C'est le 1er février 2017 que le ministère de l'Enseignement supérieur a mis en ligne le nouveau site web trouvermonmaster.gouv.fr conformément à la loi adoptée le 23 décembre 2016 réformant l'accès au cursus de master.
Rappelons en effet qu'en vertu de cette loi, les universités françaises vont désormais pouvoir sélectionner à l'entrée en master 1 et n'auront plus le droit de le faire entre les deux années de master.
Certains masters - de droit et de psychologie - ont cependant obtenu une dérogation et vont continuer à opérer une sélection entre le M1 et le M2, mais cela devrait être transitoire.
Rappelons en effet qu'en vertu de cette loi, les universités françaises vont désormais pouvoir sélectionner à l'entrée en master 1 et n'auront plus le droit de le faire entre les deux années de master.
Certains masters - de droit et de psychologie - ont cependant obtenu une dérogation et vont continuer à opérer une sélection entre le M1 et le M2, mais cela devrait être transitoire.
Trouvermonmaster.gouv.fr : toute l'offre de masters sur un site
Pour tous les autres masters, les étudiants de licence qui souhaitent poursuivre leurs études à l'université ne sont plus assurés d'être admis dans le master de leur choix.
Il fallait donc les informer sur l'offre de masters adaptée à chaque mention de licence, et sur les critères de sélection pour l'entrée dans chaque master.
C'est le premier objectif du site trouvermonmaster.gouv.fr qui répertorie l'ensemble de l'offre universitaire de masters. "Avec ce nouvel outil, a précisé le ministère en mettant le site en ligne, les étudiants disposent désormais d’une information centralisée et complète leur permettant de faire des choix d’orientation éclairés et ainsi de multiplier leurs chances d’admission en master."
Le nouveau site a en effet le mérite de centraliser une information souvent éparse. Il répertorie près de 5000 masters et sa mise à jour va se poursuivre au fil de l'eau. Il sera ainsi plus aisé de comparer les formations et de postuler à plusieurs masters pour augmenter ses chances d'être admis.
Il fallait donc les informer sur l'offre de masters adaptée à chaque mention de licence, et sur les critères de sélection pour l'entrée dans chaque master.
C'est le premier objectif du site trouvermonmaster.gouv.fr qui répertorie l'ensemble de l'offre universitaire de masters. "Avec ce nouvel outil, a précisé le ministère en mettant le site en ligne, les étudiants disposent désormais d’une information centralisée et complète leur permettant de faire des choix d’orientation éclairés et ainsi de multiplier leurs chances d’admission en master."
Le nouveau site a en effet le mérite de centraliser une information souvent éparse. Il répertorie près de 5000 masters et sa mise à jour va se poursuivre au fil de l'eau. Il sera ainsi plus aisé de comparer les formations et de postuler à plusieurs masters pour augmenter ses chances d'être admis.
Le fonctionnement du site
Un moteur permet de chercher les masters existants par mention, par spécialité, par mots-clés (métier, secteur), nom d'un établissement ou localisation. Les critères peuvent être combinés et cela vous permet de comparer des formations voisines ou de différentes universités.
Lorsqu'un master intéresse l'étudiant, il a accès à la fiche de présentation du master qui précise les capacités d'accueil, les mentions de licences qui seront privilégiées (ou obligatoires), les dates et les modalités de sélection (dossier, entretien, épreuves écrites et/ou orales).
Pour postuler à un master, il faut toutefois se rendre sur le site de l'université en question. Contrairement à APB qui enregistre les voeux et gère les réponses, le site trouvermonmaster n'effectue aucune gestion de candidatures. Il est d'ailleurs possible de postuler au nombre de masters que l'on veut.
Un moteur permet de chercher les masters existants par mention, par spécialité, par mots-clés (métier, secteur), nom d'un établissement ou localisation. Les critères peuvent être combinés et cela vous permet de comparer des formations voisines ou de différentes universités.
Lorsqu'un master intéresse l'étudiant, il a accès à la fiche de présentation du master qui précise les capacités d'accueil, les mentions de licences qui seront privilégiées (ou obligatoires), les dates et les modalités de sélection (dossier, entretien, épreuves écrites et/ou orales).
Pour postuler à un master, il faut toutefois se rendre sur le site de l'université en question. Contrairement à APB qui enregistre les voeux et gère les réponses, le site trouvermonmaster n'effectue aucune gestion de candidatures. Il est d'ailleurs possible de postuler au nombre de masters que l'on veut.
Un recours pour les étudiants sans admission
Toutefois, les étudiants qui n'auront obtenu aucune réponse positive à leurs candidatures pourront utiliser le site trouvermonmaster.gouv pour demander au rectorat de leur faire trois propositions d'admission dans des masters proches de leurs voeux, adaptés à leur mention de licence et à leur projet professionnel.
C'était en effet un des volets importants de l'accord conclu entre le gouvernement, les universités et les associations d'étudiants avant le vote de la loi, les adversaires de la sélection ayant réclamé un "droit à la poursuite d'étude".
Les étudiants recalés à toutes leurs demandes pourront donc exercer ce droit en s'adressant au rectorat de leur académie dans les 15 jours après la réception de leur dernière réponse négative. Ce message devra être envoyé via le site trouvermonmaster où une adresse mail doit être ouverte en juin 2017.
On ignore encore quelle sera l'efficacité de ce recours et la façon dont les recteurs pourront faire remonter l'information et mobiliser les places vacantes. En tout cas, des étudiants pourraient être contraints à changer de région pour poursuivre leurs études en master.
C'était en effet un des volets importants de l'accord conclu entre le gouvernement, les universités et les associations d'étudiants avant le vote de la loi, les adversaires de la sélection ayant réclamé un "droit à la poursuite d'étude".
Les étudiants recalés à toutes leurs demandes pourront donc exercer ce droit en s'adressant au rectorat de leur académie dans les 15 jours après la réception de leur dernière réponse négative. Ce message devra être envoyé via le site trouvermonmaster où une adresse mail doit être ouverte en juin 2017.
On ignore encore quelle sera l'efficacité de ce recours et la façon dont les recteurs pourront faire remonter l'information et mobiliser les places vacantes. En tout cas, des étudiants pourraient être contraints à changer de région pour poursuivre leurs études en master.
Conseil pour réussir sa poursuite d'études
- Prenez bien le temps pour explorer en profondeur les différents masters pouvant vous intéresser. Examinez bien les critères de sélection (dossier, entretien, tests...), les mentions de licence requises et tenez-en compte pour préparer soigneusement vos candidatures.
- Tâchez de garder toujours en ligne de mire votre projet professionnel de façon à faire un choix cohérent qui vous motive : c'est d'ailleurs cette cohérence qui sera évaluée lors de l'examen de votre dossier ou d'un éventuel entretien.
- Si vous hésitez encore entre divers masters et projets, le dispositif vous permet de faire plusieurs candidatures en parallèle. Contrairement au dispositif postbac APB, vous n'avez pas à classer vos candidatures par ordre de préférence, et vous obtiendrez donc autant de réponses que de candidatures.
- Si votre dossier n'est pas excellent, multipliez les candidatures et jouez la sécurité en postulant à des masters de domaine proche qui peuvent aussi vous intéresser.
- Envisagez la faisabilité d'un déménagement si vous postulez à un master dans une autre ville. S'il vous est impossible de bouger, multipliez plutôt les candidatures sur votre région. Le ministère avait annoncé des aides pour les étudiants qui seraient contraints à une mobilité mais on ignore encore à quelles conditions elles pourraient être accordées.
- Renseignez-vous éventuellement sur les poursuites d'études alternatives au master universitaire : il existe en effet de nombreuses possibilités de poursuite d'études pour les bac+3 en dehors de l'université dans des filière en alternance, des établissement privés dispensant des titres professionnels certifiés, des MSc, des mastères ou MBA. Certes, vous ne décrocherez pas de diplôme national de master, mais vous pouvez trouver des formations très professionnalisantes de bonne qualité.
- Tâchez de garder toujours en ligne de mire votre projet professionnel de façon à faire un choix cohérent qui vous motive : c'est d'ailleurs cette cohérence qui sera évaluée lors de l'examen de votre dossier ou d'un éventuel entretien.
- Si vous hésitez encore entre divers masters et projets, le dispositif vous permet de faire plusieurs candidatures en parallèle. Contrairement au dispositif postbac APB, vous n'avez pas à classer vos candidatures par ordre de préférence, et vous obtiendrez donc autant de réponses que de candidatures.
- Si votre dossier n'est pas excellent, multipliez les candidatures et jouez la sécurité en postulant à des masters de domaine proche qui peuvent aussi vous intéresser.
- Envisagez la faisabilité d'un déménagement si vous postulez à un master dans une autre ville. S'il vous est impossible de bouger, multipliez plutôt les candidatures sur votre région. Le ministère avait annoncé des aides pour les étudiants qui seraient contraints à une mobilité mais on ignore encore à quelles conditions elles pourraient être accordées.
- Renseignez-vous éventuellement sur les poursuites d'études alternatives au master universitaire : il existe en effet de nombreuses possibilités de poursuite d'études pour les bac+3 en dehors de l'université dans des filière en alternance, des établissement privés dispensant des titres professionnels certifiés, des MSc, des mastères ou MBA. Certes, vous ne décrocherez pas de diplôme national de master, mais vous pouvez trouver des formations très professionnalisantes de bonne qualité.
Qu'est-ce que le diplôme national de master
Le diplôme national de master (D.N.M.) est délivré par les établissements d’enseignement supérieur accrédité par le ministère chargé de l’enseignement supérieur et évalué par une autorité administrative indépendante (HCERES).
Il valide 2 ans d'études et 120 crédits ECTS (référence européenne) après un diplôme de premier cycle conférant 180 crédits ECTS. Le D.N.M. valide donc 5 années d'études post-bac et l'obtention de 300 crédits ECTS.
Il s'inscrit dans le schéma LMD défini par le processus de Bologne.
Le diplôme national de master (D.N.M.) est délivré par les établissements d’enseignement supérieur accrédité par le ministère chargé de l’enseignement supérieur et évalué par une autorité administrative indépendante (HCERES).
Il valide 2 ans d'études et 120 crédits ECTS (référence européenne) après un diplôme de premier cycle conférant 180 crédits ECTS. Le D.N.M. valide donc 5 années d'études post-bac et l'obtention de 300 crédits ECTS.
Il s'inscrit dans le schéma LMD défini par le processus de Bologne.