La nageuse Elodie Lorendi rapporte 4 médailles. Photo: franceparalympique
Commençons par le compte des médailles. La Chine est sur ce plan la grande gagnante puisque ses sportifs ont glané 231 médailles dont 95 en or. Elle est suivie par la Russie (102 médailles dont 36 en or) et la Grande Bretagne (120, dont 34 en or).
La France, elle, totalise 45 médailles dont 8 d'or, 19 d'argent et 18 de bronze ce qui la place modestement au 16ème rang. Les huit médailles d'or ont été gagnées en athlétisme par Assia El Hannouni sur 200m T12 et 400m cat.12, Mandy François-Elie sur 100m cat.37 et Marie-Amélie Le Fur sur 100m cat. 44. Egalement en haltérophilie par Souhat Ghaouani (-67,5kg) et en natation par Elodie Lorandi sur 400 m nage libre S10, et Charles Rozoy sur 100 m papillon S8. Enfin, Cédric Fèvre-Chevalier a récolté l'or en tir à la carabine couchéR3.
Beaucoup de sportifs français ont échoué au pied du podium, comme Damien Seguin en voile, ou se sont contentés de l'argent comme le tennisman Stéphane Houdet, pourtant numéro un mondial, qui s'est incliné en finale du simple messieurs face au Japonais Shingo Kunieda.
La France, elle, totalise 45 médailles dont 8 d'or, 19 d'argent et 18 de bronze ce qui la place modestement au 16ème rang. Les huit médailles d'or ont été gagnées en athlétisme par Assia El Hannouni sur 200m T12 et 400m cat.12, Mandy François-Elie sur 100m cat.37 et Marie-Amélie Le Fur sur 100m cat. 44. Egalement en haltérophilie par Souhat Ghaouani (-67,5kg) et en natation par Elodie Lorandi sur 400 m nage libre S10, et Charles Rozoy sur 100 m papillon S8. Enfin, Cédric Fèvre-Chevalier a récolté l'or en tir à la carabine couchéR3.
Beaucoup de sportifs français ont échoué au pied du podium, comme Damien Seguin en voile, ou se sont contentés de l'argent comme le tennisman Stéphane Houdet, pourtant numéro un mondial, qui s'est incliné en finale du simple messieurs face au Japonais Shingo Kunieda.
Des leçons de sagesse et de sportivité
Assia El Hannouni et Gautier Simounet. Photo : franceparalympique.fr
Mais d'autres se sont réjouis d'avoir atteint la deuxième ou troisième place comme l'équipe de France de cécifoot qui a pour la première fois pu accéder à la finale face à la prestigieuse équipe du Brésil.
Plus généralement, c'est le bonheur et le courage de ces sportifs qui a touché les milliers de spectateurs du monde qui découvraient souvent pour la première fois les disciplines du handisport : cécifoot, rugby fauteuil, tennis fauteuil...
Edifiante aussi l'histoire personnelle de certains jeunes sportifs. Ainsi Adrien Chalmin, 26 ans, grand gaillard de 2,02m devenu tétraplégique suite à un accident sur un terrain de rugby. Il était capitaine de l'équipe de rugby fauteuil et vibrant du bonheur de disputer ces JO. "ça été un moment merveilleux, raconte, lui, le nageur Charles Rozoy, médaille d'or sur 100 m papillon. Il y a quatre ans lors des jeunes de Pékin, j'étais couché sur un lit d'hôpital après un accident de moto. J'ai toujours voulu gagner une médaille olympique. Pendant ma course je savais que les Chinois étaient proches mais je savais ce que j'avais à faire".
"Dans ce village plein de fauteuils roulants, de béquilles, de personnes atteintes de différents handicaps, il y a une passion vibrante et tangible pour la vie, raconte l'un des accompagnateurs valides au village olympique de Londre. La joie qui règne est palpable. C'est un lieu où tout le monde, médaillé ou non, est célébré et honoré". Très forte aussi l'image des athlètes non-voyants, comme la championne Assia El Hannouni, guidés durant leur course par un sportif valide, ici Gautier Simounet.
L'un des plus belles leçons des Jeux paralympiques ?
Plus généralement, c'est le bonheur et le courage de ces sportifs qui a touché les milliers de spectateurs du monde qui découvraient souvent pour la première fois les disciplines du handisport : cécifoot, rugby fauteuil, tennis fauteuil...
Edifiante aussi l'histoire personnelle de certains jeunes sportifs. Ainsi Adrien Chalmin, 26 ans, grand gaillard de 2,02m devenu tétraplégique suite à un accident sur un terrain de rugby. Il était capitaine de l'équipe de rugby fauteuil et vibrant du bonheur de disputer ces JO. "ça été un moment merveilleux, raconte, lui, le nageur Charles Rozoy, médaille d'or sur 100 m papillon. Il y a quatre ans lors des jeunes de Pékin, j'étais couché sur un lit d'hôpital après un accident de moto. J'ai toujours voulu gagner une médaille olympique. Pendant ma course je savais que les Chinois étaient proches mais je savais ce que j'avais à faire".
"Dans ce village plein de fauteuils roulants, de béquilles, de personnes atteintes de différents handicaps, il y a une passion vibrante et tangible pour la vie, raconte l'un des accompagnateurs valides au village olympique de Londre. La joie qui règne est palpable. C'est un lieu où tout le monde, médaillé ou non, est célébré et honoré". Très forte aussi l'image des athlètes non-voyants, comme la championne Assia El Hannouni, guidés durant leur course par un sportif valide, ici Gautier Simounet.
L'un des plus belles leçons des Jeux paralympiques ?