6 juin 2015. La grande salle parisienne de l'Olympia est pleine. Grégory Turpin s'y produit pour la première fois. Une belle consécration pour cet artiste chrétien au parcours atypique.
La musique et Dieu, voilà ses deux passions, les deux fils rouges de sa vie. A 17 ans, ce jeune Français originaire de l'Ariège a vécu une vraie "rencontre" spirituelle avec Dieu. Au point qu'à 19 ans, il est rentré au monastère chez les frères carmes ! Il y fait l'expérience de la présence aimante de Dieu à ses côtés à travers la prière.
Mais un an plus tard, il tombe malade et doit quitter le monastère. Il se raccroche alors à la musique, mais plonge dans le monde de la nuit et de la drogue. Il crie vers ce Dieu qu'il n'a pas oublié, combat ses addictions et entame alors un chemin pour concilier la musique et la foi. Désormais, il vivra comme un moine dans le monde et chantera pour Dieu !
Une émission raconte son parcours, du Carmel à l'Olympia
La musique et Dieu, voilà ses deux passions, les deux fils rouges de sa vie. A 17 ans, ce jeune Français originaire de l'Ariège a vécu une vraie "rencontre" spirituelle avec Dieu. Au point qu'à 19 ans, il est rentré au monastère chez les frères carmes ! Il y fait l'expérience de la présence aimante de Dieu à ses côtés à travers la prière.
Mais un an plus tard, il tombe malade et doit quitter le monastère. Il se raccroche alors à la musique, mais plonge dans le monde de la nuit et de la drogue. Il crie vers ce Dieu qu'il n'a pas oublié, combat ses addictions et entame alors un chemin pour concilier la musique et la foi. Désormais, il vivra comme un moine dans le monde et chantera pour Dieu !
Une émission raconte son parcours, du Carmel à l'Olympia
Plaire à un vaste public, mais non chercher à séduire
Mais le mieux pour découvrir Grégory Turpin est bien sûr de l'entendre chanter. S'il est souvent invité dans des églises ou des groupes de jeunes chrétiens, l'artiste ne veut surtout pas s'enfermer dans une communauté. "Je souhaite, par ma musique, m'adresser à ceux qui sont loin de Dieu", explique-t-il dans un ouvrage publié en 2017 (Chanter pour Dieu, éd. Le Passeur).
La signature d'un contrat avec Universal Music, la grande maison de disque, a d'ailleurs confirmé cet appel. Grégory ne veut ni renoncer à une grande carrière dans la chanson, ni mettre sa foi en sourdine. Il trace sa voie bien à lui : "Certes, je veux plaire au public, mais je ne veux pas être dans la séduction. Je ne recherche pas des fans, cependant je souhaite des gens qui me comprennent, qui me soutiennent, qui me suivent en tant que chanteur et chrétien", écrit-il.
Découvrez quelques-unes des chansons qu'il a interprétées sur la scène de l'Olympia.
La signature d'un contrat avec Universal Music, la grande maison de disque, a d'ailleurs confirmé cet appel. Grégory ne veut ni renoncer à une grande carrière dans la chanson, ni mettre sa foi en sourdine. Il trace sa voie bien à lui : "Certes, je veux plaire au public, mais je ne veux pas être dans la séduction. Je ne recherche pas des fans, cependant je souhaite des gens qui me comprennent, qui me soutiennent, qui me suivent en tant que chanteur et chrétien", écrit-il.
Découvrez quelques-unes des chansons qu'il a interprétées sur la scène de l'Olympia.
Changer de vie : un deuxième album
Après un premier album intitulé "Mes racines" où il reprenait à sa façon des chants chrétiens traditionnels, il en a publié un deuxième en 2016 - "Changer de vie" - constitué de 11 titres plus personnels.
Dans l'un il rend hommage à l'abbé Pierre, dans l'autre aux chrétiens d'Irak qu'il est parti visiter en 2016. Mais dans la plupart de ses chansons, Grégory Turpin évoque ce Dieu auquel il croit, il s'adresse même à lui directement comme dans "Regarde moi" ou "Tu crois en moi".
Le clip de "Tu crois en moi"...
Dans l'un il rend hommage à l'abbé Pierre, dans l'autre aux chrétiens d'Irak qu'il est parti visiter en 2016. Mais dans la plupart de ses chansons, Grégory Turpin évoque ce Dieu auquel il croit, il s'adresse même à lui directement comme dans "Regarde moi" ou "Tu crois en moi".
Le clip de "Tu crois en moi"...
Pour mieux connaître Grégory Turpin
Le chanteur écrit aussi des livres où à partir de son expérience, il partage son regard sur la vie, la réussite et surtout la prière et la vie spirituelle.
Car si Grégory Turpin n'est plus moine depuis longtemps, il continue à vivre de la fraternité, la prière et la pauvreté, trois piliers de la vie monastique qu'il aime à faire connaître.
Car si Grégory Turpin n'est plus moine depuis longtemps, il continue à vivre de la fraternité, la prière et la pauvreté, trois piliers de la vie monastique qu'il aime à faire connaître.
"Je suis le chanteur, mais c'est lui la vedette"
"Comme en chacun, Dieu a déposé en moi des talents. Je fais tout pour les mettre à son service. Est-il fier de moi ? Je n'en sais rien ! Mais je sais qu'il m'aime comme je suis, avec ces talents-là. Est-ce que je travaille assez ? Est-ce que je fais suffisamment fructifier ce que j'ai reçu ? C'est le questionnement de chaque jour. Je constate, avec reconnaissance et humilité, qu'il vient bénir au travers de ses talents, donc il s'en sert" !
Si, à l'issue d'un concert, quelqu'un est assez touché pour s'ouvrir totalement à Dieu, je ne ressens cela ni comme une récompense de la mission bien accomplie, ni comme un honneur de bien servir le Christ. Je reçois cela comme un motif de louange et de reconnaissance. Ce n 'est pas une chose qui me surprend parce que je sais que Dieu est présent et qu'il n'a qu'une volonté : sauver ceux qui se perdent. Quand il le fait, j'ai ainsi la confirmation qu'il est là et qu'il est passé pour quelqu'un.
Ce n'est pas que je sois un bon canal, ce n'est pas que j'ai bien travaillé, c'est Lui qui agit ! J'ai assez conscience de ma petitesse et de ma faiblesse pour savoir que s'il accomplit le miracle de sauver quelqu'un, c'est bien par sa force et sa volonté. Je n'ai aucune raison de m'enorgueillir ou de me féliciter. Je suis le chanteur, mais c'est lui la vedette"...
Extrait de l'ouvrage "Chanter pour Dieu" (éd. Le Passeur, 2017).
"Comme en chacun, Dieu a déposé en moi des talents. Je fais tout pour les mettre à son service. Est-il fier de moi ? Je n'en sais rien ! Mais je sais qu'il m'aime comme je suis, avec ces talents-là. Est-ce que je travaille assez ? Est-ce que je fais suffisamment fructifier ce que j'ai reçu ? C'est le questionnement de chaque jour. Je constate, avec reconnaissance et humilité, qu'il vient bénir au travers de ses talents, donc il s'en sert" !
Si, à l'issue d'un concert, quelqu'un est assez touché pour s'ouvrir totalement à Dieu, je ne ressens cela ni comme une récompense de la mission bien accomplie, ni comme un honneur de bien servir le Christ. Je reçois cela comme un motif de louange et de reconnaissance. Ce n 'est pas une chose qui me surprend parce que je sais que Dieu est présent et qu'il n'a qu'une volonté : sauver ceux qui se perdent. Quand il le fait, j'ai ainsi la confirmation qu'il est là et qu'il est passé pour quelqu'un.
Ce n'est pas que je sois un bon canal, ce n'est pas que j'ai bien travaillé, c'est Lui qui agit ! J'ai assez conscience de ma petitesse et de ma faiblesse pour savoir que s'il accomplit le miracle de sauver quelqu'un, c'est bien par sa force et sa volonté. Je n'ai aucune raison de m'enorgueillir ou de me féliciter. Je suis le chanteur, mais c'est lui la vedette"...
Extrait de l'ouvrage "Chanter pour Dieu" (éd. Le Passeur, 2017).
- Son site internet : www.gregoryturpin.com/