Au pays des écoles de commerce, les bachelors sont couramment proposés aux lycéens qui veulent poursuivre leurs études en trois ans après le bac. Très professionnalisants, ils ouvrent en effet la porte du monde du travail sans empêcher des poursuites d'étude en cursus grande école.
Peut-être plus classiques, les écoles d'ingénieurs françaises n'en sont pas encore là. Mais les choses bougent. La preuve avec le lancement à la rentrée 2016 par l'une d'entre elles, l'ESEO, d'un bachelor "Solutions numériques connectés" : un diplôme de niveau bac+3 que l'on peut préparer après un bac S, STI2D, STL ou ES spécialité maths.
Peut-être plus classiques, les écoles d'ingénieurs françaises n'en sont pas encore là. Mais les choses bougent. La preuve avec le lancement à la rentrée 2016 par l'une d'entre elles, l'ESEO, d'un bachelor "Solutions numériques connectés" : un diplôme de niveau bac+3 que l'on peut préparer après un bac S, STI2D, STL ou ES spécialité maths.
Un nouvel échelon de formation
Ce bachelor ne conférera bien sûr pas le titre d'ingénieur, toujours réservé aux diplômés du cursus grande école (accessible notamment via le concours postbac Puissance 11).
Equivalent à 180 crédits ECTS, il veut permettre une entrée rapide dans le monde du travail à bac+3, un niveau de diplôme pour lequel les entreprises manquent de candidats, surtout dans le secteur en pleine expansion du numérique : "Le bachelor est un nouvel échelon qui formera un type de profil situé entre le technicien et l'ingénieur, ce dernier étant parfois surqualifié au regard des besoins des entreprises. Il sera en quelque sorte un technicien supérieur-supérieur", explique Olivier Paillet, directeur du groupe ESEO.
Autre avantage du nouveau bachelor, il offrira aussi la possibilité aux meilleurs diplômés qui voudraient poursuivre des études de postuler dans une spécialité du cursus ingénieur de l'ESEO par la voie des admissions parallèles comme le font déjà les titulaires de BTS, DUT ou licence.
Equivalent à 180 crédits ECTS, il veut permettre une entrée rapide dans le monde du travail à bac+3, un niveau de diplôme pour lequel les entreprises manquent de candidats, surtout dans le secteur en pleine expansion du numérique : "Le bachelor est un nouvel échelon qui formera un type de profil situé entre le technicien et l'ingénieur, ce dernier étant parfois surqualifié au regard des besoins des entreprises. Il sera en quelque sorte un technicien supérieur-supérieur", explique Olivier Paillet, directeur du groupe ESEO.
Autre avantage du nouveau bachelor, il offrira aussi la possibilité aux meilleurs diplômés qui voudraient poursuivre des études de postuler dans une spécialité du cursus ingénieur de l'ESEO par la voie des admissions parallèles comme le font déjà les titulaires de BTS, DUT ou licence.
Sur les traces du bachelor de technologie des Arts et Métiers
L'ESEO est en fait la deuxième école d'ingénieurs à lancer un bachelor. A la rentrée 2014, les Arts et Métiers Paristech avaient surpris en créant leur bachelor de technologie, une formation postbac en trois ans réservée aux bacheliers STI2D. L'initiative innovait d'autant plus que cette grande école réputée ne recrute, elle, qu'à bac+2.
Le bachelor des Arts veut là encore répondre à la demande de techniciens du monde industriel. Il veut compléter la filière de formation technologique en France. Il est professionnalisant et conduit à l'emploi, mais peut aussi permettre aux meilleurs étudiants d'accéder au cursus ingénieur, un nouveau concours ayant été créé à cet effet.
A la suite de cette initiative, plusieurs écoles d'ingénieurs ont commencé à travailler sur un projet de bachelor préparant au métier "d'assistant ingénieur". Mals l'ESEO est la seule ayant annoncé un cursus pour la rentrée 2016 après le bachelor de technologie des Arts et Métiers.
L'ESEO est en fait la deuxième école d'ingénieurs à lancer un bachelor. A la rentrée 2014, les Arts et Métiers Paristech avaient surpris en créant leur bachelor de technologie, une formation postbac en trois ans réservée aux bacheliers STI2D. L'initiative innovait d'autant plus que cette grande école réputée ne recrute, elle, qu'à bac+2.
Le bachelor des Arts veut là encore répondre à la demande de techniciens du monde industriel. Il veut compléter la filière de formation technologique en France. Il est professionnalisant et conduit à l'emploi, mais peut aussi permettre aux meilleurs étudiants d'accéder au cursus ingénieur, un nouveau concours ayant été créé à cet effet.
A la suite de cette initiative, plusieurs écoles d'ingénieurs ont commencé à travailler sur un projet de bachelor préparant au métier "d'assistant ingénieur". Mals l'ESEO est la seule ayant annoncé un cursus pour la rentrée 2016 après le bachelor de technologie des Arts et Métiers.
Une réponse à la demande des entreprises du numérique
Le fait est que l'ESEO fait partie des écoles d'ingénieurs ouvrant sur les métiers du numérique et de l'informatique, un secteur en forte croissance qui manque de compétences.
"C'est surtout la demande des entreprises qui nous a poussés à ouvrir cette formation postbac en trois ans, souligne Mohamed Ramdani, directeur des programmes de l'ESEO. Elles ont besoin de professionnels pour faire face à la demande croissante du marché des objets et des systèmes connectés".
Les diplômés du bachelor ESEO pourront par exemple prétendre au poste de concepteur d'objets connectés, de chef de projet innovation, développeur d'applications mobiles, architecte de solutions convergentes, ou encore créer leur propre start-up.
La formation veut en effet allier les compétences technologiques et managériales, stages en entreprise et gestion de projets : elle bénéficiera sur ce point du savoir-faire de l'école d'ingénieurs, un atout par rapport aux formations plus classiques de technicien supérieur.
"C'est surtout la demande des entreprises qui nous a poussés à ouvrir cette formation postbac en trois ans, souligne Mohamed Ramdani, directeur des programmes de l'ESEO. Elles ont besoin de professionnels pour faire face à la demande croissante du marché des objets et des systèmes connectés".
Les diplômés du bachelor ESEO pourront par exemple prétendre au poste de concepteur d'objets connectés, de chef de projet innovation, développeur d'applications mobiles, architecte de solutions convergentes, ou encore créer leur propre start-up.
La formation veut en effet allier les compétences technologiques et managériales, stages en entreprise et gestion de projets : elle bénéficiera sur ce point du savoir-faire de l'école d'ingénieurs, un atout par rapport aux formations plus classiques de technicien supérieur.
Comment postuler ?
Cela vous tente ? N'hésitez pas à participer aux journées portes ouvertes ou à envoyer un mail pour vous renseigner.
- Le bachelor est proposé en 2016-2017 sur le campus de Paris-St Cloud et d'Angers.
- Les candidatures ne se font pas encore sur Admission postbac (APB) : pour postuler, il faut télécharger un dossier de candidature sur le site de l'ESEO (www.eseo.fr) et le rendre rempli avant le 31 mai 2016. Evitez le dernier moment : les avis de vos enseignants sont requis.
- Les résultats d'admission sont publiés le 8 juin 2016.
- Le bachelor est proposé en 2016-2017 sur le campus de Paris-St Cloud et d'Angers.
- Les candidatures ne se font pas encore sur Admission postbac (APB) : pour postuler, il faut télécharger un dossier de candidature sur le site de l'ESEO (www.eseo.fr) et le rendre rempli avant le 31 mai 2016. Evitez le dernier moment : les avis de vos enseignants sont requis.
- Les résultats d'admission sont publiés le 8 juin 2016.