Nathalie, 26 ans, est une des premières à exposer sa situation lors de l'émission "Paroles de Français" du 25 janvier 2010 sur TF1. Elle est diplômée d'une école de commerce, dotée d'un bac + 5 en marketing et communication, et... ne trouve pas d'emploi. Une situation hélas assez banale en ces temps de crise économique.
La réponse de Nicolas Sarkozy ? "La solution à votre problème, c'est la croissance Nathalie", explique le chef de l'Etat. "En situation de crise, ajoute-t-il, ce sont les dépenses de marketing et de communication que les entreprises suppriment en premier". Et de promettre, non un "partage du travail, qui ne marche pas", mais un redémarrage de l'emploi : "Vous verrez le chômage reculer", a-t-il martelé lors de la soirée.
La réponse de Nicolas Sarkozy ? "La solution à votre problème, c'est la croissance Nathalie", explique le chef de l'Etat. "En situation de crise, ajoute-t-il, ce sont les dépenses de marketing et de communication que les entreprises suppriment en premier". Et de promettre, non un "partage du travail, qui ne marche pas", mais un redémarrage de l'emploi : "Vous verrez le chômage reculer", a-t-il martelé lors de la soirée.
Il faut développer les formations en alternance
Un peu plus tard dans la soirée, Nicolas Sarkozy revient sur les questions d'emploi et de formation en répondant à un enseignant en lycée professionnel qui est contractuel et non titulaire de son poste. Il embraye alors sur les propos du prof en vantant la voie de l'expérience professionnelle, tout aussi valable selon lui que le fait d'avoir réussi un concours :
"En France, on a la maladie du concours. Mais tout le monde n'est pas une bête à concours !", dit-il en ajoutant en aparté que lui-même n'en a pas passé.
Le président de la République en profite pour faire un petit couplet sur les bienfaits de l'apprentissage et de l'alternance. "Nous faisons tout avec le gouvernement pour développer l'apprentissage, car il faut absolument rapprocher les formations des besoins des entreprises, explique-t-il en se tournant à nouveau vers Nathalie : "Votre formation est sûrement très bonne, mais ceux qui passent par l'alternance trouvent du travail à 100%"
"En France, on a la maladie du concours. Mais tout le monde n'est pas une bête à concours !", dit-il en ajoutant en aparté que lui-même n'en a pas passé.
Le président de la République en profite pour faire un petit couplet sur les bienfaits de l'apprentissage et de l'alternance. "Nous faisons tout avec le gouvernement pour développer l'apprentissage, car il faut absolument rapprocher les formations des besoins des entreprises, explique-t-il en se tournant à nouveau vers Nathalie : "Votre formation est sûrement très bonne, mais ceux qui passent par l'alternance trouvent du travail à 100%"
"Nous les jeunes, on se sent aussi inutiles''
Après cela, on n'entendra plus vraiment Nathalie, jusqu'à la fin de l'émission. C'est que chacun doit avoir "son tour" : l'ouvrier de l'industrie automobile, le chef d'entreprise de transport, la productrice de lait, l'habitant de banlieue, le prof non titulaire, l'infirmière des urgences débordée, pour finir par le retraité de 67 ans qui ne parvient pas à joindre les deux bouts et la comptable de 57 ans dont le mari a été mis en retraite anticipée : "on se sent inutile", disent les seniors. Occasion que Nathalie saisit pour dire que "nous aussi les jeunes, on se sent inutiles".
Message entendu par le chef de l'Etat ? A l'aise face à tous les sujets qu'il avait manifestement bien préparés, Nicolas Sarkozy a réexpliqué les réformes déjà engagées, sans faire d'annonce nouvelle : autonomie des universités, réforme du lycée, objectif de 30% de boursiers en grandes écoles, développement de l'alternance...
Quant à Nathalie Perriot, gageons que la notoriété acquise sur TF1 lui permette d'attirer vite l'attention des recruteurs. Une légère reprise de l'emploi semble en effet s'amorcer en 2010, pour les cadres et les jeunes diplômés.
Message entendu par le chef de l'Etat ? A l'aise face à tous les sujets qu'il avait manifestement bien préparés, Nicolas Sarkozy a réexpliqué les réformes déjà engagées, sans faire d'annonce nouvelle : autonomie des universités, réforme du lycée, objectif de 30% de boursiers en grandes écoles, développement de l'alternance...
Quant à Nathalie Perriot, gageons que la notoriété acquise sur TF1 lui permette d'attirer vite l'attention des recruteurs. Une légère reprise de l'emploi semble en effet s'amorcer en 2010, pour les cadres et les jeunes diplômés.