A l'occasion du Salon européen de l'éducation à Paris, l'Onisep, en partenariat avec la MAIF et la MGEN, publie les résultats d’une étude qui cherche à cerner l'état d’esprit des lycéens face à leurs choix d’orientation. Loin des idées reçues, cette enquête révèle une attitude "mature et réfléchie" des jeunes, indique l'Onisep.
En effet, 95% des lycéens ont déjà réfléchi à leur orientation et 58% en ont même une idée assez précise.
Lorsqu'ils pensent à leur avenir, les lycéens l'envisagent plutôt sous l’angle métier (57%) que sous celui des études (43%). Spontanément, ils parlent "travail", "métier". On ne peut que s'en féliciter tant le fait d'avoir un projet professionnel est un moteur qui donne à la fois une motivation et un sens aux études. Ce qui n'empêchera pas d'ailleurs de faire évoluer son projet en fonction des expériences et des opportunités, ainsi que des réussites ou des échecs.
A l'inverse, les étudiants qui choisissent d'abord des études, sans aucune idée de débouchés professionnels possibles, viennent souvent grossir les bataillons de jeunes démotivés qui jettent l'éponde après quelques semaines de fac ou d'école.
En effet, 95% des lycéens ont déjà réfléchi à leur orientation et 58% en ont même une idée assez précise.
Lorsqu'ils pensent à leur avenir, les lycéens l'envisagent plutôt sous l’angle métier (57%) que sous celui des études (43%). Spontanément, ils parlent "travail", "métier". On ne peut que s'en féliciter tant le fait d'avoir un projet professionnel est un moteur qui donne à la fois une motivation et un sens aux études. Ce qui n'empêchera pas d'ailleurs de faire évoluer son projet en fonction des expériences et des opportunités, ainsi que des réussites ou des échecs.
A l'inverse, les étudiants qui choisissent d'abord des études, sans aucune idée de débouchés professionnels possibles, viennent souvent grossir les bataillons de jeunes démotivés qui jettent l'éponde après quelques semaines de fac ou d'école.
Succès des formations courtes plutôt spécialisées
72% d'entre eux ont une idée précise de la formation qu'ils veulent suivre et 64% privilégient une formation plutôt spécialisée permettant de trouver un métier rapidement. Làencore, le climat économique morose et le haut niveau de chômage jouent sûrement sur ces choix. On y lit le fort succès des BTS et des DUT, formations courtes en deux ans après le bac, qui permettent soit l'insertion professionnelle soit la poursuite des études.
Les lycéens sont également une majorité à avoir une idée précise du métier qu’ils souhaiteraient exercer (73%). Ils estiment que ce métier devra avant tout leur permettre de s’épanouir tout en leur assurant une bonne rémunération (54%). Peu de surprise là-dessus, ces motivations d'avenir étant assez banales et stables depuis des années.
De même, on note que les métiers de la santé et du social attirent près du quart des lycéens, surtout les filles (35%), alors que les métiers de l’informatique et des télécoms séduisent surtout les garçons (21%). Là encore, on voit que l'image traditionnelle des métiers reste déterminante, ce qui montre bien les limites de l'information ; si les jeunes étaient cohérents avec eux-mêmes, ils devraient privilégier davantage, surtout les filles, les métiers techniques et scientifiques, notamment ceux des nouvelles technologies, les plus aptes sans doute à leur assurer ce qu'ils recherchent : débouchés assurés et bonne rémunération.
Les lycéens sont également une majorité à avoir une idée précise du métier qu’ils souhaiteraient exercer (73%). Ils estiment que ce métier devra avant tout leur permettre de s’épanouir tout en leur assurant une bonne rémunération (54%). Peu de surprise là-dessus, ces motivations d'avenir étant assez banales et stables depuis des années.
De même, on note que les métiers de la santé et du social attirent près du quart des lycéens, surtout les filles (35%), alors que les métiers de l’informatique et des télécoms séduisent surtout les garçons (21%). Là encore, on voit que l'image traditionnelle des métiers reste déterminante, ce qui montre bien les limites de l'information ; si les jeunes étaient cohérents avec eux-mêmes, ils devraient privilégier davantage, surtout les filles, les métiers techniques et scientifiques, notamment ceux des nouvelles technologies, les plus aptes sans doute à leur assurer ce qu'ils recherchent : débouchés assurés et bonne rémunération.
Les parents, premiers ''conseillers d'orientation''
Pourtant, face à leurs choix d’orientation, les lycéens se considèrent plutôt aidés (57%) et bien informés (59%).
Les parents apparaissent comme leur principal appui (67%) ce qui souligne l'importance pour des derniers de mieux s'informer et de savoir accompagner de façon juste leur adolescent sans en faire trop ni trop peu (lire : Aider son fils ou sa fille à choisir son orientation ).
Les informations disponibles dans les lycées ou sur internet arrivent en deuxième position (32%). Les enseignants (28%), les conseillers d’orientation psychologues (20%) jouent un véritable rôle dans l’accompagnement des élèves.
On pourrait penser l'université totalement disqualifiée par les attentes très professionnalisantes des lycéens, mais non : 68% des lycéens ont une image positive de l'université. Toutefois les résultats de ce sondage ne font que souligner l'importance pour elle de préparer à une véritable insertion professionnelle (une de ses nouvelles missions depuis la réforme des universités de 2008). Des formations de type licence professionnelle (bac+3), en plein développement, témoignent d'ailleurs de sa métamorphose, même s'il lui reste beaucoup de progrès à faire.
- Enquête réalisée par Harris Interactive par Internet du 4 au 14 novembre 2011 sur un échantillon de 500 lycéens, représentatifs de la population française lycéenne.
Lire aussi :
Notre rubrique Orientation
Orientation postbac : comment s'organiser et faire les bons choix
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