Après la grogne et les manifs rassemblant lycéens et enseignants depuis plusieurs semaines, le message adressé par président de la République aux acteurs de l'Education le 12 janvier était attendu.
Première nouvelle qui n'est pas une surprise : la réforme du lycée, qui avait été reportée suite aux contestations, va être relancée. "Il faut qu'on arrive à engager la meilleur concertation possible avec les lycéens, sans démagogie", a souligné le président de la République. C'est Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris, une école prestigieuse qui s'est ouverte à des jeunes plus défavorisés qui va conduire la concertation. L'objectif est de boucler la réforme pour septembre 2010. "On fera cette réforme sans enlever un centime et sans enlever un poste" a précisé le chef de l'Etat.
Première nouvelle qui n'est pas une surprise : la réforme du lycée, qui avait été reportée suite aux contestations, va être relancée. "Il faut qu'on arrive à engager la meilleur concertation possible avec les lycéens, sans démagogie", a souligné le président de la République. C'est Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris, une école prestigieuse qui s'est ouverte à des jeunes plus défavorisés qui va conduire la concertation. L'objectif est de boucler la réforme pour septembre 2010. "On fera cette réforme sans enlever un centime et sans enlever un poste" a précisé le chef de l'Etat.
Un haut-commissariat pour refonder la politique de la jeunesse
Deuxième grande mesure, moins attendue : un haut-commissariat à la Jeunesse est créé. C'est Martin Hirsch, qui porte déjà le chapeau de haut-commissaire aux Solidarités actives, qui va prendre en plus cette responsabilité. Ancien président d'Emmaüs et artisan du nouveau Revenu de solidarité active (RSA), Martin Hirsch a une forte sensibilité sociale qui lui vaut une bonne popularité. Suffira-t-elle à éteindre la contestation qui s'exprime depuis quelques semaines ?
L'objectif de son nouveau haut-commissariat est ambitieux : il doit bâtir une "politique plus cohérente, plus transversale, plus dynamique, plus ouverte à l'égard de la jeunesse". Il récupère au passage le portefeuille de la Jeunesse de Bernard Laporte, qui restera secrétaire d'Etat aux Sports.
Sur quels chantiers va-t-il travailler ? On l'ignore encore. Une direction est cependant donnée par Nicolas Sarkozy : "Nous devons répondre au besoin d'autonomie de nos jeunes".
L'objectif de son nouveau haut-commissariat est ambitieux : il doit bâtir une "politique plus cohérente, plus transversale, plus dynamique, plus ouverte à l'égard de la jeunesse". Il récupère au passage le portefeuille de la Jeunesse de Bernard Laporte, qui restera secrétaire d'Etat aux Sports.
Sur quels chantiers va-t-il travailler ? On l'ignore encore. Une direction est cependant donnée par Nicolas Sarkozy : "Nous devons répondre au besoin d'autonomie de nos jeunes".