On connait désormais bien le volontariat international en entreprise (VIE) dont beaucoup de jeunes actifs ont d'ores et déjà pu bénéficier. On connait moins bien le VIA, ou volontariat international en administration, qui est l'équivalent au sein d'un service de l'administration française à l'étranger.
On peut faire un VIA en ambassades, consulats, Alliances françaises, services de coopération et d'action culturelle ou encore missions économiques dans divers pays. Les postes accueillent des profils très divers, des étudiants en sciences politiques aux élèves d'écoles d'hôtellerie ou de restauration.
Réponses à toutes les questions que vous pourriez vous poser.
On peut faire un VIA en ambassades, consulats, Alliances françaises, services de coopération et d'action culturelle ou encore missions économiques dans divers pays. Les postes accueillent des profils très divers, des étudiants en sciences politiques aux élèves d'écoles d'hôtellerie ou de restauration.
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Le volontariat international en administration qu'est-ce que c'est ?
Le volontariat International en administration (VIA) est ouvert aux jeunes de 18 à 28 ans souhaitant travailler pour des services de l'État à l'étranger : dans les consulats, les ambassades, les services et les missions économiques français à l'étranger ou encore dans les services de coopération et d'action culturelle.
Il dure entre 6 et 24 mois. Il s'agit donc de missions suffisamment longues pour permettre de s'impliquer dans la vie de l'administration et pour acquérir une véritable expertise du pays qui l'accueille.
Pour prétendre à un VIA, il faut être de nationalité française ou ressortissant d'un Etat membre de l'Union européenne et être en règle avec les obligations militaires de son pays.
Il dure entre 6 et 24 mois. Il s'agit donc de missions suffisamment longues pour permettre de s'impliquer dans la vie de l'administration et pour acquérir une véritable expertise du pays qui l'accueille.
Pour prétendre à un VIA, il faut être de nationalité française ou ressortissant d'un Etat membre de l'Union européenne et être en règle avec les obligations militaires de son pays.
Quels sont les profils recherchés ?
Le volontariat International en administration est ouvert à un très large public. Des postes sont à pourvoir dans l'animation culturelle, l'enseignement, la veille économique, commerciale ou scientifique, l'informatique, les sciences politiques, le droit, l'économie, la recherche, la médecine, l'hôtellerie-restauration…
Concernant le niveau d’études, il peut aller du BTS jusqu'au doctorat.
Concernant le niveau d’études, il peut aller du BTS jusqu'au doctorat.
Quelle est la rémunération moyenne d'un VIA ?
Les missions sont rémunérées entre 1190 et 2900 euros par mois selon les pays d’affectation.
Les frais de logement et de voyage ne sont généralement pas pris en charge. Cependant, une assurance santé est proposée au volontaire.
Les frais de logement et de voyage ne sont généralement pas pris en charge. Cependant, une assurance santé est proposée au volontaire.
Comment postuler ?
Pour postuler, il faut absolument être inscrit sur la plateforme de recrutement civiweb.com comme pour un VIE. Un numéro de VI (volontaire international) vous est alors communiqué. Afin de valider l’inscription, votre numéro "Défense" (obtenu à l’issu de votre journée nationale d’appel de préparation à la défense) vous sera demandé.
Lorsqu'une offre correspond à vos critères, il faut alors adresser une candidature directement au recruteur. Notez que les délais peuvent être longs. Si vous êtes sélectionné, vous aurez à passer des entretiens d'embauche. S'ils s'avèrent concluants, vous serez convoqué à une journée d'information.
La plateforme civiweb possède également une web TV et de nombreuses rubriques permettant de préparer son départ et de s’appuyer sur l’expérience d’anciens volontaires internationaux.
Lorsqu'une offre correspond à vos critères, il faut alors adresser une candidature directement au recruteur. Notez que les délais peuvent être longs. Si vous êtes sélectionné, vous aurez à passer des entretiens d'embauche. S'ils s'avèrent concluants, vous serez convoqué à une journée d'information.
La plateforme civiweb possède également une web TV et de nombreuses rubriques permettant de préparer son départ et de s’appuyer sur l’expérience d’anciens volontaires internationaux.
Témoignage : Manon, 30 ans, en VIA au consulat de France de Shanghai
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"Le VIA donne une crédibilité professionnelle"
"Après des études de journalisme, j'ai pensé que le volontariat international était une belle occasion de vivre à l’étranger dans un cadre économique confortable et rassurant. Il y a en effet certains avantages financiers comme le salaire qui est en moyenne de 2000 euros net, donc plus élevé que dans beaucoup de premiers emplois en France. Il y a également une offre de système de santé intéressante.
Et sur le CV, le volontariat international permet d'aligner une première expérience longue dans un contexte où il est souvent difficile pour de jeunes diplômés de sortir de l’enchaînement des stages et des contrats à durée déterminée (CDD). Je me suis dit que c'était un bon moyen d'acquérir une vraie crédibilité professionnelle après plusieurs petits contrats.
Il faut cependant savoir qu'il est très difficile de trouver un volontariat international. J'ai postulé à plusieurs reprises sans succès. Les conditions plutôt avantageuses font qu'il y a beaucoup de demandes et très peu d’offres. C'est lorsque j'ai postulé pour des volontariats internationaux dans le réseau consulaire en Chine que mon profil a retenu l’attention. Et pour cause : c'est un pays que je connais déjà bien pour y avoir vécu entre 12 et 18 ans, à l'occasion d’une expatriation de mes parents. J'étais déjà bien familiarisée avec la langue et le pays.
J'ai donc été retenue pour intégrer le service culturel du consulat de Shanghai. J'ai essentiellement travaillé sur le développement d'un festival trimestriel consacré au cinéma français. L’objectif était de dynamiser une offre de films dans un pays où le système des quotas ne permet la diffusion que d’une dizaine de films français par an. Les missions confiées aux jeunes en VIA sont intéressantes car ils sont là pour une longue durée. C’est une expérience riche durant laquelle on travaille sur des projets d'envergure, en équipe, avec beaucoup d'interlocuteurs et de partenaires différents.
J'ai aussi pris conscience du niveau des infrastructures culturelles françaises. Il existe tout un écosystème qui vise à protéger, promouvoir et diffuser des films. Cela va avec tout un modèle français, un héritage propre qui n'a pas d'équivalent ailleurs.
Pour un jeune en volontariat international dans les services diplomatiques, il y a aussi toute une découverte de la dimension "représentation" avec de nombreux cocktails et événements... On apprend à s’adapter, il y a des codes bien particuliers, tout un savoir-être à assimiler. Je me suis retrouvée aussi dans une position particulière à rencontrer des acteurs, des musiciens ou encore des chefs d’entreprises en visite en Chine qui auraient été inaccessibles en France.
Le volontariat International est donc une expérience que je recommande vivement car elle donne un vrai plus à un parcours. C’est très rassurant pour les futurs employeurs. Cela montre que l'on sait s’adapter à un environnement contraignant et codifié, que l'on est capable d’intégrer une équipe structurée, et de tenir la route sur des projets de longue haleine. Cela diversifie aussi les compétences, et dans une carrière, c’est toujours intéressant de pouvoir ouvrir de nouvelles portes."
"Après des études de journalisme, j'ai pensé que le volontariat international était une belle occasion de vivre à l’étranger dans un cadre économique confortable et rassurant. Il y a en effet certains avantages financiers comme le salaire qui est en moyenne de 2000 euros net, donc plus élevé que dans beaucoup de premiers emplois en France. Il y a également une offre de système de santé intéressante.
Et sur le CV, le volontariat international permet d'aligner une première expérience longue dans un contexte où il est souvent difficile pour de jeunes diplômés de sortir de l’enchaînement des stages et des contrats à durée déterminée (CDD). Je me suis dit que c'était un bon moyen d'acquérir une vraie crédibilité professionnelle après plusieurs petits contrats.
J'ai travaillé sur le développement d'un festival de cinéma français
Il faut cependant savoir qu'il est très difficile de trouver un volontariat international. J'ai postulé à plusieurs reprises sans succès. Les conditions plutôt avantageuses font qu'il y a beaucoup de demandes et très peu d’offres. C'est lorsque j'ai postulé pour des volontariats internationaux dans le réseau consulaire en Chine que mon profil a retenu l’attention. Et pour cause : c'est un pays que je connais déjà bien pour y avoir vécu entre 12 et 18 ans, à l'occasion d’une expatriation de mes parents. J'étais déjà bien familiarisée avec la langue et le pays.
J'ai donc été retenue pour intégrer le service culturel du consulat de Shanghai. J'ai essentiellement travaillé sur le développement d'un festival trimestriel consacré au cinéma français. L’objectif était de dynamiser une offre de films dans un pays où le système des quotas ne permet la diffusion que d’une dizaine de films français par an. Les missions confiées aux jeunes en VIA sont intéressantes car ils sont là pour une longue durée. C’est une expérience riche durant laquelle on travaille sur des projets d'envergure, en équipe, avec beaucoup d'interlocuteurs et de partenaires différents.
On acquiert les codes bien particuliers de la "représentation"
Cela m'a permis de développer des compétences différentes de ce que j’avais appris dans le journalisme, par exemple, la gestion de budget ou l’organisation d’événements. J'ai aussi pris conscience du niveau des infrastructures culturelles françaises. Il existe tout un écosystème qui vise à protéger, promouvoir et diffuser des films. Cela va avec tout un modèle français, un héritage propre qui n'a pas d'équivalent ailleurs.
Pour un jeune en volontariat international dans les services diplomatiques, il y a aussi toute une découverte de la dimension "représentation" avec de nombreux cocktails et événements... On apprend à s’adapter, il y a des codes bien particuliers, tout un savoir-être à assimiler. Je me suis retrouvée aussi dans une position particulière à rencontrer des acteurs, des musiciens ou encore des chefs d’entreprises en visite en Chine qui auraient été inaccessibles en France.
Le volontariat International est donc une expérience que je recommande vivement car elle donne un vrai plus à un parcours. C’est très rassurant pour les futurs employeurs. Cela montre que l'on sait s’adapter à un environnement contraignant et codifié, que l'on est capable d’intégrer une équipe structurée, et de tenir la route sur des projets de longue haleine. Cela diversifie aussi les compétences, et dans une carrière, c’est toujours intéressant de pouvoir ouvrir de nouvelles portes."