En 2015, le Prix Goncourt des lycéens n'a pu être remis comme chaque année fin novembre, quelques jours après l'autre Goncourt. Les attentats du 13 novembre ont en effet obligé les organisateurs, la Fnac et l'Education nationale, à repousser la traditionnelle réunion du jury.
C'est donc le mardi 1er décembre que les 13 lycéens membres du jury national se sont réunis à Rennes pour débattre et attribuer leur Prix, fruit d'une longue sélection opérée en région par environ 2000 jeunes issus de 53 lycées parmi 14 romans.
C'est donc le mardi 1er décembre que les 13 lycéens membres du jury national se sont réunis à Rennes pour débattre et attribuer leur Prix, fruit d'une longue sélection opérée en région par environ 2000 jeunes issus de 53 lycées parmi 14 romans.
Quand la frontière entre réel et fiction se trouble
And the winner is... Delphine de Vigan, auteur de "D'après une histoire vraie". La romancière n'est pas vraiment une débutante puisqu'elle a déjà obtenu le Prix Renaudot pour ce roman qui s'est vendu jusqu'à maintenant à 200 000 exemplaires. Mais les lycéens ne sont-ils pas libres, après tout, de choisir le roman qui les a réellement séduits.
Or d'après les propos du président du jury, les lycéens ont aimé la façon dont fiction et réalité se mêlent dans l'ouvrage de Delphine de Vigan. Une romancière en panne d'inspiration après un best-seller fait une rencontre étrange... Une certaine L. entre dans sa vie et finit par l'envahir de façon inquiétante.
Pour en savoir plus sur ce roman, vous pouvez visionner cette interview de Delphine de Vigan réalisée sur France Info à la sortie du livre.
Or d'après les propos du président du jury, les lycéens ont aimé la façon dont fiction et réalité se mêlent dans l'ouvrage de Delphine de Vigan. Une romancière en panne d'inspiration après un best-seller fait une rencontre étrange... Une certaine L. entre dans sa vie et finit par l'envahir de façon inquiétante.
Pour en savoir plus sur ce roman, vous pouvez visionner cette interview de Delphine de Vigan réalisée sur France Info à la sortie du livre.
Une romancière en résonance avec l'adolescence
Delphine de Vigan s'est dite étonnée mais ravie d'avoir été distinguée par les lycéens pour ce 28ème Prix Goncourt des lycéens.
Son histoire elle-même a de nombreuses résonances avec l'adolescence. Elle a commencé à écrire à 12 ans un journal intime qu'elle a tenu durant des années. Son premier roman, Jours sans faim, paru en 2001, est autobiographique : elle y raconte son combat victorieux contre l'anorexie. En 2007, elle a publié No et moi qui raconte l'histoire d'une adolescente surdouée qui aide une SDF.
Ensuite les romans et les succès se sont suivis : Heures souterraines et surtout Rien ne s'oppose à la nuit en 2011, où elle raconte l'histoire de sa mère, Lucile, atteinte de trouble bipolaire.
Ce best-seller avait déjà obtenu de nombreux prix dont le prix Renaudot des lycéens. Depuis 4 ans, la romancière n'avait rien publié... D'où le suspense lorsqu'on débute la lecture de D'après une histoire vraie mettant en scène une romancière en mal d'inspiration. Une véritable histoire vraie ?
En 2014, les lycéens avaient décerné leur prix à David Foenkinos pour "Charlotte".
Son histoire elle-même a de nombreuses résonances avec l'adolescence. Elle a commencé à écrire à 12 ans un journal intime qu'elle a tenu durant des années. Son premier roman, Jours sans faim, paru en 2001, est autobiographique : elle y raconte son combat victorieux contre l'anorexie. En 2007, elle a publié No et moi qui raconte l'histoire d'une adolescente surdouée qui aide une SDF.
Ensuite les romans et les succès se sont suivis : Heures souterraines et surtout Rien ne s'oppose à la nuit en 2011, où elle raconte l'histoire de sa mère, Lucile, atteinte de trouble bipolaire.
Ce best-seller avait déjà obtenu de nombreux prix dont le prix Renaudot des lycéens. Depuis 4 ans, la romancière n'avait rien publié... D'où le suspense lorsqu'on débute la lecture de D'après une histoire vraie mettant en scène une romancière en mal d'inspiration. Une véritable histoire vraie ?
En 2014, les lycéens avaient décerné leur prix à David Foenkinos pour "Charlotte".