Curieusement, c'est un spécialiste du logement, Thierry Repentin, sénateur savoyard, qui a été nommé ministre délégué auprès du ministre du Travail, chargé de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage. Ce sénateur a en effet travaillé et milité pour des loyers plus accessibles, à la fois au Sénat, dans sa région et au Parti socialiste.
Il va devoir se plonger dans les dossiers de la formation professionnelle et de l'apprentissage pour soutenir le ministre du Travail et de l'Emploi Michel Sapin. Il succède à ce poste à Nadine Morano, qui l'occupait depuis le 14 novembre 2010, dans le gouvernement Fillon III.
Il va devoir se plonger dans les dossiers de la formation professionnelle et de l'apprentissage pour soutenir le ministre du Travail et de l'Emploi Michel Sapin. Il succède à ce poste à Nadine Morano, qui l'occupait depuis le 14 novembre 2010, dans le gouvernement Fillon III.
Des réactions favorables et des demandes
L'Unef, première organisation étudiante, a salué la création d'un ministère dédié à la formation professionnelle et à l'apprentissage mais "regrette qu'il soit rattaché au ministère du Travail et non à celui de l'Education "alors que l'apprentissage et la formation professionnelle relèvent de la politique éducative".
Dans un communiqué, l'Unef a noté "la volonté du gouvernement d'agir pour les 450000 jeunes en formation professionnelle, particulièrement fragiles face au besoin de qualifications".
L'Unef réclame aussi "la tenue d'un sommet pour la jeunesse sous l'égide du Premier ministre (...) pour qu'une politique globale pour la jeunesse puisse être définie en concertation avec les organisations de jeunes".
De son côté, l'Association des apprentis (Anaf) s'est félicitée de la nomination de Thierry Repentin et réitéré sa volonté d'être invité à la conférence sociale des 9 et 10 juillet., ce qui n'est pas prévu.
Dans un communiqué, l'Unef a noté "la volonté du gouvernement d'agir pour les 450000 jeunes en formation professionnelle, particulièrement fragiles face au besoin de qualifications".
L'Unef réclame aussi "la tenue d'un sommet pour la jeunesse sous l'égide du Premier ministre (...) pour qu'une politique globale pour la jeunesse puisse être définie en concertation avec les organisations de jeunes".
De son côté, l'Association des apprentis (Anaf) s'est félicitée de la nomination de Thierry Repentin et réitéré sa volonté d'être invité à la conférence sociale des 9 et 10 juillet., ce qui n'est pas prévu.
Formation et apprentissage : du pain sur la planche
Le développement de l'alternance, notamment via le contrat d'apprentissage, a été l'un des axes d'action des précédents gouvernements et de la présidence de Nicolas Sarkozy.
Toutefois l'apprentissage rencontre encore des freins, notamment du côté des entreprises qui rechignent parfois à recruter des apprentis, d'où la difficulté de nombre de jeunes à trouver des entreprises d'accueil.
"En dépit des progrès importants enregistrés en termes d’augmentation du nombre de contrats en alternance (+7% sur l’année 2011), les entreprises de +250 salariés ne comptent seulement que 1,7% de jeunes en alternance dans leurs effectifs, constatait dans un communiqué le gouvernement de François Fillon lors du sommet sociale de janvier . Alors que la loi fixe désormais cette obligation à 4%. Près de 50% d’entre elles accueillent moins de 1% d’alternants".
Le nouveau gouvernement de Jean-Marc Ayrault a donc du pain sur la planche, en matière d'apprentissage mais aussi de formation professionnelle : le candidat Sarkozy avait implicitement reconnu les manques des dispositifs existants en annonçant dans son programme une "grande réforme de la formation professionnelle" qui devait permettre à chaque inscrit à Pole Emploi d'obtenir un emploi ou une formation.
Un dossier délicat en période de crise budgétaire car il nécessite là encore de trouver des financements.
Lire aussi :
Vincent Peillon, nouveau ministre de l'Education, Geneviève Fiorasà à l'Enseignement supérieur
Les apprentis obtiennent leur carte d'étudiant des métiers
Se former à un métier par l'alternance
Toutefois l'apprentissage rencontre encore des freins, notamment du côté des entreprises qui rechignent parfois à recruter des apprentis, d'où la difficulté de nombre de jeunes à trouver des entreprises d'accueil.
"En dépit des progrès importants enregistrés en termes d’augmentation du nombre de contrats en alternance (+7% sur l’année 2011), les entreprises de +250 salariés ne comptent seulement que 1,7% de jeunes en alternance dans leurs effectifs, constatait dans un communiqué le gouvernement de François Fillon lors du sommet sociale de janvier . Alors que la loi fixe désormais cette obligation à 4%. Près de 50% d’entre elles accueillent moins de 1% d’alternants".
Le nouveau gouvernement de Jean-Marc Ayrault a donc du pain sur la planche, en matière d'apprentissage mais aussi de formation professionnelle : le candidat Sarkozy avait implicitement reconnu les manques des dispositifs existants en annonçant dans son programme une "grande réforme de la formation professionnelle" qui devait permettre à chaque inscrit à Pole Emploi d'obtenir un emploi ou une formation.
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