La fac de Villetaneuse.
Si la violence frappe souvent dans les cours de lycée, cette fois c'est dans une université qu'elle se manifeste. Paris XIII-Villetaneuse occupe une vaste superficie dans une banlieue nord de région parisienne, en Seine-Saint-Denis (93). Tout près se dressent les tours de cités défavorisées. Pour intégrer l'université dans la ville (et la vie), les architectes qui l'ont bâtie n'ont pas prévu de mur ou d'enceinte.
Aujourd'hui, c'est cette "ouverture" de la fac qui est montrée du doigt après l'agression dont ont été victimes des étudiants le mercredi 10 mars. Quatre personnes armées ont menacé et racketté une trentaine d'étudiants, sans faire de blessés, dérobant neuf téléphones portables et 40 euros. Huit plaintes d'étudiants victimes de ces vols ont été déposées au commissariat d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), selon une source judiciaire. Selon les auditions, les agresseurs étaient en possession d'un couteau et de deux autres armes. Le président de l'université Jean-Loup Salzmann a expliqué que ceux-ci avaient menacé l'enseignante en lui plaçant un couteau sous la gorge. Il a aussi indiqué que l'agression s'est produite dans un amphithéâtre isolé ne disposant pas de contrôle d'accès.
Aujourd'hui, c'est cette "ouverture" de la fac qui est montrée du doigt après l'agression dont ont été victimes des étudiants le mercredi 10 mars. Quatre personnes armées ont menacé et racketté une trentaine d'étudiants, sans faire de blessés, dérobant neuf téléphones portables et 40 euros. Huit plaintes d'étudiants victimes de ces vols ont été déposées au commissariat d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), selon une source judiciaire. Selon les auditions, les agresseurs étaient en possession d'un couteau et de deux autres armes. Le président de l'université Jean-Loup Salzmann a expliqué que ceux-ci avaient menacé l'enseignante en lui plaçant un couteau sous la gorge. Il a aussi indiqué que l'agression s'est produite dans un amphithéâtre isolé ne disposant pas de contrôle d'accès.
Un étudiant déjà blessé par arme blanche durant un cours
Exprimant "sa profonde indignation", la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a exprimé sa volonté d'accélérer "les travaux de clôture de l'université, pour lesquels le ministère a engagé 1,5 million d'euros". En effet, mi-décembre 2009, un étudiant a déjà été blessé par arme blanche alors qu'il assistait à un cours dans un amphithéâtre de Paris XIII. L'agresseur présumé, qui n'appartenait pas à l'université, avait été interpellé. "On avait prévu de clôturer le campus après cette agression en décembre mais on n'en a pas eu le temps", a déclaré M. Salzmann, assurant que ces travaux seront achevés pour septembre.
Le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a estimé que "ce très grave incident met en lumière le besoin d'une politique de rééquilibrage territorial et de véritable investissement financier au bénéfice de l'ensemble des établissements universitaires" et non d'une "concentration des moyens sur les campus d'excellence". SOS Racisme a évoqué un "fossé entre les universités de banlieue et les universités de centre-ville", évoquées par les étudiants comme "des facs d'élite et des facs ghettos".
Le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a estimé que "ce très grave incident met en lumière le besoin d'une politique de rééquilibrage territorial et de véritable investissement financier au bénéfice de l'ensemble des établissements universitaires" et non d'une "concentration des moyens sur les campus d'excellence". SOS Racisme a évoqué un "fossé entre les universités de banlieue et les universités de centre-ville", évoquées par les étudiants comme "des facs d'élite et des facs ghettos".