Connaissez-vous la légende du colibri ? Elle raconte comment ce tout petit oiseau, voyant un incendie détruire sa forêt, tenta courageusement de l'éteindre... en transportant des gouttes d'eau dans son bec. "Je fais ma part", répondait-il aux moqueurs. De fait, le colibri entraîna tous les autres animaux et l'incendie fut vaincu.
Ainsi le mouvement des Colibris fondé en 2007 sous l'impulsion de Pierre Rabhi cherche-t-il à bâtir un monde plus écologique à partir de l'engagement de terrain de centaines d'individus, mais aussi de groupes locaux, prêts à apporter leur "goutte d'eau" à des projets agricoles, urbains, éducatifs, économiques...
Pour que ces micro-projets transforment toute la société, il faut toutefois que des décisions politiques ambitieuses et durables suivent. Et que des citoyens s'engagent pour cela.
Ainsi le mouvement des Colibris fondé en 2007 sous l'impulsion de Pierre Rabhi cherche-t-il à bâtir un monde plus écologique à partir de l'engagement de terrain de centaines d'individus, mais aussi de groupes locaux, prêts à apporter leur "goutte d'eau" à des projets agricoles, urbains, éducatifs, économiques...
Pour que ces micro-projets transforment toute la société, il faut toutefois que des décisions politiques ambitieuses et durables suivent. Et que des citoyens s'engagent pour cela.
Un Mooc citoyen basé sur des interviews, des reportages et beaucoup d'échanges
Mais notre système démocratique permet-il de prendre de telles décisions ? C'est la question de fond qui a poussé les Colibris à lancer ce cours en ligne gratuit (en anglais "Massive on line open course" ou Mooc) intitulé "Quelle démocratie pour demain ?"
Cette formation citoyenne veut d'abord permettre aux jeunes d’approfondir leur connaissance de notre démocratie, de ses réussites comme de ses échecs. La première partie est consacrée à une présentation du fonctionnement de la démocratie française, de la façon dont les lois sont fabriquées, dont les "corps intermédiaires" (syndicats, groupements, associations) peuvent intervenir, etc.
Un cours d'instruction civique en quelque sorte, mais sur un format bien plus attrayant puisque le Mooc comporte des reportages inédits, des interviews, des exercices interactifs, des fiches pratiques et surtout beaucoup d'échanges entre les participants, en ligne comme en présentiel (en région).
Cette formation citoyenne veut d'abord permettre aux jeunes d’approfondir leur connaissance de notre démocratie, de ses réussites comme de ses échecs. La première partie est consacrée à une présentation du fonctionnement de la démocratie française, de la façon dont les lois sont fabriquées, dont les "corps intermédiaires" (syndicats, groupements, associations) peuvent intervenir, etc.
Un cours d'instruction civique en quelque sorte, mais sur un format bien plus attrayant puisque le Mooc comporte des reportages inédits, des interviews, des exercices interactifs, des fiches pratiques et surtout beaucoup d'échanges entre les participants, en ligne comme en présentiel (en région).
Pour suivre ce Mooc, il suffit de s'inscrire gratuitement sur cette page : https://colibris-universite.org/formation/mooc-quelle-democratie-pour-demain
Le Mooc est ouvert jusqu'au tout début janvier 2019.
Le Mooc est ouvert jusqu'au tout début janvier 2019.
La possibilité de dialoguer avec des personnalités politiques et des experts
Chaque semaine pendant plus de deux mois, des président-e-s d’association, des philosophes, des économistes, des personnalités reconnues, mais aussi des citoyens, présentent leur vision de la démocratie et entrent en dialogue avec vous.
Parmi eux des experts ou des observateurs comme Cyril Dion, auteur et réalisateur du film Demain, Laurent Marseault, expert en coopération, Patrick Viveret, philosophe alter-mondialiste, Pierre Rosanvallon, historien et sociologue...
Des hommes et des femmes politiques participent aussi au débat.
Parmi eux des experts ou des observateurs comme Cyril Dion, auteur et réalisateur du film Demain, Laurent Marseault, expert en coopération, Patrick Viveret, philosophe alter-mondialiste, Pierre Rosanvallon, historien et sociologue...
Des hommes et des femmes politiques participent aussi au débat.
Les initiateurs du Mooc ont voulu donner la parole à des personnalités de divers partis, même si les écologistes sont plutôt bien représentés. Par exemple par Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle et membre de Europe Ecologie Les Verts (EELV) ; ou par Charles Fournier, vice-président de la région Centre, en charge de la démocratie et du participatif chez EELV.
On note aussi la participation de Paula Forteza, rapporteure de la commission "démocratie numérique et nouvelles formes de participations citoyennes", députée de La République En Marche (LREM) ; de Maryline Léon, secrétaire nationale de la CFDT, chargée du dossier responsabilité sociale et environnementale des entreprises ; ou de Jo Spiegel, maire de Kingersheim, sans parti.
On note aussi la participation de Paula Forteza, rapporteure de la commission "démocratie numérique et nouvelles formes de participations citoyennes", députée de La République En Marche (LREM) ; de Maryline Léon, secrétaire nationale de la CFDT, chargée du dossier responsabilité sociale et environnementale des entreprises ; ou de Jo Spiegel, maire de Kingersheim, sans parti.
Découvrir des initiatives positives de participation
Mais l'originalité du Mooc vient sans doute de sa deuxième partie consacrée aux innovations. Car le monde bouge et des citoyens inventent un peu partout de nouvelles manières d'agir sur notre société...
Un exemple ? Armel Le Coz, coprésident du collectif Démocratie ouverte, explique dans le Mooc qu'il y a deux manières de s'engager. En faisant des choix conformes à nos convictions dans notre vie quotidienne... Ou bien en s'investissant dans les institutions "classiques". Inutile ? Non, car de plus en plus de communes, de départements ou de députés montent des partenariats avec des citoyens qui veulent s'investir...
Les 2 manières de s'engager, selon Armel Le Coz, du collectif Démocratie ouverte :
Un exemple ? Armel Le Coz, coprésident du collectif Démocratie ouverte, explique dans le Mooc qu'il y a deux manières de s'engager. En faisant des choix conformes à nos convictions dans notre vie quotidienne... Ou bien en s'investissant dans les institutions "classiques". Inutile ? Non, car de plus en plus de communes, de départements ou de députés montent des partenariats avec des citoyens qui veulent s'investir...
Les 2 manières de s'engager, selon Armel Le Coz, du collectif Démocratie ouverte :
Retrouver le goût de s'engager
Le Mooc donne aussi la parole à Nathalie Achard, directrice communication de Colibris et passionnée de Communication Non Violente, à Jean Masset, fondateur de Accropolis, un média citoyen qui explique la politique aux 18-25 ans, et à une foule de personnes engagées dans des actions concrètes.
Certains font avancer la mutualisation de biens et de services, d'autres l'éducation positive, ou la sobriété énergétique, ou l'agriculture vivrière, ou l'écoconstruction, d'autres encore créent des lieux de vie ou de transmission de savoir-faire…
"Partout dans le monde, des hommes et des femmes de tout horizon prouvent en agissant au quotidien qu'un autre mode de vie, plus respectueux du vivant et plus humain, est possible, expliquent les initiateurs de ce Mooc".
La preuve que l'innovation ne touche pas seulement la technologie. Elle peut aussi être sociale et humaine, une très bonne nouvelle.
Certains font avancer la mutualisation de biens et de services, d'autres l'éducation positive, ou la sobriété énergétique, ou l'agriculture vivrière, ou l'écoconstruction, d'autres encore créent des lieux de vie ou de transmission de savoir-faire…
"Partout dans le monde, des hommes et des femmes de tout horizon prouvent en agissant au quotidien qu'un autre mode de vie, plus respectueux du vivant et plus humain, est possible, expliquent les initiateurs de ce Mooc".
La preuve que l'innovation ne touche pas seulement la technologie. Elle peut aussi être sociale et humaine, une très bonne nouvelle.
Le numérique : une autre opportunité à saisir pour s'exprimer
Le numérique lui-même est un formidable opportunité, comme le prouvent notamment ces Moocs, ou cours en ligne gratuits qui permettent à des citoyens très différents de se rencontrer, de se parler, d'échanger des idées et peut-être même de monter des projets ensemble par la suite s'ils le veulent.
Alors, si vous êtes un peu désabusé ou démotivé face à la politique, que vous ne vous sentez pas entendu comme jeune ou que vous ne savez pas très bien comment vous engager, le Mooc peut non seulement vous redonner une vision positive de la vie, mais aussi, peut-être, des idées pour apporter votre pierre à ce monde.
Pour commencer, il suffit d'une connexion internet et d'une à deux heures par semaine, alors n'hésitez pas.
Alors, si vous êtes un peu désabusé ou démotivé face à la politique, que vous ne vous sentez pas entendu comme jeune ou que vous ne savez pas très bien comment vous engager, le Mooc peut non seulement vous redonner une vision positive de la vie, mais aussi, peut-être, des idées pour apporter votre pierre à ce monde.
Pour commencer, il suffit d'une connexion internet et d'une à deux heures par semaine, alors n'hésitez pas.