du permis de conduire et de la sécurité routière, organisation qui assure représenter 70% des quelque 1 400 inspecteurs.
La syndicaliste estime que cette décision "est conforme à l'engagement pris par Manuel Valls de ne pas recourir à d'autres personnels" pour les épreuves d'examen du permis de conduire.
Une solution suffisante ?
De fait, plusieurs députés de l'opposition ont proposé une autre voie pour débloquer la situation : autoriser des centres privés certifiés à faire passer les examens du permis. Une proposition que le gouvernement n'a semble-t-il pas retenu, après avoir lancé fin septembre 2013 un groupe de travail sur les solutions pour réduire les délais entre les deux examens.
On verra si le recours aux inspecteurs retraités est une bonne solution, et si ces renforts suffisent à fluidifier l'examen du permis. Pascale Maset, elle, estime que cette mesure "ne peut améliorer le fonctionnement de manière durable" des épreuves, et demande déjà des recrutements supplémentaires.
On verra si le recours aux inspecteurs retraités est une bonne solution, et si ces renforts suffisent à fluidifier l'examen du permis. Pascale Maset, elle, estime que cette mesure "ne peut améliorer le fonctionnement de manière durable" des épreuves, et demande déjà des recrutements supplémentaires.