La suppression de cette fameuse carte scolaire n'est pas une surprise puisque le candidat Nicolas Sarkozy l'avait annoncée durant la campagne. D'autres candidats, comme Ségolène Royal, avaient aussi défendu la nécessité de l'assouplir, pour que tous les enfants d'un quartier défarisé ne se retrouvent pas dans la même école.
D'autres, comme François Bayrou s'y étaient farouchement opposés (lire notre article à ce sujet).
Interrogé dimanche à ce sujet par France Info, Xavier Darcos a déclaré qu'"à moyen terme il fallait supprimer (la carte scolaire)" mais qu'"on ne pouvait pas régler une question aussi complexe du jour au lendemain puisque les élèves étaient pratiquement déjà affectés pour la rentrée prochaine".
D'autres, comme François Bayrou s'y étaient farouchement opposés (lire notre article à ce sujet).
Interrogé dimanche à ce sujet par France Info, Xavier Darcos a déclaré qu'"à moyen terme il fallait supprimer (la carte scolaire)" mais qu'"on ne pouvait pas régler une question aussi complexe du jour au lendemain puisque les élèves étaient pratiquement déjà affectés pour la rentrée prochaine".
Vers une suppression en 2008
"Notre but n'est pas de faire le grand marché libéral de l'école, c'est de faire en sorte que le système soit juste", a encore déclaré M. Darcos qui va donc, dès la rentrée prochaine, assouplir la carte scolaire de l'ordre de 10 ou 20 % des affectations, pour aboutir à sa suppression dès 2008.
Selon l'entourage du ministre contacté lundi, Xavier Darcos "souhaite (dès la rentrée prochaine) explorer toutes les pistes possibles et réalistes pour commencer à donner aux familles le droit de choisir l'établissement scolaire de leurs enfants".
"Ce sera un changement profond", a précisé le ministère car "désormais ce sera aux établissements scolaires de veiller à une diversification sociale et géographique de leurs effectifs".
Selon l'entourage du ministre contacté lundi, Xavier Darcos "souhaite (dès la rentrée prochaine) explorer toutes les pistes possibles et réalistes pour commencer à donner aux familles le droit de choisir l'établissement scolaire de leurs enfants".
"Ce sera un changement profond", a précisé le ministère car "désormais ce sera aux établissements scolaires de veiller à une diversification sociale et géographique de leurs effectifs".
Suprression de la carte scolaire : liberté pour les parents ou dérive vers la loi du plus riche ?
La présidente du syndicat lycéen UNL, Floréale Mangin, s'est inquiétée du projet du nouveau ministre de l'Education de supprimer la carte scolaire, en redoutant que cette réforme soit une "porte ouverte à la loi du plus fort et du plus riche".
"L'idée d'une suppression de la carte scolaire (qui scolarise les enfants dans les écoles et collèges de leurs quartiers) nous inquiète car ce sera la porte ouverte aux dérives et à loi du plus fort et du plus riche", a déclaré lundi à l'AFP Floréale Mangin. Elle espère que le ministre "va consulter les organisations syndicales avant de prendre ces mesures pour la carte scolaire" et attend d'être reçue par lui.
Le sujet va alimenter bien des débats dans les prochaines semaines. En effet, les avis sont partages : le fait de laisser les parents choisir librement choisir leur école pourrait permettre à des familles plus défavorisées l'inscription dans une école de "meilleur niveau" d'un autre quartier. Mais le feront-elles vraiment ? C'est là toute la question.
"L'idée d'une suppression de la carte scolaire (qui scolarise les enfants dans les écoles et collèges de leurs quartiers) nous inquiète car ce sera la porte ouverte aux dérives et à loi du plus fort et du plus riche", a déclaré lundi à l'AFP Floréale Mangin. Elle espère que le ministre "va consulter les organisations syndicales avant de prendre ces mesures pour la carte scolaire" et attend d'être reçue par lui.
Le sujet va alimenter bien des débats dans les prochaines semaines. En effet, les avis sont partages : le fait de laisser les parents choisir librement choisir leur école pourrait permettre à des familles plus défavorisées l'inscription dans une école de "meilleur niveau" d'un autre quartier. Mais le feront-elles vraiment ? C'est là toute la question.