En 2017, pour la première fois depuis dix ans, la France a enregistré davantage d'ouvertures d'usines (125) que de fermetures. Et 20 000 créations d'emplois ont été enregistrées ! Portée par la reprise économique, l'industrie française reprend du poil de la bête après la mauvaise passe des années 2008-2009.
C'est dans ce climat d'optimisme que s'est ouverte la semaine de l'industrie 2018 qui proposait plus de 2000 événements en France, dont le Global Industrie à Paris Nord Villepinte.
Surtout, l'industrie est portée par la transformation des méthodes de conception et de fabrication : les nouvelles technologies numériques, les objets connectés à internet et la robotisation des machines pilotées par l'intelligence artificielle vont révolutionner nos usines. Place à la Smart industrie et à l'usine 4.O !
C'est dans ce climat d'optimisme que s'est ouverte la semaine de l'industrie 2018 qui proposait plus de 2000 événements en France, dont le Global Industrie à Paris Nord Villepinte.
Surtout, l'industrie est portée par la transformation des méthodes de conception et de fabrication : les nouvelles technologies numériques, les objets connectés à internet et la robotisation des machines pilotées par l'intelligence artificielle vont révolutionner nos usines. Place à la Smart industrie et à l'usine 4.O !
Smile : une usine éphémère pour découvrir les métiers de l'industrie
Du coup, cela vaut la peine d'attirer l'attention des jeunes sur des secteurs trop souvent boudés. C'est l'objectif des salons SMILE (salon des métiers de l'industrie et de l'entreprise) qui tournent sur toute la France. Le concept : faire découvrir tous les métiers de l'industrie à travers la visite d'une usine éphémère fabriquant un produit.
Ouvert jusqu'au 1er avril à la Cité des Sciences et de l'industrie à Paris, le SMILE Ile-de-France vous initie à la fabrication d'une lampe de poche.
Vous commencez par découvrir le travail des ingénieurs des "études" qui ont conçu le produit, puis vous découvrez les métiers technico-commerciaux, puis ceux des acheteurs qui doivent se fournir toutes les pièces au meilleur prix, avant de passer à l'usinage des pièces, au montage guidé par des robots, au contrôle qualité...
Ouvert jusqu'au 1er avril à la Cité des Sciences et de l'industrie à Paris, le SMILE Ile-de-France vous initie à la fabrication d'une lampe de poche.
Vous commencez par découvrir le travail des ingénieurs des "études" qui ont conçu le produit, puis vous découvrez les métiers technico-commerciaux, puis ceux des acheteurs qui doivent se fournir toutes les pièces au meilleur prix, avant de passer à l'usinage des pièces, au montage guidé par des robots, au contrôle qualité...
De nouveaux métiers qui enrichissent les plus anciens et en créent de nouveaux
"L'industrie change mais on ne la voit pas, parce qu'elle n'est pas facilement accessible au public, affirme Bruno Maquart", président d'Universcience, l'établissement qui regroupe la Cité des science et le Palais de la découverte à Paris.
D'où l'intérêt de la scénographie proposée par SMILE pour faire découvrir des activités méconnues et éveiller des vocations. Chaque "atelier" de l'usine éphémère indique en effet les métiers correspondant à la fonction décrite : technicien de maintenance, responsable logistique, usineur, technicien en commandes numériques... Un professionnel peut alors répondre aux questions des visiteurs.
Mais où sont les métiers du futur ? On comprend sur SMILE qu'ils sont un peu partout. "L'industrie du futur est déjà celle de bon nombre d'industries d'aujourd'hui. Les métiers les plus modernes enrichissent les métiers les plus anciens et en créent de nouveaux, explique Yves Laqueille, directeur général du Groupe des industries métallurgiques (GIM) qui a organisé le SMILE Ile de France.
D'où l'intérêt de la scénographie proposée par SMILE pour faire découvrir des activités méconnues et éveiller des vocations. Chaque "atelier" de l'usine éphémère indique en effet les métiers correspondant à la fonction décrite : technicien de maintenance, responsable logistique, usineur, technicien en commandes numériques... Un professionnel peut alors répondre aux questions des visiteurs.
Mais où sont les métiers du futur ? On comprend sur SMILE qu'ils sont un peu partout. "L'industrie du futur est déjà celle de bon nombre d'industries d'aujourd'hui. Les métiers les plus modernes enrichissent les métiers les plus anciens et en créent de nouveaux, explique Yves Laqueille, directeur général du Groupe des industries métallurgiques (GIM) qui a organisé le SMILE Ile de France.
Orientation : quelles filières choisir ?
Reste la question que posent nombre de visiteurs : vers quelles filières s'orienter pour avoir les meilleurs débouchés ?
Les spécialistes de l'orientation présents sur SMILE assurent que les possibilités sont très vastes et qu'elles peuvent s'adapter à chacun. Quelques constats s'imposent cependant :
- Globalement, le niveau de compétence requis s'élève. Le bac pro est désormais un "minimum" pour postuler sur des postes que l'on confiait auparavant à des titulaires de CAP. De plus en plus d'établissements proposent d'ailleurs des cursus de formation allant du bac à la licence professionnelle en passant par le BTS.
- Certains domaines comme la maintenance, la robotique ou la mécatronique (mêlant mécanique informatique) voient leurs débouchés exploser ; des spécialités "anciennes" comme le soudage et la chaudronnerie continuent à manquer de candidats.
- toutes les filières scientifiques et technologiques, du bac pro au bac+5, peuvent conduire à de belles carrières dans les entreprises industrielles qui sont d'ailleurs très diversifiées (agro-alimentaire, aéronautique, pharmacie, métallurgie, énergie, etc.). Alors, ne boudez-pas ces orientations car elles offrent de très beaux débouchés.
Les spécialistes de l'orientation présents sur SMILE assurent que les possibilités sont très vastes et qu'elles peuvent s'adapter à chacun. Quelques constats s'imposent cependant :
- Globalement, le niveau de compétence requis s'élève. Le bac pro est désormais un "minimum" pour postuler sur des postes que l'on confiait auparavant à des titulaires de CAP. De plus en plus d'établissements proposent d'ailleurs des cursus de formation allant du bac à la licence professionnelle en passant par le BTS.
- Certains domaines comme la maintenance, la robotique ou la mécatronique (mêlant mécanique informatique) voient leurs débouchés exploser ; des spécialités "anciennes" comme le soudage et la chaudronnerie continuent à manquer de candidats.
- toutes les filières scientifiques et technologiques, du bac pro au bac+5, peuvent conduire à de belles carrières dans les entreprises industrielles qui sont d'ailleurs très diversifiées (agro-alimentaire, aéronautique, pharmacie, métallurgie, énergie, etc.). Alors, ne boudez-pas ces orientations car elles offrent de très beaux débouchés.
Le Salon SMILE en régions
Après Paris et d'autres régions, le salon SMILE est à Oyonnax, capitale de la Plastics Vallée, au lycée Arbez Carme les 4, 5 et 6 avril. Collégiens, lycéens, jeunes de la mission locale, parents d’élèves, créateurs d’entreprises, plus de 1000 visiteurs sont attendus pour visiter une entreprise industrielle fabriquant une clé USB.
Puis le salon SMILE est au Creusot, en Saône-et-Loire, les 11, 12 et 13 avril. Cette fois, l'usine fabriquera un produit industriel connecté.
Après Paris et d'autres régions, le salon SMILE est à Oyonnax, capitale de la Plastics Vallée, au lycée Arbez Carme les 4, 5 et 6 avril. Collégiens, lycéens, jeunes de la mission locale, parents d’élèves, créateurs d’entreprises, plus de 1000 visiteurs sont attendus pour visiter une entreprise industrielle fabriquant une clé USB.
Puis le salon SMILE est au Creusot, en Saône-et-Loire, les 11, 12 et 13 avril. Cette fois, l'usine fabriquera un produit industriel connecté.
Le Challenge InnovaTech : l'industrie du futur sera féminine
Autre initiative de cette semaine de l'industrie, le challenge InnovaTech organisé par l’association "Elles bougent", une association qui cherche à encourager les filles à s'orienter vers les sciences et les secteurs industriels.
L'industrie souffre en effet aussi d'un cruel manque de mixité lié en particulier aux stéréotypes qui considère le milieu industriel comme réservé aux hommes.
Le challenge a rassemblé des équipes entièrement féminines composées de deux ingénieures ou techniciennes dans l’industrie ou la technologie, de deux étudiantes et de deux lycéennes. De décembre à février, ces équipes ont proposé un projet innovant lié à l’industrie du futur.
Les gagnantes doivent être désignées vendredi 30 mars à Bercy en présence de Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances.
L'industrie souffre en effet aussi d'un cruel manque de mixité lié en particulier aux stéréotypes qui considère le milieu industriel comme réservé aux hommes.
Le challenge a rassemblé des équipes entièrement féminines composées de deux ingénieures ou techniciennes dans l’industrie ou la technologie, de deux étudiantes et de deux lycéennes. De décembre à février, ces équipes ont proposé un projet innovant lié à l’industrie du futur.
Les gagnantes doivent être désignées vendredi 30 mars à Bercy en présence de Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances.