Affiches de la campagne sur le consentement de l'Espace santé étudiants de Bordeaux en 2016.
"On m'a dit ce qu’il fallait ou ne fallait pas faire pour être un bon coup, mais jamais on ne m’a parlé de consentement ", avoue Camille, une adolescente de 15 ans.
Ariane, elle, s'est retrouvée seule lors d'une soirée au milieu d'un groupe de garçons. Romain lui ordonne alors de pratiquer une fellation à tous les garçons. Suis-je en train de vous décrire un scénario de film pornographique ? Non, cela s’est réellement passé et personne ne s'est rendu compte qu’il s’agissait d'un viol en réunion ! Ariane n'a pas porté plainte et n'a pas eu conscience d'avoir subi un viol.
Ariane, elle, s'est retrouvée seule lors d'une soirée au milieu d'un groupe de garçons. Romain lui ordonne alors de pratiquer une fellation à tous les garçons. Suis-je en train de vous décrire un scénario de film pornographique ? Non, cela s’est réellement passé et personne ne s'est rendu compte qu’il s’agissait d'un viol en réunion ! Ariane n'a pas porté plainte et n'a pas eu conscience d'avoir subi un viol.
Dans les zones grises, on ne sait plus si l'on est consentant ou non
Pourtant, dans une société qui veut promouvoir une grande liberté sexuelle, la notion de consentement reste la barrière ultime qui distingue l'acte libre de l'agression sexuelle voire du viol.
Or cette notion de consentement semble floue chez les adolescents et même chez les étudiants, comme le montre la campagne d'affichage réalisée par l’Espace Santé étudiants de Bordeaux en 2016 dans les campus. Des affiches y dénonçaient des situations de "zone grise" où les étudiants sont insidieusement contraints à céder sans mots et sans désirs.
Alors, pourquoi ce flou et comment arrive-t-on dans ces zones grises ?
Or cette notion de consentement semble floue chez les adolescents et même chez les étudiants, comme le montre la campagne d'affichage réalisée par l’Espace Santé étudiants de Bordeaux en 2016 dans les campus. Des affiches y dénonçaient des situations de "zone grise" où les étudiants sont insidieusement contraints à céder sans mots et sans désirs.
Alors, pourquoi ce flou et comment arrive-t-on dans ces zones grises ?
“C’est pas grave c’est pour s’amuser”
Chez de nombreux ados, le sexe est devenu banal, voire obligatoire. Ils “s’amusent” sans se poser la moindre question alors qu’il n’y a pas plus intime, important qu’une relation amoureuse.
Laurie, adolescente de 17 ans témoigne : “Il m’est déjà arrivée plusieurs fois d’assister à des scènes choquantes, surtout lors de soirées… des béquotages, des mains mal placées, des préliminaires entre personnes qui ne sont même pas en couple et ne savent pas pourquoi ils le font. C’est l’enfer du “c’est pas grave c’est pour s’amuser”.
Elle ajoute : ”J'ai connu une amie qui s’est enfermée dans une chambre avec un garçon. Elle était bourrée et est ressortie deux heures après. Le garçon avait abusé d’elle”. Son amie a été traumatisée mais n'a pas porté plainte. Dans les fêtes tout dérape. Le sexe fait partie intégrante des soirées adolescentes, et l'alcool n'arrange rien.
Laurie, adolescente de 17 ans témoigne : “Il m’est déjà arrivée plusieurs fois d’assister à des scènes choquantes, surtout lors de soirées… des béquotages, des mains mal placées, des préliminaires entre personnes qui ne sont même pas en couple et ne savent pas pourquoi ils le font. C’est l’enfer du “c’est pas grave c’est pour s’amuser”.
Elle ajoute : ”J'ai connu une amie qui s’est enfermée dans une chambre avec un garçon. Elle était bourrée et est ressortie deux heures après. Le garçon avait abusé d’elle”. Son amie a été traumatisée mais n'a pas porté plainte. Dans les fêtes tout dérape. Le sexe fait partie intégrante des soirées adolescentes, et l'alcool n'arrange rien.
Une image dégradée de la sexualité et une perte d'estime de soi
Cette façon de vivre la sexualité comme un jeu sans engagement ni désir a pourtant des conséquences. "La sexualité, constate Laurie, est devenue quelque chose de facile, léger, à prendre à la rigolade, accessible à tous. On nous pousse à consommer toujours plus vite, sans avoir conscience de nos actes et du respect de l'autre".
Insensiblement, l’image de la sexualité est dégradée, constate Laurie : "On ne trouve plus que c’est beau mais dégoûtant... Une connaissance me disait justement : " J’ai hâte que tu saches ce que c'est pour arrêter d'idéaliser ces actes et que tu réalises comme c'est cochon…!”.
Les filles sont celles qui souffrent le plus de cette représentation de la sexualité où elles sont réduites à des objets. Cela détériore leur estime de soi.
Insensiblement, l’image de la sexualité est dégradée, constate Laurie : "On ne trouve plus que c’est beau mais dégoûtant... Une connaissance me disait justement : " J’ai hâte que tu saches ce que c'est pour arrêter d'idéaliser ces actes et que tu réalises comme c'est cochon…!”.
Les filles sont celles qui souffrent le plus de cette représentation de la sexualité où elles sont réduites à des objets. Cela détériore leur estime de soi.
Des conférences pour restaurer l'estime de soi chez les étudiantes
La SMEREP, société mutualiste des étudiants de la région parisienne, a constaté dans une enquête sur la santé étudiante la dégradation de l'estime de soi chez les filles. En 2017, elle a mis en place une conférence sur l'estime de soi pour le "Réseau pour elles", premier réseau pour les étudiantes.
Pourquoi une telle banalisation de la sexualité ?
Chez les jeunes, l'éducation sexuelle se fait principalement par la pornographie qui prône un modèle de conduite sexuelle : mécanique, technique, axée sur la performance.
Il n'est plus question de découvrir la sexualité dans le respect de soi et des autres, dans l'affection et la tendresse. Dès la première expérience, filles et garçons doivent "tout" faire, sous peine d'être traités de coincées ou d'impuissants. Les publicités, les clips, les émissions de télé-réalité, les magazines reprennent ces codes pour vendre. Il faut aller de plus en plus loin.
Vulnérables et en demande de modèles, les adolescents absorbent ces messages. Les adultes leur proposent de jouer la carte de la sexualité pour se valoriser et avoir du pouvoir. Les filles sont incitées très tôt à miser sur leur apparence pour plaire et être reconnues par les autres. Les garçons sont influencés par les modèles d’hommes forts, voire violents, ayant un pouvoir dans la relation amoureuse et ressentent une grande pression pour performer sexuellement.
Il n'est plus question de découvrir la sexualité dans le respect de soi et des autres, dans l'affection et la tendresse. Dès la première expérience, filles et garçons doivent "tout" faire, sous peine d'être traités de coincées ou d'impuissants. Les publicités, les clips, les émissions de télé-réalité, les magazines reprennent ces codes pour vendre. Il faut aller de plus en plus loin.
Vulnérables et en demande de modèles, les adolescents absorbent ces messages. Les adultes leur proposent de jouer la carte de la sexualité pour se valoriser et avoir du pouvoir. Les filles sont incitées très tôt à miser sur leur apparence pour plaire et être reconnues par les autres. Les garçons sont influencés par les modèles d’hommes forts, voire violents, ayant un pouvoir dans la relation amoureuse et ressentent une grande pression pour performer sexuellement.
Dans la pornographie il n’y a jamais de consentement
Pour les jeunes, les rôles des partenaires sexuels s'inspirent souvent du porno. Ils sont dégradants, sexistes et stéréotypés : l’homme domine et la femme se soumet à ses désirs. Les scénarios banalisent le fait d'avoir des partenaires multiples, de tester toutes les pratiques.
Dans les films pornographiques, la femme commence par résister puis finit toujours par céder. On apprend aux garçons que quand une fille dit non, cela veut dire oui, elle veut être forcée, et même qu'elle aime ça !
Pourtant, si votre copain insiste pour que vous l’embrassiez, le touchiez ou couchiez avec lui, vous avez le droit de refuser même s’il vous fait du chantage, vous menace ou vous traite de coincée.
La pression n'est pas toujours associée à une agression physique ou à un acte de malveillance (de la drogue dans un verre par exemple). En groupe, pendant un jeu, il est parfois difficile de dire non, mais c'est possible et c'est une preuve de maturité... Respectez-vous ! Ne cédez pas sous la pression !
Dans les films pornographiques, la femme commence par résister puis finit toujours par céder. On apprend aux garçons que quand une fille dit non, cela veut dire oui, elle veut être forcée, et même qu'elle aime ça !
Respectez-vous ! Ne cédez pas sous la pression !
Pourtant, si votre copain insiste pour que vous l’embrassiez, le touchiez ou couchiez avec lui, vous avez le droit de refuser même s’il vous fait du chantage, vous menace ou vous traite de coincée.
La pression n'est pas toujours associée à une agression physique ou à un acte de malveillance (de la drogue dans un verre par exemple). En groupe, pendant un jeu, il est parfois difficile de dire non, mais c'est possible et c'est une preuve de maturité... Respectez-vous ! Ne cédez pas sous la pression !
Comment fortifier sa liberté de dire oui ou non ?
Il peut paraître simple de dire oui ou non mais ce n'est pas si évident. Notre état psychologique, nos représentations des relations entre filles et garçons, les pressions du partenaire nous poussent parfois à aller contre nos convictions et nos envies.
Le choix est aussi orienté par l'environnement, la société. La philosophe Michela Marzano l'explique très bien dans son livre “Je consens donc je suis" (PUF 2006) : "la capacité d’agir consiste toujours à se frayer un chemin parmi des choix qui sont en partie libérés des conditions sociales, en partie contraints par elle.”
Que puis-je faire pour que mon consentement soit averti ? Je dois être à l’écoute de ce que je ressens et au clair avec ce dont j'ai envie. Il est important de réfléchir à ce que représentent pour moi la sexualité et l'amour. Quelles sont mes valeurs dans la vie ? Quels sont les filles ou les garçons qui me correspondent et avec qui j’ai envie de partager un moment intime ?
Alix Rigal intervient en milieu scolaire sur les relations affectives. Elle préconise d'avoir une bonne connaissance de soi et une maturité solide avant d'avoir une relation sexuelle : "Les adolescents ont besoin de prendre du recul et ainsi être rassurés. Il faut avant tout déconstruire toutes les images induites par la pornographie et reconnecter les jeunes à la réalité : Savoir qui ils sont, retrouver une bonne estime d'eux-même leur permet de tisser des relations plus positives"
Laurie, elle, a décidé de ne pas se laisser influencer. Elle dit connaître l’importance de la sexualité : “J'ai déjà dit non à une proposition qui me mettait mal à l'aise comme embrasser un mec pour un jeu ou dormir sous la même couette “entre amis”. Laurie veut découvrir la sexualité à son rythme et en toute liberté et elle a bien raison !
Le choix est aussi orienté par l'environnement, la société. La philosophe Michela Marzano l'explique très bien dans son livre “Je consens donc je suis" (PUF 2006) : "la capacité d’agir consiste toujours à se frayer un chemin parmi des choix qui sont en partie libérés des conditions sociales, en partie contraints par elle.”
Que puis-je faire pour que mon consentement soit averti ? Je dois être à l’écoute de ce que je ressens et au clair avec ce dont j'ai envie. Il est important de réfléchir à ce que représentent pour moi la sexualité et l'amour. Quelles sont mes valeurs dans la vie ? Quels sont les filles ou les garçons qui me correspondent et avec qui j’ai envie de partager un moment intime ?
Avoir une bonne connaissance de soi et une maturité solide avant d'avoir une relation sexuelle
Alix Rigal intervient en milieu scolaire sur les relations affectives. Elle préconise d'avoir une bonne connaissance de soi et une maturité solide avant d'avoir une relation sexuelle : "Les adolescents ont besoin de prendre du recul et ainsi être rassurés. Il faut avant tout déconstruire toutes les images induites par la pornographie et reconnecter les jeunes à la réalité : Savoir qui ils sont, retrouver une bonne estime d'eux-même leur permet de tisser des relations plus positives"
Laurie, elle, a décidé de ne pas se laisser influencer. Elle dit connaître l’importance de la sexualité : “J'ai déjà dit non à une proposition qui me mettait mal à l'aise comme embrasser un mec pour un jeu ou dormir sous la même couette “entre amis”. Laurie veut découvrir la sexualité à son rythme et en toute liberté et elle a bien raison !
Lire aussi : Savoir dire non
Filles - garçons : gare aux malentendus
Et puis, de nombreuses situations délicates ont pour origine un malentendu. Les filles et les garçons ne vivent pas la sexualité de la même manière. Ils méconnaissent leur mode de fonctionnement respectif.
Beaucoup d’adolescentes, qu'elles aient 13 ou 18 ans, ont envie de sortir avec un garçon sans pour autant se sentir prêtes à passer le cap. Pour elles, sortir avec et coucher sont deux choses différentes. Or certains garçons ne l’entendent pas de cette oreille, alors elles ont des relations sexuelles pour faire plaisir à leur petit ami, pour recevoir de l’amour en échange, ou plus douloureusement parce qu’il l’a exigé et qu’elles craignent de le perdre si elles n’ont pas de rapports avec lui .
Ophélie était en couple depuis trois mois avec son copain. Il lui a proposé de faire une ballade. Elle est montée dans sa voiture, puis ils sont allés dans la forêt. Son copain lui a sauté dessus, sans la prévenir. Ophélie n’a rien dit et s’est laissée faire. Ce n’est qu’après la séparation, qu’Ophélie s’est fait la réflexion qu’elle avait subie ce qu'elle a nommé “un viol consenti”. Ophélie n’avait pas dit non.
Beaucoup d’adolescentes, qu'elles aient 13 ou 18 ans, ont envie de sortir avec un garçon sans pour autant se sentir prêtes à passer le cap. Pour elles, sortir avec et coucher sont deux choses différentes. Or certains garçons ne l’entendent pas de cette oreille, alors elles ont des relations sexuelles pour faire plaisir à leur petit ami, pour recevoir de l’amour en échange, ou plus douloureusement parce qu’il l’a exigé et qu’elles craignent de le perdre si elles n’ont pas de rapports avec lui .
Ophélie était en couple depuis trois mois avec son copain. Il lui a proposé de faire une ballade. Elle est montée dans sa voiture, puis ils sont allés dans la forêt. Son copain lui a sauté dessus, sans la prévenir. Ophélie n’a rien dit et s’est laissée faire. Ce n’est qu’après la séparation, qu’Ophélie s’est fait la réflexion qu’elle avait subie ce qu'elle a nommé “un viol consenti”. Ophélie n’avait pas dit non.
Sensibiliser au consentement grâce à une tasse de thé
Une vidéo de Blue Seat Studios intitulée Tea consent explique le consentement d’une manière simple. La vidéo de 2 minutes 50 met en scène plusieurs situations où des protagonistes offrent ou se voient offrir une tasse de thé.
Le parallèle est fait avec une relation impliquant du sexe, illustrée par la tasse de thé.
Le parallèle est fait avec une relation impliquant du sexe, illustrée par la tasse de thé.
Les conseils de Blanche pour une relation réussie
Attention, en avoir envie ne signifie pas copier les copains et les copines parce qu'eux l’ont déjà fait mais parce que vous vous sentez véritablement prêts et en confiance avec votre ami(e). Inutile de se précipiter tête baissée pour pouvoir dire "Ça y est, je l’ai fait !", vous risquez de le regretter amèrement ! C'est un moment important et il se vit à deux.
- S'assurer que votre partenaire est consentant(e)
Il est primordial de s’assurer que les personnes qui participent à une activité sexuelle en ont envie. Demandez le très clairement à votre partenaire : J'aimerais faire l'amour avec toi ce soir, qu'en penses-tu ? Est-ce que …. te semble bien ? Que veux-tu essayer ? …
Certaines attitudes ou gestes vous indiquent que votre copine n'est pas consentante même si elle ne dit rien ! Elle détourne la tête ou le corps, elle vous repousse, elle est passive, ne participe pas, elle évite de vous toucher. Cela veut dire que quelque chose ne va pas et il faut en parler avec elle.
- S'assurer que votre partenaire est consentant(e)
Il est primordial de s’assurer que les personnes qui participent à une activité sexuelle en ont envie. Demandez le très clairement à votre partenaire : J'aimerais faire l'amour avec toi ce soir, qu'en penses-tu ? Est-ce que …. te semble bien ? Que veux-tu essayer ? …
Certaines attitudes ou gestes vous indiquent que votre copine n'est pas consentante même si elle ne dit rien ! Elle détourne la tête ou le corps, elle vous repousse, elle est passive, ne participe pas, elle évite de vous toucher. Cela veut dire que quelque chose ne va pas et il faut en parler avec elle.
Très important : si votre partenaire est sous l’emprise de l’alcool, il faut impérativement la considérer comme non consentante ! Ses idées ne sont pas claires, elle n’est pas lucide.
- Communiquer
Communiquer avec votre partenaire permet d'éviter tout malentendu mais permet aussi de clarifier vos envies, de mieux vous connaître et de mieux vous comprendre : qu’est-ce que vous aimez ? qu’est-ce que vous n’aimez pas ? Vers où voulez-vous aller : vers où voulez-vous aller ? Avez-vous peur ?
C’est important de pouvoir parler de ses doutes, ses envies, de sentir qu’il/elle vous respecte, vous veut du bien et vous manifeste de l’intérêt.
- Se respecter
Il faut absolument se rappeler que la sexualité implique un respect mutuel entre les partenaires, un consentement réel, l’intimité encourageant le développement de liens significatifs, ainsi que le respect du rythme de chacun.
Ne vous inspirez jamais du porno ! Les relations ne sont pas comme ça dans la réalité ! Vous risquez de faire peur à votre partenaire, d'être brutal(e) et de lui faire très mal. Vous glisserez très vite alors dans la violence sexuelle. Ce qu'il faut éviter à tout prix !
Ne pratiquez jamais non plus un geste sexuel par surprise. Prévenez votre partenaire, discutez-en. La relation sexuelle doit être réciproque avant tout.
- Se libérer des stéréotypes
Communiquer avec votre partenaire permet d'éviter tout malentendu mais permet aussi de clarifier vos envies, de mieux vous connaître et de mieux vous comprendre : qu’est-ce que vous aimez ? qu’est-ce que vous n’aimez pas ? Vers où voulez-vous aller : vers où voulez-vous aller ? Avez-vous peur ?
C’est important de pouvoir parler de ses doutes, ses envies, de sentir qu’il/elle vous respecte, vous veut du bien et vous manifeste de l’intérêt.
- Se respecter
Il faut absolument se rappeler que la sexualité implique un respect mutuel entre les partenaires, un consentement réel, l’intimité encourageant le développement de liens significatifs, ainsi que le respect du rythme de chacun.
Ne vous inspirez jamais du porno ! Les relations ne sont pas comme ça dans la réalité ! Vous risquez de faire peur à votre partenaire, d'être brutal(e) et de lui faire très mal. Vous glisserez très vite alors dans la violence sexuelle. Ce qu'il faut éviter à tout prix !
Ne pratiquez jamais non plus un geste sexuel par surprise. Prévenez votre partenaire, discutez-en. La relation sexuelle doit être réciproque avant tout.
- Se libérer des stéréotypes
- Messieurs, n’interprétez jamais une tenue que porte une fille. Une fille a le droit de se maquiller et de porter une jupe, cela ne veut rien dire sur ses intentions. Une fille féminine n’est jamais “une allumeuse” qui a tentée de vous draguer. Mettez cet à priori à la poubelle !
- Sortir ensemble et coucher ensemble sont deux choses différentes. Ce n’est pas parce que quelqu’un s’est mis en couple avec vous qu’il a envie de coucher avec vous tout de suite. Respectez ses désirs et son rythme.
En définitive, le consentement ce n'est pas seulement un oui ou un non Si la personne dit non, c'est clair, elle est non consentante. Si elle ne dit rien, on ne le sait pas. Le seul moyen de le savoir est d'en parler avec elle. Si une personne dit oui, cela ne veut pas dire forcément qu'elle est consentante, il faut tout de même s'en assurer.
Le consentement, c'est une personne qui affirme un oui explicite. Pour qu'il s'exprime et soit entendu, communiquons dans la confiance et la bienveillance.
Le consentement, c'est une personne qui affirme un oui explicite. Pour qu'il s'exprime et soit entendu, communiquons dans la confiance et la bienveillance.