Le champ de mars, sous la tour Eiffel, où devait avoir lieu l'apéro géant du 23 mai.
"L'apéro géant record" qui devait rassembler dimanche 23 mai à Paris des milliers d'internautes qui s'étaient donné le mot sur Facebook n'a pas eu lieu. C'est un non catégorique qu'y a opposé la préfecture de Paris dans un communiqué publié le 20 mai.
Motif invoqué : "la consommation d'alcool est interdite en permanence" sur le champ de Mars, lieu donné pour ce rendez-vous géant, au pied de la tour Eiffel... Et si l'envie vous chatouillait d'aller faire une petite ballade près de la Seine, la préfecture "déconseillait" de s'y trouver ce jour-là après 18 heures et "interdisait de plus ce soir-là le transport et la détention de bouteilles et récipients en verre", pouvant servir de projectiles, "sur l'ensemble du site et de ses abords".
Motif invoqué : "la consommation d'alcool est interdite en permanence" sur le champ de Mars, lieu donné pour ce rendez-vous géant, au pied de la tour Eiffel... Et si l'envie vous chatouillait d'aller faire une petite ballade près de la Seine, la préfecture "déconseillait" de s'y trouver ce jour-là après 18 heures et "interdisait de plus ce soir-là le transport et la détention de bouteilles et récipients en verre", pouvant servir de projectiles, "sur l'ensemble du site et de ses abords".
Le ministre de l'Intérieur refuse d'interdire, mais il veut encadrer
La veille pourtant, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux avait dit que les "apéros géants" du type des 58 rassemblements qui ont déjà eu lieu en France à ce jour, n'étaient pas interdits par principe mais qu'ils devaient être "sécurisés".
Premier principe rappelé par les représentants de la loi : tout rassemblement public d'importance sur la voie publique doit être déclaré trois jours à l'avance aux autorités (qui gardent le droit de l'interdire, comme à Paris), faute de quoi les organisateurs peuvent être poursuivis.
Deuxième principe : les autorités se disent soucieuses d'encadrer tout débordement pouvant mettre en danger les participants ou les citoyens. On les comprend un peu. Dans la nuit du 19 au 20 mai, après l'apéro géant organisé sur la place Royale à Nantes, et qui avaient réuni 9000 personnes, un garçon de 21 ans est tombé d'un pont qu'il avait escaladé à 3 heures du matin alors qu'il était ivre... et est mort le lendemain à l'hôpital. Une quarantaine de personnes ont été mises en garde à vue pour trafic de stupéfiants, vols, ivresse manifeste, ou violences.
Premier principe rappelé par les représentants de la loi : tout rassemblement public d'importance sur la voie publique doit être déclaré trois jours à l'avance aux autorités (qui gardent le droit de l'interdire, comme à Paris), faute de quoi les organisateurs peuvent être poursuivis.
Deuxième principe : les autorités se disent soucieuses d'encadrer tout débordement pouvant mettre en danger les participants ou les citoyens. On les comprend un peu. Dans la nuit du 19 au 20 mai, après l'apéro géant organisé sur la place Royale à Nantes, et qui avaient réuni 9000 personnes, un garçon de 21 ans est tombé d'un pont qu'il avait escaladé à 3 heures du matin alors qu'il était ivre... et est mort le lendemain à l'hôpital. Une quarantaine de personnes ont été mises en garde à vue pour trafic de stupéfiants, vols, ivresse manifeste, ou violences.
Sur la Toile, les internautes pas d'accord entre eux
Dorénavant, les "apéros géants" risquent donc d'être soit purement et simplement interdits par les préfectures comme celui de Paris (et d'autres villes), soit "encadrés" par un dispositif policier impressionnant qui risque de compromettre un tant soit peu la "convivialité" de l'événement.
Les internautes s'opposent d'ailleurs sur l'attitude des autorités et sur la "marche" à suivre via les réseaux sociaux : rentrer dans le rang et rester chez soi entre potes, braver les autorités au nom de la "liberté", ou coopérer en organisant de gentils apéros sans alcool mais plein de responsabilité...
Le débat est lancé : pour commencer, participez à notre sondage (en colonne de droite)...
Les internautes s'opposent d'ailleurs sur l'attitude des autorités et sur la "marche" à suivre via les réseaux sociaux : rentrer dans le rang et rester chez soi entre potes, braver les autorités au nom de la "liberté", ou coopérer en organisant de gentils apéros sans alcool mais plein de responsabilité...
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