Je mange pour le futur : un programme sur l'alimentation durable pour les 18-35 ans

Sasha, jeune diplômée, a pris une décision : elle va revoir le contenu de son assiette pour agir à son échelle pour la planète. Déjà, l'année 2020 et la crise sanitaire du COVID-19 l'ont amenée à changer certaines habitudes alimentaires ; alors, pourquoi ne pas aller plus loin ?

Si vous avez le même genre de questions, le programme "innovant et immersif" qui démarre le 1er mars 2021 et durera jusqu'en mai sur Instagram (sur le compte @jemangepourlefutur) pourrait vous intéresser.

Le personnage fictif de Sasha sert en effet de support à une enquête bien réelle auprès de chercheurs en nutrition, en comportements alimentaires, en agronomie, en sociologie mais aussi d'acteurs de la chaîne alimentaire. Le programme lui-même émane d'une chaire de recherche d'AgroParisTech (rassemblant entreprises et scientifiques).

En choisissant les codes de communication d'Instagram, le programme veut clairement influencer l'assiette des 18-35 ans : étudiants, diplômés, jeunes parents, jeunes pros...

Les fondateurs du programme expliquent en effet que cette génération représentera 75% de la population active en 2030. Et que c'est à cet âge d'entrée dans la vie adulte que les habitudes alimentaires de long terme sont adoptées.

Il y a donc de l'enjeu, d'autant que cette génération est déjà bien sensibilisée aux dangers sanitaires et écologiques et cherche souvent à changer concrètement ses habitudes. Mais comment ?

Le programme aborde chaque semaine une des questions concrètes que l'on peut se poser à cet âge : quel est l'impact de mon assiette #1 ? Je dois arrêter la viande #2 ? Puis-je avoir des carences #3 ? Comment varier les menus #4 ? Et si mon budget est limité #5 ?

Pour répondre, des posts et stories aux formats variés seront publiés sur le compte Instagram @jemangepourlefutur : reportages photo/vidéo, témoignages, quiz, sondages, recettes (…).

Le but du programme est évidemment d'engager des échanges avec la communauté, alors n'hésitez pas.

Si les enjeux écologiques des pratiques agricoles sont bien connus, on fait plus difficilement le lien avec nos habitudes alimentaires. 

Pourtant, un quart de l’empreinte carbone des Français est liée à l'alimentation selon lADEME-IDDRI. Et selon des modélisations, il serait possible de réduire de 30% cet impact carbone en nous nourrissant différemment (source : INRAE).

Nos choix alimentaires font donc partie des différents leviers pour préserver les ressources et l’environnement. Il ne reste plus qu'à accepter de changer un peu le contenu de son assiette, autrement dit de "manger pour le futur".