D'après une étude réalisée en février 2013 par le cabinet de recrutement Florian Mantione Institut, 33% des candidats à un emploi s'attribuent souvent ou toujours un faux diplôme.
Un problème que veut résoudre la certification numérique des diplômes déjà mise en place par HEC, Sciences Po Paris, Mines-Télécom ou encore l'INSEAD.
Or la Conférence des grandes écoles (CGE) a annoncé le 1er septembre avoir adopté la solution Smart Certificate™ développée par la société CVTrust, qui permet de gérer et d'émettre des certificats de formation en format digital.
Les 215 écoles membres de la CGE pourront ainsi concevoir la maquette de leur diplôme, mais aussi accéder aux templates de certificats dédiés aux formations accréditées par la CGE (Mastères spécialisés, Masters of Sciences et BADGE) et générer leurs attestations.
Un problème que veut résoudre la certification numérique des diplômes déjà mise en place par HEC, Sciences Po Paris, Mines-Télécom ou encore l'INSEAD.
Or la Conférence des grandes écoles (CGE) a annoncé le 1er septembre avoir adopté la solution Smart Certificate™ développée par la société CVTrust, qui permet de gérer et d'émettre des certificats de formation en format digital.
Les 215 écoles membres de la CGE pourront ainsi concevoir la maquette de leur diplôme, mais aussi accéder aux templates de certificats dédiés aux formations accréditées par la CGE (Mastères spécialisés, Masters of Sciences et BADGE) et générer leurs attestations.
Comment ça marche ?
En rentrant dans son espace personnel sur le site de l'école, l'étudiant diplômé d'une formation pourra en un clic obtenir le document certifiant qu'il détient bien ce diplôme.
Il pourra l'imprimer s'il le souhaite, mais pourra surtout le partager sur les réseaux sociaux professionnels, son CV 2.O, etc. Un employeur pourra, à son tour, en vérifier l’authenticité en consultant, en un tour de main, la version originale.
Pour les écoles, la solution numérique réduit de 90% les coûts d'administration que représentaient l'impression, l'envoi, l'archivage et la réédition des diplômes. Pour les réseaux d'anciens (alumni), elle favorise le réseautage, chaque accréditation numérique permettant le suivi du diplômé.
Mais surtout : la certification numérique va fortifier la confiance des recruteurs et des entreprises et en cela renforcer la valeur des diplômes.
Il pourra l'imprimer s'il le souhaite, mais pourra surtout le partager sur les réseaux sociaux professionnels, son CV 2.O, etc. Un employeur pourra, à son tour, en vérifier l’authenticité en consultant, en un tour de main, la version originale.
Pour les écoles, la solution numérique réduit de 90% les coûts d'administration que représentaient l'impression, l'envoi, l'archivage et la réédition des diplômes. Pour les réseaux d'anciens (alumni), elle favorise le réseautage, chaque accréditation numérique permettant le suivi du diplômé.
Mais surtout : la certification numérique va fortifier la confiance des recruteurs et des entreprises et en cela renforcer la valeur des diplômes.
L'académie de Versailles pionnière pour le bac sous format numérique
Dans l'enseignement secondaire, la solution Smart Certificate™ pourrait aussi avoir un bel avenir pour les 800 000 lycéens décrochant leur bac chaque année.
L'académie de Versailles l'a testée dès 2014 dans deux établissements-pilotes, le lycée international de Saint-Germain-en-Laye et le lycée Parc-de-Vilgénis à Massy. Près de 30% des lycéens ont accepté cette offre dès le premier envoi du lien d’inscription.
En 2015, la possibilité d'obtenir son diplôme en format numérique a été étendue à 38 établissements, et cela pour le bac et le BTS. Et le recteur de l'académie, Pierre-Yves Duwoye, compte bien la généraliser à terme.
"Je suis intimement convaincu que la certification digitale constitue une étape décisive et obligée vers la numérisation de l’enseignement au service de l'écosystème formateur-apprenants-recruteurs", explique-t-il.
L'académie de Versailles l'a testée dès 2014 dans deux établissements-pilotes, le lycée international de Saint-Germain-en-Laye et le lycée Parc-de-Vilgénis à Massy. Près de 30% des lycéens ont accepté cette offre dès le premier envoi du lien d’inscription.
En 2015, la possibilité d'obtenir son diplôme en format numérique a été étendue à 38 établissements, et cela pour le bac et le BTS. Et le recteur de l'académie, Pierre-Yves Duwoye, compte bien la généraliser à terme.
"Je suis intimement convaincu que la certification digitale constitue une étape décisive et obligée vers la numérisation de l’enseignement au service de l'écosystème formateur-apprenants-recruteurs", explique-t-il.
Vers une généralisation des diplômes numériques
La certification numérique des diplômes pourrait bien se répandre à terme dans tout l'enseignement secondaire et supérieur.
Les diplômés pourraient ainsi au cours de leur scolarité stocker tous leurs diplômes et certifications dans un portfolio électronique qui pourrait être partagé aisément avec des recruteurs ou des écoles sur les réseaux sociaux.
La solution de la société CVTrust permet en effet à tout organisme de formation de concevoir, de mettre en page et d'émettre des attestations, qu'il s'agisse de diplômes de fin d'étude, de bulletins de notes, de badges ou encore de lettres d'attestation.
Les diplômés pourraient ainsi au cours de leur scolarité stocker tous leurs diplômes et certifications dans un portfolio électronique qui pourrait être partagé aisément avec des recruteurs ou des écoles sur les réseaux sociaux.
La solution de la société CVTrust permet en effet à tout organisme de formation de concevoir, de mettre en page et d'émettre des attestations, qu'il s'agisse de diplômes de fin d'étude, de bulletins de notes, de badges ou encore de lettres d'attestation.
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