"Lorsqu'on arrive en haut, toute la pression et l'émotion retombent. On nous avait prévenus que le milieu pouvait être hostile, mais c'est autre chose que de le vivre"... Malgré la fatigue et un vent de 70km/h qui les a cueillis à l'arrivée, ils l'ont fait !
Les cinq apprentis franciliens du CFI ont atteint le "toit de l'Europe" (à 4810 mètres) sous la houlette de leurs guides de haute montagne... et le soutien moral de tout leur établissement comme en témoignent les "like" enthousiastes de leur page Facebook.
Rien ne prédisposait sans doute ces jeunes d'Ile-de-France à tenter cette ascension mythique. Si ce n'est, sans doute, l'envie d'adhérer à ce projet un peu fou lancé en 2012 par deux professeurs de sport passionnés de montagne.
"Gravir le mont Blanc ? Cela ne se refuse pas !", dit Alexandre, apprenti en BTS Après-Vente automobile en maintenance des véhicules industriels. "L'ascension représentait l'occasion unique d'accomplir, au moins une fois dans ma vie, quelque chose qui soit hors du commun et de vivre une aventure exceptionnelle sur le plan humain", dit quant à lui Nelson, apprenti en BTS technicien du froid (!) et du conditionnement d'air.
Les cinq apprentis franciliens du CFI ont atteint le "toit de l'Europe" (à 4810 mètres) sous la houlette de leurs guides de haute montagne... et le soutien moral de tout leur établissement comme en témoignent les "like" enthousiastes de leur page Facebook.
Rien ne prédisposait sans doute ces jeunes d'Ile-de-France à tenter cette ascension mythique. Si ce n'est, sans doute, l'envie d'adhérer à ce projet un peu fou lancé en 2012 par deux professeurs de sport passionnés de montagne.
"Gravir le mont Blanc ? Cela ne se refuse pas !", dit Alexandre, apprenti en BTS Après-Vente automobile en maintenance des véhicules industriels. "L'ascension représentait l'occasion unique d'accomplir, au moins une fois dans ma vie, quelque chose qui soit hors du commun et de vivre une aventure exceptionnelle sur le plan humain", dit quant à lui Nelson, apprenti en BTS technicien du froid (!) et du conditionnement d'air.
48 candidats, 5 jeunes retenus pour l'aventure
Avec Abdalaye, Rudy et Marc-Elie, les 5 garçons sont les heureux élus d'un long processus de sélection et d'entraînement.
Au CFI, centre de formation d'apprentis du secteur industriel, 48 jeunes avaient candidaté pour participer à l’aventure. Suite aux entretiens de motivation, il n’en restait plus que 15 pour passer les tests physiques. À l’issue de ce parcours, 8 jeunes apprentis se sont qualifiés pour participer à l'ascension, et 5 l'ont effectuée.
Après des semaines de préparation physique ("bosses" de Fontainebleau, cardio training, crossfit) et un travail scolaire sur le mont Blanc en français, maths, anglais et histoire-géo, ils ont fini par se mettre en marche le dimanche 14 juin.
Au CFI, centre de formation d'apprentis du secteur industriel, 48 jeunes avaient candidaté pour participer à l’aventure. Suite aux entretiens de motivation, il n’en restait plus que 15 pour passer les tests physiques. À l’issue de ce parcours, 8 jeunes apprentis se sont qualifiés pour participer à l'ascension, et 5 l'ont effectuée.
Après des semaines de préparation physique ("bosses" de Fontainebleau, cardio training, crossfit) et un travail scolaire sur le mont Blanc en français, maths, anglais et histoire-géo, ils ont fini par se mettre en marche le dimanche 14 juin.
Sur la trace des grands alpinistes
Depuis le téléphérique du col de Balme, ils ont monté lentement vers le glacier du Tour, et appris au passage des techniques de descente en ramasse et d'arrêt d'une chute en pente de neige. Première nuit au refuge Albert 1er (2702 m), histoire de s'acclimater à l'altitude;
Les choses sérieuses ont commencé le jour 2 avec l'ascension de l’Aiguille du Tour, à 3529 m. Ils ont poursuivi le lendemain par une randonnée glaciaire jusqu'au glacier de Tête Rousse (3167m).
Et ce fut enfin le départ, le 17 juin vers 6 heures du matin, par les rochers de l’aiguille du Goûter, puis arrivée au refuge du Goûter à 3800 m. Une courte pause, et ils sont repartis pour le Dôme du Gouter, ont redescendu au col du Dôme en traversant le plateau glaciaire, puis monté jusqu'au refuge Vallot. Ils ne leur restait plus qu'à attaquer ensuite l'arête des Bosses, raide et effilée, et à se concentrer sur leur souffle et leurs pieds... jusqu'à la récompense lorsque le sommet apparaît enfin.
Les choses sérieuses ont commencé le jour 2 avec l'ascension de l’Aiguille du Tour, à 3529 m. Ils ont poursuivi le lendemain par une randonnée glaciaire jusqu'au glacier de Tête Rousse (3167m).
Et ce fut enfin le départ, le 17 juin vers 6 heures du matin, par les rochers de l’aiguille du Goûter, puis arrivée au refuge du Goûter à 3800 m. Une courte pause, et ils sont repartis pour le Dôme du Gouter, ont redescendu au col du Dôme en traversant le plateau glaciaire, puis monté jusqu'au refuge Vallot. Ils ne leur restait plus qu'à attaquer ensuite l'arête des Bosses, raide et effilée, et à se concentrer sur leur souffle et leurs pieds... jusqu'à la récompense lorsque le sommet apparaît enfin.
Un projet pédogique pour faire vivre la solidarité et le dépassement
"C'est l'esprit du groupe qui nous a permis d'arriver au bout", témoignent les cinq jeunes alors qu'ils viennent à peine de redescendre...
Une réflexion qui doit ravir les enseignants qui ont monté ce projet depuis des mois et l'ont fait vivre à tout l'établissement. Au-delà de l'exploit sportif, l'objectif était en effet pédagogique : montrer qu'on peut aller haut et loin pour peu qu'on s'en donne les moyens, qu'on persévère, et qu'on s'appuie les uns sur les autres comme dans une cordée d'alpinistes.
Une leçon que retiendront sans doute les 5 apprentis parvenus au sommet mais aussi leurs camarades supporters, leurs enseignants... et qui peut se vivre en montagne, mais aussi à l'école ou en entreprise.
Une réflexion qui doit ravir les enseignants qui ont monté ce projet depuis des mois et l'ont fait vivre à tout l'établissement. Au-delà de l'exploit sportif, l'objectif était en effet pédagogique : montrer qu'on peut aller haut et loin pour peu qu'on s'en donne les moyens, qu'on persévère, et qu'on s'appuie les uns sur les autres comme dans une cordée d'alpinistes.
Une leçon que retiendront sans doute les 5 apprentis parvenus au sommet mais aussi leurs camarades supporters, leurs enseignants... et qui peut se vivre en montagne, mais aussi à l'école ou en entreprise.
Qu'est-ce que le CFI ?
Le CFI, école de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris-Ile-de-France, forme chaque année 1000 jeunes en alternance du CAP au Bac +2 et plus de 2500 professionnels en formation continue.
Implanté sur 3 sites en Île-de-France (Paris, Orly, et Gennevilliers), il propose une large gamme de formations dans les domaines de la maintenance des véhicules (automobile - poids lourd), de l’énergie, de la menuiserie-agencement et de la maintenance des ascenseurs.
Rens. : www.cfi-formations.fr/
Le CFI, école de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris-Ile-de-France, forme chaque année 1000 jeunes en alternance du CAP au Bac +2 et plus de 2500 professionnels en formation continue.
Implanté sur 3 sites en Île-de-France (Paris, Orly, et Gennevilliers), il propose une large gamme de formations dans les domaines de la maintenance des véhicules (automobile - poids lourd), de l’énergie, de la menuiserie-agencement et de la maintenance des ascenseurs.
Rens. : www.cfi-formations.fr/