En 2017, plus de 70 000 jeunes Français (70 567) sont partis via le programme Erasmus+, soit +18% par rapport à 2016. Une chose est sûre : la montée en puissance du programme de mobilité européenne se poursuit depuis le lancement d'Erasmus+ qui a succédé à Erasmus fin 2014.
Doté de 40% de financements supplémentaires, Erasmus+ a rassemblé les différents programmes destinés aux étudiants, aux chercheurs, aux apprentis, aux stagiaires et aux enseignants. De façon générale, il veut couvrir toutes les mobilités visant la formation, la professionnalisation et les échanges de jeunesse (volontariat, sport, culture, etc.)
Doté de 40% de financements supplémentaires, Erasmus+ a rassemblé les différents programmes destinés aux étudiants, aux chercheurs, aux apprentis, aux stagiaires et aux enseignants. De façon générale, il veut couvrir toutes les mobilités visant la formation, la professionnalisation et les échanges de jeunesse (volontariat, sport, culture, etc.)
Que trouve-t-on sur le site staterasmus.fr ?
Les données mises en ligne sur le site staterasmus concernent tous les départs liés à un objectif de formation et d'éducation. Elles sont organisées en six grandes parties :
- le financement (évolutions annuelles du budget du programme, financements alloués aux projets) ;
- les territoires impliqués (répartitions par région et par département) ;
- les mobilités (répartition géographique, organismes d’envoi, profils des bénéficiaires) ;
- les partenariats (thématiques, financements, liste des coordinateurs et partenaires) ;
- les échanges scolaires (établissements participant à des échanges entre écoles européennes) ;
- les études et analyses de l’impact des projets Erasmus+ sur les participants, les structures et les systèmes d’éducation et de formation.
Le site rend donc transparente la distribution des subventions européennes et permet d'en savoir sur le profil des bénéficiaires.
- le financement (évolutions annuelles du budget du programme, financements alloués aux projets) ;
- les territoires impliqués (répartitions par région et par département) ;
- les mobilités (répartition géographique, organismes d’envoi, profils des bénéficiaires) ;
- les partenariats (thématiques, financements, liste des coordinateurs et partenaires) ;
- les échanges scolaires (établissements participant à des échanges entre écoles européennes) ;
- les études et analyses de l’impact des projets Erasmus+ sur les participants, les structures et les systèmes d’éducation et de formation.
Le site rend donc transparente la distribution des subventions européennes et permet d'en savoir sur le profil des bénéficiaires.
Les étudiants toujours majoritaires, mais rattrapés par les stagiaires
On apprend en allant dans la rubrique Mobilités que les étudiants constituent toujours la majorité des bénéficiaires (31 000).
Toutefois, comme le montre le graphique ci-dessous, en 2016-2017, le nombre de départs pour des stages atteint presque celui des étudiants (29 314). Et depuis 2014-2015, la part des stagiaires et des "personnels" (enseignants, chercheurs) a tendance à augmenter.
Toutefois, comme le montre le graphique ci-dessous, en 2016-2017, le nombre de départs pour des stages atteint presque celui des étudiants (29 314). Et depuis 2014-2015, la part des stagiaires et des "personnels" (enseignants, chercheurs) a tendance à augmenter.
Age moyen des étudiants en Erasmus : 22 ans
Les graphiques dessinent aussi le portrait robot des jeunes "en Erasmus". L'âge moyen au départ (tout type de motifs confondus) est de 23 ans. Si l'on ne retient que les étudiants, il est de 22 ans. Et ceux qui partent pour "formation professionnelle" en stage ou formation continue ont en moyenne 25 ans.
Quel que soit le motif de départ, les femmes sont plus nombreuses à partir que les hommes : elles représentent 56% des mobilités et 58% chez les étudiants.
Le palmarès des destinations est également intéressant. Pour les stages (graphique ci-dessous), le Royaume-Uni arrive en tête (avec un fléchissement en 2016-2017 cependant), suivi par l'Espagne et l'Allemagne, puis l'Irlande et la Belgique. La durée moyenne des stages est de 72 jours.
Quel que soit le motif de départ, les femmes sont plus nombreuses à partir que les hommes : elles représentent 56% des mobilités et 58% chez les étudiants.
Le palmarès des destinations est également intéressant. Pour les stages (graphique ci-dessous), le Royaume-Uni arrive en tête (avec un fléchissement en 2016-2017 cependant), suivi par l'Espagne et l'Allemagne, puis l'Irlande et la Belgique. La durée moyenne des stages est de 72 jours.
Destinations des stages Erasmus sur trois ans de 2014-2015 à 2016-2017. © staterasmus.fr
Destinations : les étudiants préfèrent l'Espagne
Chez les étudiants, l'Espagne arrive en tête. Motivation linguistique ou météorologique ? Le Royaume-Uni suit de peu, puis l'Allemagne, et plus loin l'Italie et l'Irlande, comme le montre le graphique ci-dessous.
La durée moyenne d'un séjour étudiant en Erasmus est de 191 jours (soit plus de six mois).
La durée moyenne d'un séjour étudiant en Erasmus est de 191 jours (soit plus de six mois).
Destination pour les étudiants en Erasmus sur les trois années universitaires. © staterasmus
Quelles écoles et universités font partir le plus d'étudiants en Erasmus ?
L'information est intéressante car vos chances d'obtenir une bourse pour un départ dans le cadre du programme peuvent varier selon l'engagement de votre établissement.
Le Top 5 pour l’année universitaire 2016-2017 est : Université de Lorraine, Groupe Kedge Business School, Université de Strasbourg, Neoma Business School et Université de Nantes.
Les graphiques du site staterasmus vous donnent le nombre d'étudiants envoyés chaque année depuis 2014 pour tous les établissements français pouvant envoyer des étudiants via Erasmus. On y trouve toutes les universités, mais aussi des lycées, des CFA, des écoles de commerce, des écoles d'ingénieurs. Rappelons que pour bénéficier d'une bourse Erasmus, il faut que votre établissement soit habilité par Erasmus.
Le Top 5 pour l’année universitaire 2016-2017 est : Université de Lorraine, Groupe Kedge Business School, Université de Strasbourg, Neoma Business School et Université de Nantes.
Les graphiques du site staterasmus vous donnent le nombre d'étudiants envoyés chaque année depuis 2014 pour tous les établissements français pouvant envoyer des étudiants via Erasmus. On y trouve toutes les universités, mais aussi des lycées, des CFA, des écoles de commerce, des écoles d'ingénieurs. Rappelons que pour bénéficier d'une bourse Erasmus, il faut que votre établissement soit habilité par Erasmus.
Encore des informations sur les régions, les langues, les disciplines
Le site staterasmus donne encore beaucoup d'informations sur les territoires qui envoient le plus de jeunes Français en mobilité Erasmus+ : entre 2014 et 2017, l'Île-de-France, la Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, les Pays de la Loire et la région Bretagne sont les 5 régions qui ont envoyé le plus de jeunes en formation professionnelle en stage en Europe.
Sans surprise, l'anglais est la langue de mobilité qui arrive en tête à 63%, suivie par l'espagnol (14%), le français (10%), l'allemand (6%), l'italien (3,8%).
Quant aux disciplines d'études, pour les échanges universitaires, c'est la catégorie "Commerce, administration et droit" qui arrive en tête (35,92%), suivie par "Arts et sciences humaines" (20,45%), "ingénierie, fabrication et construction" (18%), puis "sciences sociales, journalisme et information" (11%).
Sans surprise, l'anglais est la langue de mobilité qui arrive en tête à 63%, suivie par l'espagnol (14%), le français (10%), l'allemand (6%), l'italien (3,8%).
Quant aux disciplines d'études, pour les échanges universitaires, c'est la catégorie "Commerce, administration et droit" qui arrive en tête (35,92%), suivie par "Arts et sciences humaines" (20,45%), "ingénierie, fabrication et construction" (18%), puis "sciences sociales, journalisme et information" (11%).