Lancée pour la première fois en 2007 par sept grandes entreprises et des universités franciliennes, l'opération Phénix s'adressait jusque-là uniquement aux littéraires de l'université les moins préparés à l'insertion professionnelle, à savoir les diplômés d'un master 2 recherche en lettres ou sciences humaines et sociales (LSHS).
La démarche est innovante car proposer un poste de contrôleur de gestion ou de responsable clientèle à un diplômé de philosophie ou d'histoire prend à contrepied la logique habituelle de recrutement des grandes entreprises qui ont l'habitude de puiser dans le vivier des écoles d'ingénieurs ou de commerce, voire les filières éco-gestion des universités et leurs masters professionnels.
Mais il faut rendre hommage aux entreprises pionnières qui ont cru dès le début à l'apport de jeunes "littéraires" dans l'entreprise pour diversifier les équipes et apporter des qualités d'analyse et d'expression. Depuis 2007, le dispositif a fait ses preuves puisque une trentaines de jeunes diplômés de l'université a été recrutée chaque année, soit 180 au total.
Quoi de neuf en 2014 ?
Au fil des ans, Phénix a déployé ses ailes : toutes les universités françaises (et leurs étudiants) y participent désormais, et le nombre d'entreprises partenaires s'est étoffé. En 2014, Leroy Merlin et le groupe Vinci entrent dans la danse. Au total, onze grande entreprises proposent des postes de cadres en CDI aux jeunes diplômés qui seront recrutés en septembre 2014 : AXA, BRED, Coca-Cola Entreprise, Danone, Helpline, HSBC, Leroy Merlin, L'Oréal, Marine Nationale, PwC et Vinci.
Dernière nouveauté et non des moindres : l'opération n'est plus réservée aux littéraires, mais les diplômés d'un master 2 recherche en sciences peuvent postuler sur ces postes qui sont mis en ligne sur le site de l'opération depuis le 15 mars.
La démarche est innovante car proposer un poste de contrôleur de gestion ou de responsable clientèle à un diplômé de philosophie ou d'histoire prend à contrepied la logique habituelle de recrutement des grandes entreprises qui ont l'habitude de puiser dans le vivier des écoles d'ingénieurs ou de commerce, voire les filières éco-gestion des universités et leurs masters professionnels.
Mais il faut rendre hommage aux entreprises pionnières qui ont cru dès le début à l'apport de jeunes "littéraires" dans l'entreprise pour diversifier les équipes et apporter des qualités d'analyse et d'expression. Depuis 2007, le dispositif a fait ses preuves puisque une trentaines de jeunes diplômés de l'université a été recrutée chaque année, soit 180 au total.
Quoi de neuf en 2014 ?
Au fil des ans, Phénix a déployé ses ailes : toutes les universités françaises (et leurs étudiants) y participent désormais, et le nombre d'entreprises partenaires s'est étoffé. En 2014, Leroy Merlin et le groupe Vinci entrent dans la danse. Au total, onze grande entreprises proposent des postes de cadres en CDI aux jeunes diplômés qui seront recrutés en septembre 2014 : AXA, BRED, Coca-Cola Entreprise, Danone, Helpline, HSBC, Leroy Merlin, L'Oréal, Marine Nationale, PwC et Vinci.
Dernière nouveauté et non des moindres : l'opération n'est plus réservée aux littéraires, mais les diplômés d'un master 2 recherche en sciences peuvent postuler sur ces postes qui sont mis en ligne sur le site de l'opération depuis le 15 mars.
Comment postuler ?
Les étudiants qui seraient intéressés par un ou plusieurs postes doivent postuler entre le 9 avril et le 11 mai 2014 sur le site de l'opération. Il est possible de faire trois candidatures dans trois entreprises différentes au maximum.
Les candidats pré-sélectionnés sont ensuite convoqués à des entretiens comme dans une procédure de recrutement classique et les réponses définitives sont données mi-juillet pour un démarrage en septembre.
Le Forum Phénix pour s'informer le 8 avril
Il est bien sûr recommandé de se renseigner sur les postes, les métiers proposés et sur les entreprises, à la fois pour préparer sa candidature (CV et lettre de motivation) et ses entretiens éventuels.
Pour cela, comme chaque année, un Forum Phénix est organisé mardi 8 avril à la Cité Internationale Universitaire de Paris : l'occasion de rencontrer déjà une première fois les recruteurs, d'en savoir plus sur le dispositif, les qualités requises, les entreprises, et aussi d'échanger avec les jeunes professionnels qui ont déjà été recrutés via le dispositif.
Les candidats pré-sélectionnés sont ensuite convoqués à des entretiens comme dans une procédure de recrutement classique et les réponses définitives sont données mi-juillet pour un démarrage en septembre.
Le Forum Phénix pour s'informer le 8 avril
Il est bien sûr recommandé de se renseigner sur les postes, les métiers proposés et sur les entreprises, à la fois pour préparer sa candidature (CV et lettre de motivation) et ses entretiens éventuels.
Pour cela, comme chaque année, un Forum Phénix est organisé mardi 8 avril à la Cité Internationale Universitaire de Paris : l'occasion de rencontrer déjà une première fois les recruteurs, d'en savoir plus sur le dispositif, les qualités requises, les entreprises, et aussi d'échanger avec les jeunes professionnels qui ont déjà été recrutés via le dispositif.
Un CDI précédé d'une formation en alternance
Une fois recrutés, les étudiants reçoivent une formation de 350 heures à l’environnement économique et à la vie des entreprises : ils suivent une formation diplômante débouchant sur un master 2 intitulé "Métiers de l’entreprise". Les cours sont dispensés en alternance par le centre de formation continue de Paris- Sorbonne, en parallèle de la découverte du poste en entreprise.
Un dispositif qui permet un atterrissage en douceur dans la vie professionnelle en entreprise.
Les conseils d'une ancienne candidate recrutée
'J'appréhendais la fausse promesse, reconnaît Claire Giuliani, qui s'est intéressée à Phénix après un master recherche de lettres modernes. Pourquoi des entreprises qui croulent sous les CV recherchaient des universitaires sans expérience de terrain ? Mais après avoir passé une série de tests, d’entretiens et de journées de formation, je me suis rendu compte que les entreprises ne nous faisaient pas la charité. Bien au contraire, elles trouvent leurs intérêts avec des profils comme les nôtres".
Aujourd'hui, Claire est chef de marché chez Danone ! "Mes collègues apprécient mon œil neuf, dit-elle. Je fais preuve d’un esprit critique, je ne suis pas formatée. Comme à l’université, on me demande en entreprise de justifier mes propos. Je fais donc de la recherche comme à l’université mais pas dans le même domaine. Surtout, le jour du forum ou des entretiens, ne vous excusez pas d’être là. Assumez vos choix passés et utilisez-les à bon escient. L’opération Phénix est une course d’endurance mais elle vaut le coup."
Un nombre de postes très restreint et qui n'augmente pas !
De fait, les recruteurs des entreprises impliquées ne tarissent pas d'éloge quant à "l’esprit de synthèse et d’analyse des universitaires" : "C'est très apprécié en entreprise, où il faut être capable de prendre du recul, observe Bernard Deforge, associé chez PwC, coordinateur de l’Opération Phénix. C'est en mixant les profils au sein de leurs équipes que les entreprises parviennent à obtenir les réponses les plus innovantes à leurs enjeux."
Derrière ce discours louangeur, on pourra simplement regretter le faible nombre de postes proposés : pas plus d'une trentaine, comme il y a six ans, alors que le nombre d'étudiants admis à postuler n'a cessé de s'élargir ! Sans compter que l'ouverture aux profils scientifiques risque de faire de l'ombre aux littéraires sur certains postes.
Pour en savoir plus :
Le site de l'opération : www.operationphenix.fr/
Un dispositif qui permet un atterrissage en douceur dans la vie professionnelle en entreprise.
Les conseils d'une ancienne candidate recrutée
'J'appréhendais la fausse promesse, reconnaît Claire Giuliani, qui s'est intéressée à Phénix après un master recherche de lettres modernes. Pourquoi des entreprises qui croulent sous les CV recherchaient des universitaires sans expérience de terrain ? Mais après avoir passé une série de tests, d’entretiens et de journées de formation, je me suis rendu compte que les entreprises ne nous faisaient pas la charité. Bien au contraire, elles trouvent leurs intérêts avec des profils comme les nôtres".
Aujourd'hui, Claire est chef de marché chez Danone ! "Mes collègues apprécient mon œil neuf, dit-elle. Je fais preuve d’un esprit critique, je ne suis pas formatée. Comme à l’université, on me demande en entreprise de justifier mes propos. Je fais donc de la recherche comme à l’université mais pas dans le même domaine. Surtout, le jour du forum ou des entretiens, ne vous excusez pas d’être là. Assumez vos choix passés et utilisez-les à bon escient. L’opération Phénix est une course d’endurance mais elle vaut le coup."
Un nombre de postes très restreint et qui n'augmente pas !
De fait, les recruteurs des entreprises impliquées ne tarissent pas d'éloge quant à "l’esprit de synthèse et d’analyse des universitaires" : "C'est très apprécié en entreprise, où il faut être capable de prendre du recul, observe Bernard Deforge, associé chez PwC, coordinateur de l’Opération Phénix. C'est en mixant les profils au sein de leurs équipes que les entreprises parviennent à obtenir les réponses les plus innovantes à leurs enjeux."
Derrière ce discours louangeur, on pourra simplement regretter le faible nombre de postes proposés : pas plus d'une trentaine, comme il y a six ans, alors que le nombre d'étudiants admis à postuler n'a cessé de s'élargir ! Sans compter que l'ouverture aux profils scientifiques risque de faire de l'ombre aux littéraires sur certains postes.
Pour en savoir plus :
Le site de l'opération : www.operationphenix.fr/
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