Ruines de l'école secondaire de Chibok où étudiaient les filles enlevées. Photo : Rapport d'Amnesty International
Il y a un an tout juste, le 14 avril 2014, on apprenait le rapt de 276 lycéennes nigérianes enlevées à Chibok, dans le nord-est du pays, alors qu'elles passaient un examen dans leur lycée.
Quelques jours plus tard, le groupe islamiste armé Boko Haram, qui terrorise le nord du pays, revendiquait l'enlèvement via une vidéo où l'on voyait les lycéennes de Chibok toutes voilées. Boko Haram précisait "qu'elles avaient été converties à l'islam" car il s'agissait de jeunes filles chrétiennes. Il réclamait aussi au gouvernement nigérian la libération de certains prisonniers en échange de celle des lycéennes.
Las. Un plus tard, non seulement les lycéennes n'ont pas été libérées, mais on n'a aucune nouvelles d'elles, et cela malgré la mobilisation internationale des gouvernement et des citoyens via la campagne #BringBackOurGirls.
Quelques jours plus tard, le groupe islamiste armé Boko Haram, qui terrorise le nord du pays, revendiquait l'enlèvement via une vidéo où l'on voyait les lycéennes de Chibok toutes voilées. Boko Haram précisait "qu'elles avaient été converties à l'islam" car il s'agissait de jeunes filles chrétiennes. Il réclamait aussi au gouvernement nigérian la libération de certains prisonniers en échange de celle des lycéennes.
Las. Un plus tard, non seulement les lycéennes n'ont pas été libérées, mais on n'a aucune nouvelles d'elles, et cela malgré la mobilisation internationale des gouvernement et des citoyens via la campagne #BringBackOurGirls.
Une cinquantaine de filles ont pu s'échapper
On a tout de même une idée de ce qu'elles ont pu devenir via les récits de filles ayant pu s'échapper, environ une cinquantaine. Leur sort semble terrible : toutes sont manifestement violées et mariées de force à des combattants.
Certaines seraient formées à manier les armes, à attaquer les villages (souvent les leurs) et à tuer ! Celles qui refusent de se soumettre seraient tout simplement tuées.
L'ONG Amnesty Internation a ainsi recueilli près de 200 témoignages sur place, dont 28 émanent de fugitives. Elle vient de publier un rapport (en anglais) intitulé "Notre métier est d'abattre, de massacrer et de tuer. Boko Haram fait régner la terreur ". Cette enquête recense les crimes commis par Boko Haram.
La vidéo réalisée par Amnesty International résume ce rapport
Certaines seraient formées à manier les armes, à attaquer les villages (souvent les leurs) et à tuer ! Celles qui refusent de se soumettre seraient tout simplement tuées.
L'ONG Amnesty Internation a ainsi recueilli près de 200 témoignages sur place, dont 28 émanent de fugitives. Elle vient de publier un rapport (en anglais) intitulé "Notre métier est d'abattre, de massacrer et de tuer. Boko Haram fait régner la terreur ". Cette enquête recense les crimes commis par Boko Haram.
La vidéo réalisée par Amnesty International résume ce rapport
Bien d'autres femmes enlevées par Boko Haram
Comme l'établit Amnesty International, l'enlèvement des lycéennes de Chibok n'est hélas qu'un acte de plus dans une longue liste de crimes et de violences.
Près de 2000 femmes, enlevées lors des attaques de villages ou des rapts, seraient captives du mouvement islamiste. Une trentaine d'adolescents nigérians, garçons et filles, ont aussi été enlevés en octobre 2014.
Malgré les manifestations de la population, le gouvernement nigérian a été impuissant jusque-là à combattre Boko Haram. L'élection d'un nouveau président en mars 2015, Muhammadu Buhari, soulève beaucoup d'espoir.
Près de 2000 femmes, enlevées lors des attaques de villages ou des rapts, seraient captives du mouvement islamiste. Une trentaine d'adolescents nigérians, garçons et filles, ont aussi été enlevés en octobre 2014.
Malgré les manifestations de la population, le gouvernement nigérian a été impuissant jusque-là à combattre Boko Haram. L'élection d'un nouveau président en mars 2015, Muhammadu Buhari, soulève beaucoup d'espoir.