En pénétrant "Dans l'ombre des dinosaures", c'est le nom de l'expo, vous êtes invités à faire un bond dans le temps il y a 85 millions d’années. Bienvenue sur Terre ! À quoi ressemblait alors la planète ? Quels végétaux la couvraient ? Les dinosaures sont là, mais pas tout seuls. Les mammifères ont discrètement fait leur entrée en scène.
En réalité, nous sommes à la fin du règne des dino-saures (du grec "terribles lézards), puisque ceux-ci sont apparus sur Terre au début de l'ère secondaire, il y a 250 millions d'années. Le trias, et le jurassique (qui a vu l'apogée des herbivores géants comme le diplodocus) sont déjà achevés. Et le crétacé bien entamé. Les géants ont disparu, et les puissants et rapides carnivores règnent. Mais le célèbre Tyrannosaurus (ou T-rex), n'est pas le seul bien au contraire, et l'expo préfère laisser la vedette à Albertosaurus (9 mètres de long) qui vivait en Amérique du Nord et en Asie, et à l'Européen Carnotausaurus (7,5 mètres de long).
En réalité, nous sommes à la fin du règne des dino-saures (du grec "terribles lézards), puisque ceux-ci sont apparus sur Terre au début de l'ère secondaire, il y a 250 millions d'années. Le trias, et le jurassique (qui a vu l'apogée des herbivores géants comme le diplodocus) sont déjà achevés. Et le crétacé bien entamé. Les géants ont disparu, et les puissants et rapides carnivores règnent. Mais le célèbre Tyrannosaurus (ou T-rex), n'est pas le seul bien au contraire, et l'expo préfère laisser la vedette à Albertosaurus (9 mètres de long) qui vivait en Amérique du Nord et en Asie, et à l'Européen Carnotausaurus (7,5 mètres de long).
Les plus beaux fossiles trouvés dans le monde entier
L'Albertosaurus, trouvé en Alberta (Canada). © Sue Sabrowski / Royal Tyrrell Museum
Pour nous présenter leurs précieux ossements, les paléontologues du Museum ont emprunté aux grands musées mondiaux leur plus beaux fossiles. C'est ainsi que l'on peut admirer à Paris des spécimens exceptionnels jamais montrés en Europe dont certains viennent du Musée d’histoire naturelle de Tianjin (Chine), du Royal Tyrrell Museum (Alberta), ou de musées américains, argentins, marocains, belges ou allemands, dont les fossiles du site exceptionnel de Messel, dans la Hesse.
Très pédagogique, l'expo fait le lien entre une espèce et son milieu qui constitue une "niche écologique". Les Tsintaosaurus et Gilmoreosaurus, représentent la lignée en expansion des hadrosaures ou dinosaures à "bec de canard" et Protoceratops, l’herbivore au bec de perroquet ; Unenlagia et Bambiraptor, sont de petits carnivores à plumes. Lorsqu’il fut découvert en 1997, en Patagonie, le squelette très incomplet d’Unenlagia a apporté de précieux indices sur la parenté des dinosaures et des oiseaux. On a depuis trouvé en Chine de nombreux dinosaures à plumes.
Très pédagogique, l'expo fait le lien entre une espèce et son milieu qui constitue une "niche écologique". Les Tsintaosaurus et Gilmoreosaurus, représentent la lignée en expansion des hadrosaures ou dinosaures à "bec de canard" et Protoceratops, l’herbivore au bec de perroquet ; Unenlagia et Bambiraptor, sont de petits carnivores à plumes. Lorsqu’il fut découvert en 1997, en Patagonie, le squelette très incomplet d’Unenlagia a apporté de précieux indices sur la parenté des dinosaures et des oiseaux. On a depuis trouvé en Chine de nombreux dinosaures à plumes.
Un squelette complet de bébé dinosaure
Bébé dinosaures à bec de canard de quelques mois. Il restait sans doute sur l'aire de ponte sous la garde des adultes. photo : S. Sabroowski
Autre surprise, Hypacrosaurus est un spécimen exceptionnel complet de dinosaure bébé trouvé en Alberta, au Canada. Il est extrêmement rare de retrouver les restes de très jeunes individus, leurs os fragiles se fossilisant rarement.
Les dinosaures pondaient des œufs dans des trous peu profonds creusés dans le sol. Parmi les œufs fossilisés exposés, certains proviennent du sous-sol du centre ville d’Aix-en-Provence, d’autres furent trouvés à l’occasion de travaux sur l’autoroute A8. Il s’agit d’œufs fossiles d’un titanosaure ; trop gros pour couver ses pontes, il les recouvrait sans doute de végétaux et de terre pour les maintenir au chaud.
Les dinosaures pondaient des œufs dans des trous peu profonds creusés dans le sol. Parmi les œufs fossilisés exposés, certains proviennent du sous-sol du centre ville d’Aix-en-Provence, d’autres furent trouvés à l’occasion de travaux sur l’autoroute A8. Il s’agit d’œufs fossiles d’un titanosaure ; trop gros pour couver ses pontes, il les recouvrait sans doute de végétaux et de terre pour les maintenir au chaud.
Un spectacle audiovisuel sur la fin des dinosaures
Notharctus, mammifère primitif, ancêtre des primates. Photo : Bernard Faye / MNHN
Evidemment, l'expo aborde la question de l'extinction des dinosaures. On sait maintenant qu'elle est sans doute due à la conjonction de plusieurs catastrophes ou événements : la chute d'une météorite au Yucatan, une éruption volcanique en Inde et une refroidissement de 3°C. Un spectacle sur écran panoramique retrace le scénario possible de ces grands bouleversements. Mais l'intérêt de l'expo est de présenter les questions toujours en suspens, et les découvertes scientifiques à l’origine des diverses hypothèses. Le travail des paléontologues et des chercheurs est d'ailleurs particulièrement bien présenté et l'histoire des dinosaures resituée dans un ensemble de connaissances plus large, sur la biodiversité et l'évolution des systèmes naturels..
Une partie est d'ailleurs consacrée à l’essor prodigieux des mammifères, autre conséquence de la crise d'extinction qui touche les dinosaures. Moins spectaculaire sans doute, cette partie de l'expo présente des dents, des mâchoires, des articulations qui permettent de mieux comprendre comment les espèces se spécialisent peu peu : les mammifères qui volent, qui grimpent, qui broutent, qui ont une tompe.. "Ce n'est pas une exposition sur les dinosaures mais avec les dinosaures", expliquent d'ailleurs ses concepteurs qui proposent au visiteur une réflexion finale sur l'homme et son milieu naturel.
Une partie est d'ailleurs consacrée à l’essor prodigieux des mammifères, autre conséquence de la crise d'extinction qui touche les dinosaures. Moins spectaculaire sans doute, cette partie de l'expo présente des dents, des mâchoires, des articulations qui permettent de mieux comprendre comment les espèces se spécialisent peu peu : les mammifères qui volent, qui grimpent, qui broutent, qui ont une tompe.. "Ce n'est pas une exposition sur les dinosaures mais avec les dinosaures", expliquent d'ailleurs ses concepteurs qui proposent au visiteur une réflexion finale sur l'homme et son milieu naturel.
"Dans l'ombre des dinosaures", du 14 avril 2010 au 14 février 2011, Muséum national d’Histoire naturelle, Grande Galerie de l’Évolution 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire – Paris Ve
Horaires : de 10h à 18h, tous les jours sauf le mardi et le 1er mai
Tarifs : 9 € adultes, 7 € enfants (le ticket donne accès aux collections permanentes de la Grande Galerie de l’Évolution).
Informations pour le public : Tél. 01 40 79 54 79 / 56 01
Site dédié à l’exposition en ligne : www.mnhn.fr/dinos
Horaires : de 10h à 18h, tous les jours sauf le mardi et le 1er mai
Tarifs : 9 € adultes, 7 € enfants (le ticket donne accès aux collections permanentes de la Grande Galerie de l’Évolution).
Informations pour le public : Tél. 01 40 79 54 79 / 56 01
Site dédié à l’exposition en ligne : www.mnhn.fr/dinos