Journée mondiale du Sida 2014 : vers la fin de l'épidémie en 2030 ?



"Zéro nouvelle infection au VIH – zéro discrimination – zéro décès dû au sida" : c'est le thème retenu à nouveau en 2014 pour la journée mondiale du Sida le 1er décembre. L'objectif mondial est toujours d'éradiquer l'épidémie d'ici 2030. En France, l'accent est mis sur le dépistage et toujours la prévention.





Journée mondiale du Sida 2014 : vers la fin de l'épidémie en 2030 ?
Même si le virus Ebola retient l'attention des médias en 2014, avec plus de 36 millions de morts jusqu'à ce jour, le virus VIH / SIDA est toujours un problème majeur de santé publique.

Certes, les médicaments antirétroviraux peuvent juguler le virus et permettre aux malades de continuer à mener leur vie. Mais l'Organisation mondiale de la santé estime que plus de 30 millions de personnes dans le monde sont encore contaminées. L'Afrique subsaharienne en concentre 69% : 1 adulte sur 20 dans cette région du monde est porteur du virus.

En 2013, la Journée mondiale s'était centrée sur les adolescents contaminés par le Sida. En 2014, elle se fait l'écho d'un rapport présenté aux Nations-Unis qui préconise d'accélérer l'action anti Sida pour juguler totalement l'épidémie d'ici 2030.

Ainsi, dans son message pour la Journée mondiale du Sida, le président d'ONU SIDA (vidéo ci-dessous) explique qu'il faut accélérer l'action auprès des populations les plus touchées :
"Nous disposons d’une courte fenêtre de cinq ans pour atteindre ceux qui restent laissés pour compte, les personnes dont les droits ont été niés – les jeunes femmes et les adolescentes, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les migrants, les personnes incarcérées, les professionnel(le)s du sexe et les personnes qui consomment des drogues injectables".


En France, 50 000 personnes ignorent leur séropositivité

Si la France ne fait pas partie des pays les plus touchés, rappelons toutefois que 150 000 personnes sont porteuses du virus parmi lesquelles on pense que 50 000 ignorent leur séropositivité. Non seulement elles ne peuvent donc commencer à se traiter et risquent de voir se déclarer la maladie, mais surtout elles augmentent le risque de transmettre le virus à des partenaires sexuels.

En effet, l'un des découvertes majeures des dernières années a montré que plus les traitements sont commencés tôt chez les porteurs sains (séropositifs), plus l'on peut réduire la charge virale et donc le risque de transmission du virus...

Si vous pensez avoir pris des risques, n'hésitez donc pas à faire un test de dépistage. Vous pouvez demander à votre médecin généraliste de vous le prescrire, ou vous rendre directement dans le centre de dépistage le plus proche  (voir adresses sur www.sida-info-service.org).

Là vous pouvez faire un flash test et avoir tout de suite le résultat comme l'explique la vidéo.

A savoir : il existe un traitement d'urgence

Si vous avez pris un risque, il est possible de réagir tout de suite, pour obtenir un "traitement post-exposition" qui peut empêcher le virus de vous contaminer.
Il faut alors se rendre au service des urgences d'un hôpital dans les 48heures (si possible dans les 4 heures) : on vous donne un traitement médicamenteux qui a des chances d'éviter la contamination avant que le virus n'ait eu le temps de se multiplier. Attention : il n'y a aucune certitude que cela marche et ce traitement ne peut donc remplacer la prévention (abstention de rapports sexuels ou usage de préservatifs), à moins que vous souhaitiez jouer à la roulette russe.

Contaminations : 98% par des rapports sexuels

D'après l'Institut de veille sanitaire, 98% des contaminations se font par des rapports sexuels (le sperme transportant le virus) qu'ils soient homosexuels (42% des cas) ou hétérosexuels (56%) par mise en contact du sperme avec les muqueuses du partenaire, soit parce que le rapport n'est pas protégé (pas de préservatif) soit parce qu'il se rompt ou n'est pas utilisé correctement.

On compte aussi 1% de contaminations via des seringues.

Les facteurs qui augmentent les risques de contracter le VIH

- Le fait d'avoir eu ou d'avoir plusieurs partenaires
- Le fait d'avoir déjà eu une infection sexuellement transmissibles (IST)
- Le fait d'être jeune : les adolescents ont plus de risque de contracter le virus en cas d'exposition




Rédigé par la rédaction le Dimanche 30 Novembre 2014

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