Depuis 2007, les associations représentant les ostéopathes réclamaient un meilleur encadrement des écoles formant les jeunes professionnels. Il existe en effet plus de 50 établissements et 23 000 ostéopathes en France (contre 14 500 en 2011).
Un nombre beaucoup trop important comparé aux débouchés réels de cette profession paramédicale... D'autant que ces études sont longues (3 à 5 ans d'études) et souvent onéreuses. Mais les écoles n'étaient jusque-là soumises à aucun contrôle qualité de leur enseignement.
Or le ministère a enfin décidé de "faire le ménage" en publiant, le 9 juillet 2015, les arrêtés précisant les conditions auxquelles les établissements peuvent être agréés.
Un nombre beaucoup trop important comparé aux débouchés réels de cette profession paramédicale... D'autant que ces études sont longues (3 à 5 ans d'études) et souvent onéreuses. Mais les écoles n'étaient jusque-là soumises à aucun contrôle qualité de leur enseignement.
Or le ministère a enfin décidé de "faire le ménage" en publiant, le 9 juillet 2015, les arrêtés précisant les conditions auxquelles les établissements peuvent être agréés.
23 écoles agréées, 14 recalées
Une Commission consultative nationale d’agréments (CCNA) a aussi été nommée. Elle a déjà examiné sur pièces les dossiers déposés par les établissements qui souhaitaient obtenir un agrément.
Résultats des courses : sur 37 dossiers déposés, le ministère de la Santé a agréé 23 établissements (liste des écoles d'ostéopathie agréées publiée au Journal Officiel le 9 juillet).
Et 14 établissements ont vu leur demande rejetée. N'ayant pu démontrer leur conformité au nouveau dispositif réglementaire, ils ne disposeront plus de l'autorisation de former des étudiants à l'ostéopathie à compter du 31 août prochain.
Résultats des courses : sur 37 dossiers déposés, le ministère de la Santé a agréé 23 établissements (liste des écoles d'ostéopathie agréées publiée au Journal Officiel le 9 juillet).
Et 14 établissements ont vu leur demande rejetée. N'ayant pu démontrer leur conformité au nouveau dispositif réglementaire, ils ne disposeront plus de l'autorisation de former des étudiants à l'ostéopathie à compter du 31 août prochain.
Des étudiants en quête de places dans les écoles agréées
Une décision qui risque bien sûr de mettre en difficulté les étudiants qui s'étaient inscrits dans ces écoles, mais les organisations professionnelles, en particulier l'Union des ostéopathes de France, rappellent "que des places restent disponibles dans les établissements agréés dont la liste a été rendue publique".
Les organisations signataires représentatives de l’ostéopathie précisent qu'elles "soutiennent la ministre de la Santé dans ses décisions de non agrément des 14 écoles qui ne remplissaient pas les critères définis dans le nouveau dispositif réglementaires et dans l’engagement de la réforme qui permettra dans les années futures à l’ostéopathie de se structurer et surtout de garantir aux patients une meilleure qualité des soins et une sécurité renforcée".
La disparition de 14 écoles est surtout une bonne nouvelle pour les ostéopathes qui peinent à créer leur clientèle du fait de la "démographie" galopante de leur profession. Ils seront moins nombreux et donc plus à même de vivre de leur métier.
Les jeunes qui pourront trouver place dans les établissements agréés seront aussi plus assurés de pouvoir exercer à la sortie.
Pour en savoir plus : www.osteofrance.com
Les organisations signataires représentatives de l’ostéopathie précisent qu'elles "soutiennent la ministre de la Santé dans ses décisions de non agrément des 14 écoles qui ne remplissaient pas les critères définis dans le nouveau dispositif réglementaires et dans l’engagement de la réforme qui permettra dans les années futures à l’ostéopathie de se structurer et surtout de garantir aux patients une meilleure qualité des soins et une sécurité renforcée".
La disparition de 14 écoles est surtout une bonne nouvelle pour les ostéopathes qui peinent à créer leur clientèle du fait de la "démographie" galopante de leur profession. Ils seront moins nombreux et donc plus à même de vivre de leur métier.
Les jeunes qui pourront trouver place dans les établissements agréés seront aussi plus assurés de pouvoir exercer à la sortie.
Pour en savoir plus : www.osteofrance.com