Tous les six mois, la vague GEN grossit. Comprenez le nombre d'écoles habilitées par le gouvernement à porter le label de "Grande école du numérique".
Pour pouvoir prétendre à ce précieux label, les formations doivent répondre à plusieurs critères : être relativement courtes (de quelques mois à deux ans) pour être à même de raccrocher des "décrocheurs", viser un public "éloigné de l'emploi", jeunes ou adultes avec une attention particulière aux femmes qui s'interdisent souvent les formations techniques, et préparer à ces fameux métiers du numérique dont les débouchés ne cessent de croître.
Les formations labellisées "GEN" bénéficient alors de subventions permettant de monter les formations qui sont souvent gratuites. En ce début 2017, l'Etat débourse ainsi près de 2,7 millions d’euros pour soutenir les 70 nouvelles formations labellisées.
Pour pouvoir prétendre à ce précieux label, les formations doivent répondre à plusieurs critères : être relativement courtes (de quelques mois à deux ans) pour être à même de raccrocher des "décrocheurs", viser un public "éloigné de l'emploi", jeunes ou adultes avec une attention particulière aux femmes qui s'interdisent souvent les formations techniques, et préparer à ces fameux métiers du numérique dont les débouchés ne cessent de croître.
Les formations labellisées "GEN" bénéficient alors de subventions permettant de monter les formations qui sont souvent gratuites. En ce début 2017, l'Etat débourse ainsi près de 2,7 millions d’euros pour soutenir les 70 nouvelles formations labellisées.
Des formations pour quels métiers ?
Toutes les nouvelles formations GEN préparent aux "métiers du numérique", mais pas aux mêmes métiers.
- Les métiers techniques du code
Beaucoup forment des développeurs web, l'un des métiers sur lesquels les offres de recrutement sont les plus nombreuses.
C'est ainsi que Simplon.co, école basée au départ à Montreuil (93) ouvre sans cesse de nouvelles formations en France, de préférence dans des régions rurales ou fortement touchées par le chômage : plusieurs viennent d'être labellisées, comme les formations de développeur web montées dans le Sud-Ouest à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), Auch (Gers) ou Narbonne (Aude).
- Les métiers orientés commerce et marketing
D'autres formations ont une orientation commerciale et débouchent plutôt sur les métiers du e-commerce ou du webmarketing. Parmi les 70 nouvelles formations labellisées, il y a par exemple celle de la Fondation Showroomprivé qui forme des chômeurs de longue durée aux métiers du e-commerce à Roubaix. L'entreprise de vente en ligne a déjà créé 130 emplois dans cette ville et pourrait ainsi recruter certaines des personnes formées.
- Les métiers de la com et du multimédia
A Marseille, deux nouvelles formations labellisées préparent au métier de community manager, l'animateur de communauté sur les réseaux sociaux. Plusieurs autres sont aussi orientées vers les métiers de la communication et du multimédia (la webradio ou la vidéo par exemple).
- Les métiers de l'informatique et des télécoms
D'autres formations dispensent des compétences IT (informatique & télécoms) plus classiques mais toujours très demandées :
- l'AFPA de Morlaix en Bretagne prépare par exemple au titre professionnel de développeur de logiciel, titre certifié de niveau III (bac+2).
- LOGIC à Saint-Etienne au métier de technicien d'intervention télécom.
- Les nouveaux métiers des fablabs
Enfin, pour ceux ou celles qui ont besoin de "faire", de toucher, et qui se disent qu'ils n'ont pas envie de passer leur vie derrière un ordinateur, on voit émerger le métier de "forgeur numérique" auquel va préparer par exemple la formation du GIP FCIP de Calais.
Le forgeur du numérique travaille en général dans un fablab, un espace de coworking où l'on peut venir créer des objets ou produits avec les nouveaux outils numériques : création 3D, découpe laser, imprimante 3D. Il aide les porteurs de projets à utiliser et paramétrer les machines pour réaliser un prototype (modèle unique du produit).
Il s'agit pour le coup d'un "métier de niche", que l'on ne peut exercer que dans des lieux bien particuliers et pour lequel les emplois sont encore peu nombreux. Mais avec la multiplication des fablabs, les besoins devraient croître. C'est aussi un métier mieux adapté aux adultes en reconversion qui ont déjà eu des expériences dans l'industrie, l'artisanat ou l'entrepreneuriat.
- Les métiers techniques du code
Beaucoup forment des développeurs web, l'un des métiers sur lesquels les offres de recrutement sont les plus nombreuses.
C'est ainsi que Simplon.co, école basée au départ à Montreuil (93) ouvre sans cesse de nouvelles formations en France, de préférence dans des régions rurales ou fortement touchées par le chômage : plusieurs viennent d'être labellisées, comme les formations de développeur web montées dans le Sud-Ouest à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), Auch (Gers) ou Narbonne (Aude).
- Les métiers orientés commerce et marketing
D'autres formations ont une orientation commerciale et débouchent plutôt sur les métiers du e-commerce ou du webmarketing. Parmi les 70 nouvelles formations labellisées, il y a par exemple celle de la Fondation Showroomprivé qui forme des chômeurs de longue durée aux métiers du e-commerce à Roubaix. L'entreprise de vente en ligne a déjà créé 130 emplois dans cette ville et pourrait ainsi recruter certaines des personnes formées.
- Les métiers de la com et du multimédia
A Marseille, deux nouvelles formations labellisées préparent au métier de community manager, l'animateur de communauté sur les réseaux sociaux. Plusieurs autres sont aussi orientées vers les métiers de la communication et du multimédia (la webradio ou la vidéo par exemple).
- Les métiers de l'informatique et des télécoms
D'autres formations dispensent des compétences IT (informatique & télécoms) plus classiques mais toujours très demandées :
- l'AFPA de Morlaix en Bretagne prépare par exemple au titre professionnel de développeur de logiciel, titre certifié de niveau III (bac+2).
- LOGIC à Saint-Etienne au métier de technicien d'intervention télécom.
- Les nouveaux métiers des fablabs
Enfin, pour ceux ou celles qui ont besoin de "faire", de toucher, et qui se disent qu'ils n'ont pas envie de passer leur vie derrière un ordinateur, on voit émerger le métier de "forgeur numérique" auquel va préparer par exemple la formation du GIP FCIP de Calais.
Le forgeur du numérique travaille en général dans un fablab, un espace de coworking où l'on peut venir créer des objets ou produits avec les nouveaux outils numériques : création 3D, découpe laser, imprimante 3D. Il aide les porteurs de projets à utiliser et paramétrer les machines pour réaliser un prototype (modèle unique du produit).
Il s'agit pour le coup d'un "métier de niche", que l'on ne peut exercer que dans des lieux bien particuliers et pour lequel les emplois sont encore peu nombreux. Mais avec la multiplication des fablabs, les besoins devraient croître. C'est aussi un métier mieux adapté aux adultes en reconversion qui ont déjà eu des expériences dans l'industrie, l'artisanat ou l'entrepreneuriat.
Comment trouver une formation ?
Il vaut le coup d'aller visiter le site internet de La Grande école du numérique : on y trouve non seulement la liste des 70 nouvelles formations labellisées GEN, mais aussi, une carte de France interactive sur laquelle vous pouvez trouver toutes les autres formations GEN par région
A découvrir sur grandeecolenumerique.fr
A découvrir sur grandeecolenumerique.fr
Un réseau de 268 formations
Au total, le réseau GEN comprend désormais 268 formations réparties sur tout le territoire français. Elles doivent former 10 000 apprenants d'ici la fin 2017, notamment 50% de jeunes peu ou pas qualifiés, ni en emploi, ni en formation et 30% de femmes.
Pour y parvenir, 15 millions d’euros de subventions sont consacrés à toutes ces nouvelles formations.
La Grande École du Numérique veut répondre aux besoins croissants du marché de l’emploi en compétences numériques et cela en favorisant la formation et l'insertion de ceux qui peinent à trouver du travail.
Au total, 50 000 postes seraient aujourd'hui non pourvus dans le secteur du numérique et plus de 190 000 postes seraient à pourvoir d'ici à 2022, d'après les chiffres fournis par la DARES en 2015.
Au total, le réseau GEN comprend désormais 268 formations réparties sur tout le territoire français. Elles doivent former 10 000 apprenants d'ici la fin 2017, notamment 50% de jeunes peu ou pas qualifiés, ni en emploi, ni en formation et 30% de femmes.
Pour y parvenir, 15 millions d’euros de subventions sont consacrés à toutes ces nouvelles formations.
La Grande École du Numérique veut répondre aux besoins croissants du marché de l’emploi en compétences numériques et cela en favorisant la formation et l'insertion de ceux qui peinent à trouver du travail.
Au total, 50 000 postes seraient aujourd'hui non pourvus dans le secteur du numérique et plus de 190 000 postes seraient à pourvoir d'ici à 2022, d'après les chiffres fournis par la DARES en 2015.