L'affaire a été dévoilée d'abord par Le Figaro. En découvrant leurs notes du bac français sur Internet le vendredi 10 juillet, plusieurs dizaines de lycéens parisiens de première S ont eu une douche froide. Plusieurs d'entre eux, bien qu'excellents élèves, écopaient de très mauvaises notes tandis que d'autres, plus moyens, en récoltaient de très bonnes.
L'affaire en serait sûrement restée là si les lycéens en question n'étaient élèves de prestigieux lycées parisiens comme Henri IV, Stanislas, Sophie Germain, Saint-Thomas d'Aquin ou Claude Monet. Les parents et les élèves ont en effet alerté leurs professeurs et leurs chef d'établissement qui ont demandé des explications à la Maison des examens.
L'affaire en serait sûrement restée là si les lycéens en question n'étaient élèves de prestigieux lycées parisiens comme Henri IV, Stanislas, Sophie Germain, Saint-Thomas d'Aquin ou Claude Monet. Les parents et les élèves ont en effet alerté leurs professeurs et leurs chef d'établissement qui ont demandé des explications à la Maison des examens.
Une ''erreur matérielle'' de saisie des notes
Résultat de cette action : le 16 juillet, le directeur de la Maison des examens d'Ile-de-France, Stéphane Kesler, reconnaissait qu'il y avait bien eu une erreur ! "Nous avons mené une procédure de contrôle pour savoir si c'était un jury ou un correcteur qui auraient été trop sévères, si des élèves n'avaient pas fait de hors-sujet justifiant leur mauvaise note", explique-t-il. Mais non. "les notes rentrées par une personne – pas une machine – ont été attribuées aux mauvais candidats, sans doute en raison d'un décalage dans la saisie", précise M. Kesler.
Heureusement si l'on peut dire, l'erreur n'a touché qu'un centre d'examen sur les 600 du territoire français. Les vraies notes des candidats du centre d'examen en question devaient être rentrées vendredi 17 juillet et envoyées par courrier aux candidats.
Heureusement si l'on peut dire, l'erreur n'a touché qu'un centre d'examen sur les 600 du territoire français. Les vraies notes des candidats du centre d'examen en question devaient être rentrées vendredi 17 juillet et envoyées par courrier aux candidats.
Une autre contestation pour le bac professionnel à Coulommiers
Une centaine de lycéens du bac professionnel comptabilité qui passaient leur épreuve de rattrapage à Coulommiers en Seine-et-Marne ont eu moins de chance que les Parisiens de première S.
Sur 106 d'entre eux admis à passer l'oral de rattrapage (car ils avaient entre 8 et 10/20) à l'issue du premier groupe d'épreuves, seuls 6 ont été admis, les 100 autres ont été recalés, comme le rapporte le site éducatif nousvousils.fr.
"L'enquête menée par l'inspection générale de l'Education nationale n'a montré aucune irrégularité, aucun préjudice pour les élèves, aucune erreur, l'épreuve est donc maintenue et la délibération validée", a expliqué à l'AFP Stéphane Kesler, directeur de la maison des examens. Les élèves et leurs parents ne sont pas convaincus et assurent qu'ils utiliseront toutes les voies de recours pour montrer qu'il y a eu un souci. Ils dénoncent également le fait que la plupart d'entre eux ont eu 8 sur 20 et demandent à "repasser l'épreuve" avec un "véritable oral sur leur rapport de stage comme cela est prévu et non pas avec des questions en mathématiques ou en histoire-géographie comme cela s'est produit".
A noter que l'oral de rattrapage était une nouveauté en juin 2009 pour tous les bacs professionnels.
Sur 106 d'entre eux admis à passer l'oral de rattrapage (car ils avaient entre 8 et 10/20) à l'issue du premier groupe d'épreuves, seuls 6 ont été admis, les 100 autres ont été recalés, comme le rapporte le site éducatif nousvousils.fr.
"L'enquête menée par l'inspection générale de l'Education nationale n'a montré aucune irrégularité, aucun préjudice pour les élèves, aucune erreur, l'épreuve est donc maintenue et la délibération validée", a expliqué à l'AFP Stéphane Kesler, directeur de la maison des examens. Les élèves et leurs parents ne sont pas convaincus et assurent qu'ils utiliseront toutes les voies de recours pour montrer qu'il y a eu un souci. Ils dénoncent également le fait que la plupart d'entre eux ont eu 8 sur 20 et demandent à "repasser l'épreuve" avec un "véritable oral sur leur rapport de stage comme cela est prévu et non pas avec des questions en mathématiques ou en histoire-géographie comme cela s'est produit".
A noter que l'oral de rattrapage était une nouveauté en juin 2009 pour tous les bacs professionnels.
Peut-on demander sa copie de bac ?
Si vous ne comprenez pas une des vos notes, vous avez le droit durant un an après l'examen de demander à consulter votre copie de bac : il faut s'adresser au service des examens de votre académie (l'adresse est normalement précisée sur les papiers du bac...).
A priori on vous demandera de payer les frais de reproduction (environ 1 euro par feuillet) et d'envoi. Cela dit, le règlement du bac précise bien qu'il n'y a aucune contestation possible sur la note.
Seules des actions collectives semblent de nature à remettre en question les sacro-saintes délibération des jurys.
Sur le même sujet :
Toutes les notes du bac français d'Ile-de-France vont être vérifiées
A priori on vous demandera de payer les frais de reproduction (environ 1 euro par feuillet) et d'envoi. Cela dit, le règlement du bac précise bien qu'il n'y a aucune contestation possible sur la note.
Seules des actions collectives semblent de nature à remettre en question les sacro-saintes délibération des jurys.
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