Si l'on a célébré en grande pompe les 70 ans du débarquement du 6 juin 1944, il ne faut pas oublier que celui-ci a marqué le début de violents combats pour chasser les soldats nazis du territoire français occupé depuis 1940. Et cela prend tout l'été 44, au prix de bien des pertes militaires et civiles : plusieurs villes normandes sont totalement détruites par les bombardements alliés qui cherchent à couper la retraite des divisions allemandes.
Mais l'opération Overlord progresse inexorablement vers l'Est. Son objectif est d'atteindre le plus vite possible la frontière allemande et de frapper les usines de la Ruhr, pour abattre la puissance de feu d'Hitler. Paris ? Ce n'est pas un objectif stratégique pour les généraux anglais et américains. "Paris était juste une tache d'encre sur nos cartes", écrira dans ses mémoires le général Bradley qui pensait entrer dans la capitale française seulement en octobre 44.
Ce n'est bien sûr pas l'avis des Français et notamment du général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la France libre, qui pense que la libération de Paris marquera une étape symbolique importante.
De Gaulle va donc forcer la main de ses alliés américains... Les résistants français des FFI (Forces françaises de l'intérieur) eux, sont impatients d'en découdre Le 18 août, le chef des FFI de Paris, donne donc le coup d'envoi de l'insurrection. Les résistants dressent des barricades, de violents combats commencent entre des résistants faiblement armés et 20 000 soldats allemands équipés de chars et soutenus par l'aviation.
Du débarquement à la libération de Paris : retour en images
Mais l'opération Overlord progresse inexorablement vers l'Est. Son objectif est d'atteindre le plus vite possible la frontière allemande et de frapper les usines de la Ruhr, pour abattre la puissance de feu d'Hitler. Paris ? Ce n'est pas un objectif stratégique pour les généraux anglais et américains. "Paris était juste une tache d'encre sur nos cartes", écrira dans ses mémoires le général Bradley qui pensait entrer dans la capitale française seulement en octobre 44.
Ce n'est bien sûr pas l'avis des Français et notamment du général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la France libre, qui pense que la libération de Paris marquera une étape symbolique importante.
De Gaulle va donc forcer la main de ses alliés américains... Les résistants français des FFI (Forces françaises de l'intérieur) eux, sont impatients d'en découdre Le 18 août, le chef des FFI de Paris, donne donc le coup d'envoi de l'insurrection. Les résistants dressent des barricades, de violents combats commencent entre des résistants faiblement armés et 20 000 soldats allemands équipés de chars et soutenus par l'aviation.
Du débarquement à la libération de Paris : retour en images
Hitler avait donné l'ordre de brûler Paris !
Le moment est dramatique car à la faiblesse des résistants s'ajoute la menace des sombres projets d'Hitler. Celui-ci avait en effet donné l'ordre de détruire tous les ponts et les monuments de Paris, et de combattre impitoyablement toute insurrection, pour faire de Paris un "Stalingrad" !
Heureusement, il n'en sera rien. Conscient de la situation militaire, le général allemand von Choltitz refusera de brûler Paris.
Le général de Gaulle, lui, insiste auprès des Américains pour que ce soit la 2ème Division blindée (DB) qui marche sur Paris : il s'agit de troupes françaises dirigées par le général Leclerc. De Gaulle veut que la capitale de la France soit libérée par l'action conjointe des Forces françaises libres et des résistants.
Le général Eisenhower finit par accepter que la 2ème DB, avec la 4ème division américaine, foncent sur Paris. Le 23 août, le général Leclerc envoie un premier détachement. Le 24 août, il entre le premier à la tête de son escadron par la porte de Gentilly pour gagner ensuite l'Hôtel de Ville. Surpris, les Parisiens l'acclament. Pourtant, les combats se poursuivent.
Le 25 août, le général von Choltitz est arrêté et signe la capitulation avec le général Leclerc.
Heureusement, il n'en sera rien. Conscient de la situation militaire, le général allemand von Choltitz refusera de brûler Paris.
Le général de Gaulle, lui, insiste auprès des Américains pour que ce soit la 2ème Division blindée (DB) qui marche sur Paris : il s'agit de troupes françaises dirigées par le général Leclerc. De Gaulle veut que la capitale de la France soit libérée par l'action conjointe des Forces françaises libres et des résistants.
Le général Eisenhower finit par accepter que la 2ème DB, avec la 4ème division américaine, foncent sur Paris. Le 23 août, le général Leclerc envoie un premier détachement. Le 24 août, il entre le premier à la tête de son escadron par la porte de Gentilly pour gagner ensuite l'Hôtel de Ville. Surpris, les Parisiens l'acclament. Pourtant, les combats se poursuivent.
Le 25 août, le général von Choltitz est arrêté et signe la capitulation avec le général Leclerc.
"Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !".
En fin de journée, le général de Gaulle arrive à Paris. A l'Hôtel de Ville, il prononce un discours dont un extrait est resté célèbre :"Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !"
Le 26, il descend les Champs-élysées avec les membres du gouvernement, du Conseil national de la résistance
Le 26, il descend les Champs-élysées avec les membres du gouvernement, du Conseil national de la résistance
A la télévision, une soirée événementielle sur France 3
Lundi 25 août, de 19h à 23h45, France 3 consacre toute une soirée à la libération de Paris en direct du parvis de l’Hôtel de Ville, en lien avec le spectacle événementiel imaginé par la Mairie de Paris.
Le programme de la soirée :
- le 19/20 : édition spéciale de France 3 Ile de France en direct de l'Hôtel de Ville.
- 20H45 : documentaire inédit : "Ils ont libéré Paris" de Serge Sampigny, avec des témoignages inédits et des archives rares, partiellement colorisées et développées en haute définition. (le DVD "Ils ont libéré Paris", édité par France Télévisions Distribution, sera bientôt disponible).
- 22h25 : "Paris célèbre sa libération, spectacle vidéo monumental" : Retransmission du spectacle offert aux Parisiens avant le bal populaire, une création son et lumière inédite sur la façade de l’Hôtel de Ville. Ce spectaculaire vidéo-mapping fera revivre aux spectateurs et téléspectateurs les grands moments de la Libération de Paris et les entraînera dans un voyage entre le Paris d'hier et d'aujourd'hui.
- 22h45 : édition spéciale du Grand Soir/3, en direct de hôtel de Ville. En compagnie d’invités, Jean-Pierre Azéma, historien, et de grands témoins comme Cécile Rol-Tanguy, agente de liaison de la Résistance et veuve du Colonel Henri Rol-Tanguy, chef des FFI d’Île-de-France.
Le programme de la soirée :
- le 19/20 : édition spéciale de France 3 Ile de France en direct de l'Hôtel de Ville.
- 20H45 : documentaire inédit : "Ils ont libéré Paris" de Serge Sampigny, avec des témoignages inédits et des archives rares, partiellement colorisées et développées en haute définition. (le DVD "Ils ont libéré Paris", édité par France Télévisions Distribution, sera bientôt disponible).
- 22h25 : "Paris célèbre sa libération, spectacle vidéo monumental" : Retransmission du spectacle offert aux Parisiens avant le bal populaire, une création son et lumière inédite sur la façade de l’Hôtel de Ville. Ce spectaculaire vidéo-mapping fera revivre aux spectateurs et téléspectateurs les grands moments de la Libération de Paris et les entraînera dans un voyage entre le Paris d'hier et d'aujourd'hui.
- 22h45 : édition spéciale du Grand Soir/3, en direct de hôtel de Ville. En compagnie d’invités, Jean-Pierre Azéma, historien, et de grands témoins comme Cécile Rol-Tanguy, agente de liaison de la Résistance et veuve du Colonel Henri Rol-Tanguy, chef des FFI d’Île-de-France.
A visiter, à voir pour en savoir plus
Libération de Paris, l'exposition à l'Hôtel de Ville,
L'Hôtel de Ville consacre une exposition à la Libération de Paris, à l'occasion du 70e anniversaire de l'événement : entre photos, articles de presse, films d'époque, l'exposition nous fait revivre la folle semaine d'août 1944, faite de tensions et d'émotions !
Paris libéré, l'exposition au Musée Carnavalet,
A l'occasion du 70e anniversaire de la Libération de Paris, le Musée Carnavalet propose de découvrir une ancienne exposition "Libération de Paris", qui avait été présentée en novembre 1944. Cette exposition, qui avait beaucoup ému à l'époque, proposait une vision de la France combattante en jouant sur les passions. Aussi, le Musée Carnavalet nous invite à comprendre comme se fabrique l'histoire à travers le choix des images présentées et questionne l'objectivité des médias...
L'Hôtel de Ville consacre une exposition à la Libération de Paris, à l'occasion du 70e anniversaire de l'événement : entre photos, articles de presse, films d'époque, l'exposition nous fait revivre la folle semaine d'août 1944, faite de tensions et d'émotions !
Paris libéré, l'exposition au Musée Carnavalet,
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