Le challenge que le lycée Henri Parriat de Montceau-les-Mines tente de relever est exceptionnel à deux points de vue :
- les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) restent en France destinées aux meilleurs élèves des séries générales de bac, en particulier aux titulaires du bac S pour les prépas scientifiques. Des prépas dites "TSI" sont toutefois réservées aux bacheliers de la série technologique STI (sciences et techniques industrielles) qui peuvent tenter des concours d'entrée spécifiques dans les écoles d'ingénieurs.
- Les baccalauréats professionnels, eux, sont normalement faits pour permettre l'entrée sur le marché du travail et ne sont pas taillés pour la poursuite d'études. Cependant, ces dernières années, de plus en plus de bacheliers professionnels poursuivent tout de même en BTS ou, plus rarement, en IUT. L'accès à l'université, quoique possible, leur est en général déconseillé.
C'est dire si les bacheliers professionnels paraissent peu armés pour se frotter au rythme de travail et à l'exigence de classes préparatoires aux grandes écoles. Et pourtant, le lycée de Montceau-les-mines tente l'aventure !
- les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) restent en France destinées aux meilleurs élèves des séries générales de bac, en particulier aux titulaires du bac S pour les prépas scientifiques. Des prépas dites "TSI" sont toutefois réservées aux bacheliers de la série technologique STI (sciences et techniques industrielles) qui peuvent tenter des concours d'entrée spécifiques dans les écoles d'ingénieurs.
- Les baccalauréats professionnels, eux, sont normalement faits pour permettre l'entrée sur le marché du travail et ne sont pas taillés pour la poursuite d'études. Cependant, ces dernières années, de plus en plus de bacheliers professionnels poursuivent tout de même en BTS ou, plus rarement, en IUT. L'accès à l'université, quoique possible, leur est en général déconseillé.
C'est dire si les bacheliers professionnels paraissent peu armés pour se frotter au rythme de travail et à l'exigence de classes préparatoires aux grandes écoles. Et pourtant, le lycée de Montceau-les-mines tente l'aventure !
Trois ans pour préparer les concours
La classe qui va ouvrir au lycée Parriat en septembre 2010 est exclusivement réservée à des bacheliers professionnels. Il s'agit cependant d'une prépa "TSI" du même type que les classes réservées normalement aux bacheliers technologiques STI. Elle donnera en effet accès aux mêmes épreuves de concours en écoles d'ingénieurs : le concours Centrale-Supélec filière TSI (qui ouvre sur une trentaine d'écoles), et le concours commun polytechnique filière TSI (une quarantaine d'écoles).
Pour ces concours, les élèves des filières TSI ne sont donc pas en concurrence avec les bacheliers de série générale, mais il est vrai que les places qui leur sont réservées à l'issue du concours sont fort moins nombreuses.
L'originalité de la nouvelle classe pour bacheliers professionnels est d'ouvrir une voie plus longue et plus adaptée pour préparer les concours : la préparation dure trois ans avec une montée en puissance du niveau dans les matières générales, point faible des bacheliers professionnels. Ainsi, en première année, 6 heures hebdomadaires seront consacrées à la culture générale et au français, et 4 heures à l'anglais. En deuxième et troisième année, le turbo est mis sur les matières scientifiques avec 11h et 10 heures hebdomadaires de maths, 9h et 8 heures de physique-chimie. Les sciences de l'ingénieur, autre point fort de la filière TSI, sont elles de nature à plaire à de bons bacheliers professionnels : elles occuperont 9h et 7h en deuxième et troisième année.
Pour ces concours, les élèves des filières TSI ne sont donc pas en concurrence avec les bacheliers de série générale, mais il est vrai que les places qui leur sont réservées à l'issue du concours sont fort moins nombreuses.
L'originalité de la nouvelle classe pour bacheliers professionnels est d'ouvrir une voie plus longue et plus adaptée pour préparer les concours : la préparation dure trois ans avec une montée en puissance du niveau dans les matières générales, point faible des bacheliers professionnels. Ainsi, en première année, 6 heures hebdomadaires seront consacrées à la culture générale et au français, et 4 heures à l'anglais. En deuxième et troisième année, le turbo est mis sur les matières scientifiques avec 11h et 10 heures hebdomadaires de maths, 9h et 8 heures de physique-chimie. Les sciences de l'ingénieur, autre point fort de la filière TSI, sont elles de nature à plaire à de bons bacheliers professionnels : elles occuperont 9h et 7h en deuxième et troisième année.
Une voie réservée aux très bons bacheliers professionnels
La nouvelle classe prépa est en effet une voie très étroite réservée à des élèves "avec de très bons résultats en enseignement général ou enseignement professionnel" indique la brochure du lycée.
Concrètement, les candidatures sont à déposer selon la procédure habituelle sur le site admission-postbac.fr : un dossier papier avec les bulletins doit ensuite être transmis au lycée qui se chargera de choisir les heureux élus. A ceux que l'aventure pourrait tenter mais qui craindraient de s'y engager, le lycée précise qu'une réorientation reste bien sûr toujours possible au bout d'un an, en BTS ou IUT.
A lire également :
Choisir sa classe prépa scientifique
Concrètement, les candidatures sont à déposer selon la procédure habituelle sur le site admission-postbac.fr : un dossier papier avec les bulletins doit ensuite être transmis au lycée qui se chargera de choisir les heureux élus. A ceux que l'aventure pourrait tenter mais qui craindraient de s'y engager, le lycée précise qu'une réorientation reste bien sûr toujours possible au bout d'un an, en BTS ou IUT.
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