Estelle, Volontaire au Rwanda - Photo : Fidesco
"J'ai fini mes études en décembre et avant de me lancer dans la vie active pendant des années, j'avais envie de faire une pause, de voir une autre réalité, raconte Quitterie, jeune volontaire de solidarité internationale en Colombie.
Au quotidien, elle travaille dans une ludothèque de Bogota qui accueille de jeunes enfants. "C'est une véritable immersion au milieu des famille colombiennes. Avec eux, j'apprends l'espagnol, je découvre comment ils élèvent leurs enfants, J'avais envie de donner de mon temps, mais finalement, c'est plutôt moi qui reçois !"
Corentin, lui, a fait des études d'éducateur spécialisé. A 26 ans, après une première mission de volontariat auprès d'enfants handicapés à Jérusalem, il s'apprête à repartir pour le Pérou : "Je vais coordonner des projets éducatifs auprès d'adolescents. Je vais devoir me confronter à une nouvelle culture, une nouvelle manière de faire... c'est un peu l'inconnu, mais c'est aussi ce qui motive..."
Envie de rencontre, d'échanges culturels, de solidarité, mais aussi de voyage et d'aventure... On trouve un peu toutes ces motivations chez ceux qui partent faire un "volontariat de solidarité internationale". Mais quel est ce statut et comment l'obtenir?
Au quotidien, elle travaille dans une ludothèque de Bogota qui accueille de jeunes enfants. "C'est une véritable immersion au milieu des famille colombiennes. Avec eux, j'apprends l'espagnol, je découvre comment ils élèvent leurs enfants, J'avais envie de donner de mon temps, mais finalement, c'est plutôt moi qui reçois !"
"C'est un peu l'inconnu, mais c'est aussi ce qui motive..."
Corentin, lui, a fait des études d'éducateur spécialisé. A 26 ans, après une première mission de volontariat auprès d'enfants handicapés à Jérusalem, il s'apprête à repartir pour le Pérou : "Je vais coordonner des projets éducatifs auprès d'adolescents. Je vais devoir me confronter à une nouvelle culture, une nouvelle manière de faire... c'est un peu l'inconnu, mais c'est aussi ce qui motive..."
Envie de rencontre, d'échanges culturels, de solidarité, mais aussi de voyage et d'aventure... On trouve un peu toutes ces motivations chez ceux qui partent faire un "volontariat de solidarité internationale". Mais quel est ce statut et comment l'obtenir?
Etre VSI, c'est quoi ?
Le "volontariat de solidarité internationale" (VSI) est encadré par la loi française du 23 février 2005. Ce statut (qui a pris la suite de "la coopération") peut être accordé par une organisation non gouvernementale (ONG) engagée à l'international et agréée par le ministère des Affaires étrangères.
Le statut de VSI est ouvert à toute personne majeure, mais certaines ONG n'envoient que des volontaires de plus de 21 ans.
Aucun diplôme n'est exigé en théorie, mais il faut avoir des compétences pour pouvoir remplir les missions. En pratique, beaucoup de VSI sont de jeunes diplômés : médecins, infirmiers, enseignants, techniciens, éducateurs, gestionnaires, ingénieurs, sages-femmes, animateurs...
On peut aussi faire un VSI pendant une année de césure au milieu de ses études, ou bien partir comme professionnel (dans le cadre d'un congé de solidarité), ou bien après avoir travaillé un certain temps pour donner une nouvelle orientation à sa vie. Certaines ONG envoient aussi des couples.
Pendant sa mission, le volontaire est couvert socialement ; son voyage aller-retour est pris en charge et il perçoit une indemnité qui lui permet de vivre sur place.
Le statut de VSI est ouvert à toute personne majeure, mais certaines ONG n'envoient que des volontaires de plus de 21 ans.
Aucun diplôme n'est exigé en théorie, mais il faut avoir des compétences pour pouvoir remplir les missions. En pratique, beaucoup de VSI sont de jeunes diplômés : médecins, infirmiers, enseignants, techniciens, éducateurs, gestionnaires, ingénieurs, sages-femmes, animateurs...
On peut aussi faire un VSI pendant une année de césure au milieu de ses études, ou bien partir comme professionnel (dans le cadre d'un congé de solidarité), ou bien après avoir travaillé un certain temps pour donner une nouvelle orientation à sa vie. Certaines ONG envoient aussi des couples.
Pendant sa mission, le volontaire est couvert socialement ; son voyage aller-retour est pris en charge et il perçoit une indemnité qui lui permet de vivre sur place.
Des missions incroyablement variées
Les missions durent un à deux ans. Elles sont renouvelables mais la durée maximale est de six ans.
Enseignement et animation dans une école ou un centre éducatif, travail social auprès de familles pauvres, direction de chantier ou de travaux techniques, gestion... Les missions sont incroyablement variées comme le montrent les témoignages.
Vidéo : les volontaires de l'ONG "Enfants du Mékong"
Enseignement et animation dans une école ou un centre éducatif, travail social auprès de familles pauvres, direction de chantier ou de travaux techniques, gestion... Les missions sont incroyablement variées comme le montrent les témoignages.
Vidéo : les volontaires de l'ONG "Enfants du Mékong"
Vidéo : le témoignage de Benjamin, VSI au Togo, formateur en informatique
Comment trouver une mission ?
Il faut tout simplement aller frapper à la porte de l'une des 29 ONG habilitées à envoyer des volontaires de solidarité internationale (VSI) : Asmaé, ATD-Quart Monde, la Croix-Rouge française, Enfants du Mékong, Ginkgo, FiDESCO, la Délégation catholique à la coopération (DCC), Secours islamique France, Solidarité laïque, Médecins du monde... (téléchargez ci-dessous la liste complète).
Vous pouvez aussi visiter le site du CLONG-Volontariat qui rassemble 15 ONG envoyant des volontaires internationaux.
Choisissez l'association qui vous correspond le mieux et visitez son site internet. Certaines publient des témoignages et les offres de missions disponibles.
Pour postuler, il faut en général envoyer un CV et une lettre de motivation. Si vous êtes retenu, vous devez suivre une formation de préparation très intéressante qui insiste sur les dispositions à avoir pour que votre volontariat soit réussi : ouverture d'esprit, adaptabilité...
Vous pouvez aussi visiter le site du CLONG-Volontariat qui rassemble 15 ONG envoyant des volontaires internationaux.
Choisissez l'association qui vous correspond le mieux et visitez son site internet. Certaines publient des témoignages et les offres de missions disponibles.
Pour postuler, il faut en général envoyer un CV et une lettre de motivation. Si vous êtes retenu, vous devez suivre une formation de préparation très intéressante qui insiste sur les dispositions à avoir pour que votre volontariat soit réussi : ouverture d'esprit, adaptabilité...
Le témoignage d'Estelle et Etienne, volontaires Fidesco au Rwanda
Estelle et Etienne sont partis en couple et même en famille avec leurs enfants. La Fidesco, ONG catholique, les a envoyés au Rwanda.
Faire une mission internationale plus courte ?
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Volontariat international en administration : et si vous faisiez un VIA ?
Si vous êtes encore étudiant, voire même lycéen, ou que vous voudriez partir pour une durée plus courte qu'une année, vous ne pouvez pas faire de VSI, mais d'autres formules vous sont ouvertes :
Certaines ONG proposent à des jeunes de partir travailler sur certains projets durant quelques semaines à quelques mois, par exemple :
- la Délégation catholique à la coopération propose des "missions solidaires" de trois à six mois ;
- la Guilde européenne du Raid ou l'association ASMAE offre des missions courtes d'été passionnantes.
- Ginkgo propose des "volontariats Ginkgo" de 2 semaines à 1 an.
Vous avez alors le statut de "bénévole". Vous ne touchez pas d'indemnité et devez souvent payer votre voyage, mais vous pouvez souvent être logé et nourri sur place par les associations locales.
Autre possibilité : si vous êtes lycéen et n'avez pas encore de compétences précises, le mieux est de commencer par faire l'été un chantier international.
Enfin, certaines associations proposent aux 16-25 ans de faire un service civique de six à douze mois à l'étranger. Et là vous ne serez plus bénévole, mais vous aurez le statut de volontaire du service civique. Bien sûr, les missions de service civique à l'étranger sont bien moins nombreuses que celles à faire en France.
A savoir : Toutes les formules de volontariat sont présentées sur le portail France Volontaires
Certaines ONG proposent à des jeunes de partir travailler sur certains projets durant quelques semaines à quelques mois, par exemple :
- la Délégation catholique à la coopération propose des "missions solidaires" de trois à six mois ;
- la Guilde européenne du Raid ou l'association ASMAE offre des missions courtes d'été passionnantes.
- Ginkgo propose des "volontariats Ginkgo" de 2 semaines à 1 an.
Vous avez alors le statut de "bénévole". Vous ne touchez pas d'indemnité et devez souvent payer votre voyage, mais vous pouvez souvent être logé et nourri sur place par les associations locales.
Autre possibilité : si vous êtes lycéen et n'avez pas encore de compétences précises, le mieux est de commencer par faire l'été un chantier international.
Enfin, certaines associations proposent aux 16-25 ans de faire un service civique de six à douze mois à l'étranger. Et là vous ne serez plus bénévole, mais vous aurez le statut de volontaire du service civique. Bien sûr, les missions de service civique à l'étranger sont bien moins nombreuses que celles à faire en France.
A savoir : Toutes les formules de volontariat sont présentées sur le portail France Volontaires
Beaucoup d'apprentissages et d'évolutions personnelles
Un enfant cambodgien / photo : Julien Chabanet.
Un chose est sûre : vivre une mission de solidarité internationale est une expérience forte. Sur le plan professionnel, culturel et humain. "Vu mon peu d'expérience professionnelle, j'apprends beaucoup sur le management et l'entrepreneuriat, témoigne Julien, en mission au Cambodge. Je découvre aussi le peuple khmer, d'une gentillesse incroyable, et le fait de prendre des cours de langue khmer me permet de m'intégrer plus facilement et d'engager des discussions que je n'aurais sûrement pas eu si je m'en étais tenu à l'anglais, notamment sur la terrible période des khmers rouges."
Ancienne volontaire en Guinée-Conakry pour Enfants réfugiés du monde, Sophie Naudeau conclut : "Finalement, c'est si peu de don de soi pour tant d’apprentissages, d’évolutions personnelles : la joie de se sentir là. Sentir, écouter, apprendre. La délicieuse sensation, bien sûr, de se sentir utile toute en s’accomplissant soi-même".
Ancienne volontaire en Guinée-Conakry pour Enfants réfugiés du monde, Sophie Naudeau conclut : "Finalement, c'est si peu de don de soi pour tant d’apprentissages, d’évolutions personnelles : la joie de se sentir là. Sentir, écouter, apprendre. La délicieuse sensation, bien sûr, de se sentir utile toute en s’accomplissant soi-même".