Rite de la prosternation au cours d'une ordination à Notre-Dame de Paris (photo : Godong)
Comme chaque année, à proximité de la fête de Saint-Pierre et Saint Paul, le 29 juin, l'Eglise catholique célèbre les ordinations de nouveaux prêtres : dans la cathédrale de chaque diocèse, des mains de l'évêque et de ses prêtres, des hommes reçoivent le "sacrement de l'ordre" au cours d'une longue cérémonie à la liturgie solennelle.
Ils ont, le plus souvent, entre 27 et 35 ans et ont mûri ce choix au cours de 7 à 8 annés de formation et d'études de théogie, de philosophie et d'écriture biblique. Avec souvent aussi une année de service dans un pays pauvre ou une association. Ainsi, Raphaël, ordonné ce 24 juin 2012 dans le diocèse d'Ars (Ain), est entré au séminaire après son bac mais a vécu deux années comme éducateur auprès des Apprentis d'Auteuil.
Pour l’année 2012, les évêques de France annoncent 97 ordinations de prêtres "diocésains", c'est-à-dire appelés à servir dans les paroisses, à y célébrer les baptêmes, mariages, enterrements. Par ailleurs une cinquantaine de religieux vont aussi devenir prêtres dans le cadre de congrégations (dominicains, franciscains, assomptionnistes...)
Ils ont, le plus souvent, entre 27 et 35 ans et ont mûri ce choix au cours de 7 à 8 annés de formation et d'études de théogie, de philosophie et d'écriture biblique. Avec souvent aussi une année de service dans un pays pauvre ou une association. Ainsi, Raphaël, ordonné ce 24 juin 2012 dans le diocèse d'Ars (Ain), est entré au séminaire après son bac mais a vécu deux années comme éducateur auprès des Apprentis d'Auteuil.
Pour l’année 2012, les évêques de France annoncent 97 ordinations de prêtres "diocésains", c'est-à-dire appelés à servir dans les paroisses, à y célébrer les baptêmes, mariages, enterrements. Par ailleurs une cinquantaine de religieux vont aussi devenir prêtres dans le cadre de congrégations (dominicains, franciscains, assomptionnistes...)
Un appel personnel qui interpelle
Près de 150 nouveaux prêtres en un an en France : c'est certes beaucoup moins qu'autrefois, mais pas rien quand même dans un monde occidental fort peu religieux où les chrétiens désertent les églises. Un choix qui interpelle d'autant plus que ces jeunes hommes choisissent le célibat et se donnent pour toute leur vie.
Quand on leur demande ce qui les pousse, beaucoup évoquent une expérience de Dieu très personnelle, une soif d'absolu, un appel à témoigner de l'amour de Dieu. "Alors que j’avais tout juste 15 ans, mon père mourut brutalement, raconte Didier. Cela me laissa effondré et sans espoir. À peu près à la même époque, en ouvrant une Bible, je fus séduit par la personne encore lointaine et mystérieuse de Celui qu'on appelait Jésus. Un soir comme les autres, toute ma vie fut chamboulée. Au cours de la lecture de la rencontre de Jésus et du jeune homme riche dans l'Evangile, je fis une expérience spirituelle bouleversante. J’étais celui que le Christ aimait et qu’il appelait à tout quitter pour le suivre".
"Vers les 10 -11 ans j'ai ressenti en moi le sentiment d’être appelé pour être prêtre, raconte, lui Sébastien Garde, ordonné prêtre à Saint-Etienne, le 24 juin 2012. Mais ensuite il y a eu un lent cheminement qui a demandé à s'affirmer jour après jour, c'est toujours le même appel perçu dans l’enfance mais avec des modalités différentes".
Quand on leur demande ce qui les pousse, beaucoup évoquent une expérience de Dieu très personnelle, une soif d'absolu, un appel à témoigner de l'amour de Dieu. "Alors que j’avais tout juste 15 ans, mon père mourut brutalement, raconte Didier. Cela me laissa effondré et sans espoir. À peu près à la même époque, en ouvrant une Bible, je fus séduit par la personne encore lointaine et mystérieuse de Celui qu'on appelait Jésus. Un soir comme les autres, toute ma vie fut chamboulée. Au cours de la lecture de la rencontre de Jésus et du jeune homme riche dans l'Evangile, je fis une expérience spirituelle bouleversante. J’étais celui que le Christ aimait et qu’il appelait à tout quitter pour le suivre".
"Vers les 10 -11 ans j'ai ressenti en moi le sentiment d’être appelé pour être prêtre, raconte, lui Sébastien Garde, ordonné prêtre à Saint-Etienne, le 24 juin 2012. Mais ensuite il y a eu un lent cheminement qui a demandé à s'affirmer jour après jour, c'est toujours le même appel perçu dans l’enfance mais avec des modalités différentes".
Le grand saut de Benjamin
Benjamin, 34 ans, s'est lui aussi préparé à être prêtre pour son diocèse, dans le cadre de la communauté catholique de l'Emmanuel. Il témoigne à sa manière de son "grand saut".