Comment t'es-tu orienté vers ce type d'école, au lycée étais-tu bon en langues ?
Non, je n'étais pas spécialement bon en langues, mais à la fin de ma classe de première, j'avais envie de vivre quelque chose d'autre, de changer de système. Dans un salon étudiant, j'ai découvert un organisme qui m'a proposé de partir un an aux Etats-Unis entre la première et la terminale. Et cela m'a tout de suite séduit ! J'ai postulé au programme et je suis parti. Pour moi, c'a été extraordinaire : j'ai vécu en immersion complète dans une famille qui était très sympa, et puis j'allais au collège américain.
Pour la langue, c'était un peu difficile au début, mais on se sent vite dans le bain, et l'avantage lorsqu'on est en immersion totale, c'est que les progrès arrivent très vite. Cette année m'a tellement plu, que j'ai décidé de faire ensuite mes études à l'étranger. C'est devenu essentiel dans mon projet et d'ailleurs, c'est souvent comme ça lorsqu'on commence à voyager : on prend goût à ce contact et à cette ouverture.
Pour la langue, c'était un peu difficile au début, mais on se sent vite dans le bain, et l'avantage lorsqu'on est en immersion totale, c'est que les progrès arrivent très vite. Cette année m'a tellement plu, que j'ai décidé de faire ensuite mes études à l'étranger. C'est devenu essentiel dans mon projet et d'ailleurs, c'est souvent comme ça lorsqu'on commence à voyager : on prend goût à ce contact et à cette ouverture.
Ensuite, tu es quand même rentré passer ton bac en France ?
Oui, je suis rentré et j'ai fait ma terminale à l'école bilingue à Paris : j'ai passé un bac avec une mention européenne, c'est-à-dire que j'avais des cours d'anglais en plus. Ensuite, j'ai réfléchi aux pays où je voulais étudier. Au début, j'étais tenté par l'Angleterre, mais je n'ai pas été pris dans l'université où j'ai postulé.
Les Etats-Unis, c'était hors de prix d'aller y faire ses études. Alors, j'ai pensé au Canada, car d'une part tous les étudiants français qui partent là-bas reçoivent une bourse, et puis c'est un pays passionnant. J'ai eu envie d'y faire une école de commerce et j'ai visé HEC Montréal qui recrute à bac + 1. J'ai donc fait une année de classes préparatoires et j'ai présenté mon dossier... et ça a marché.
Les Etats-Unis, c'était hors de prix d'aller y faire ses études. Alors, j'ai pensé au Canada, car d'une part tous les étudiants français qui partent là-bas reçoivent une bourse, et puis c'est un pays passionnant. J'ai eu envie d'y faire une école de commerce et j'ai visé HEC Montréal qui recrute à bac + 1. J'ai donc fait une année de classes préparatoires et j'ai présenté mon dossier... et ça a marché.
Quels types d''étudiants y a-t-il dans cette école ? Quel profil faut-il avoir ?
Pour rentrer, il faut un bon niveau en maths et être ouvert d'esprit. Il ne faut pas forcément être très bon en anglais, certains Français y entrent sans avoir passé un an à l'étranger comme moi. Autrement, il y a à peu près 20% de Français, et pour le reste, beaucoup de Canadiens, des Marocains et des Africains, et aussi des Mexicains. Les Américains sont assez peu nombreux.
C'est cette diversité qui est super dans ce genre d'école : entre nous on parle français, car c'est une école québequoise, mais on passe très souvent à l'anglais ou à l'espagnol avec les Mexicains. C'est exactement ce que je recherchais.
C'est cette diversité qui est super dans ce genre d'école : entre nous on parle français, car c'est une école québequoise, mais on passe très souvent à l'anglais ou à l'espagnol avec les Mexicains. C'est exactement ce que je recherchais.
Comme se passent tes études à HEC Montréal ?
Les études me plaisent beaucoup. L'école est très orientée et très cotée en finance et en comptabilité. Elle est excessivement bien équipée, avec une salle de marché à l'intérieur, et bien sûr des accès wi-fi partout. J'ai choisi un programme avec un tiers de cours en français, un tiers en anglais, un tiers en espagnol.
Actuellement je suis en deuxième année, et je vais partir six mois poursuivre mon cursus en Argentine dans une très bonne école qui a un accord de coopération et d'échange avec HEC Montréal. C'est aussi pour continuer à voyager comme ça que j'ai choisi HEC Montréal.
Actuellement je suis en deuxième année, et je vais partir six mois poursuivre mon cursus en Argentine dans une très bonne école qui a un accord de coopération et d'échange avec HEC Montréal. C'est aussi pour continuer à voyager comme ça que j'ai choisi HEC Montréal.
Et ta vie à Montréal, ça se passe comment ?
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C'est très intéressant de vivre ici parce que c'est à la fois francophone, on est au Québec, et en même temps, c'est très américanisé. Et puis il y a beaucoup d'universités à Montréal, donc beaucoup d'étudiants. Ils viennent de tout le Canada, mais aussi des Etats-Unis, car certaines universités très cotées, par exemple en médecine, sont anglophones. Du coup, Montréal est vraiment une ville bilingue : dans certains quartiers on ne parle qu'anglais, dans d'autres que français. Cette ouverture, c'est une richesse impressionnante, c'est vraiment ce que je recherchais.
Autrement je vis en colocation mais je passe beaucoup de temps à l'école car il y a énormément de travail en université en Amérique du Nord, beaucoup plus que dans une école de commerce en France ! Je n'ai pas encore vraiment eu le temps de visiter le Canada, mais je fais un peu de ski.
Autrement je vis en colocation mais je passe beaucoup de temps à l'école car il y a énormément de travail en université en Amérique du Nord, beaucoup plus que dans une école de commerce en France ! Je n'ai pas encore vraiment eu le temps de visiter le Canada, mais je fais un peu de ski.
Que veux-tu faire plus tard : travailler au Canada, en France, aux USA ?
J'aime beaucoup le Canada, et je me verrais bien y rester quelques années. Mais tout dépendra des opportunités d'emplois, il y en a beaucoup un peu partout. En fait, je ne suis pas fixé. Je pense me diriger vers l'expertise comptable : à la fin de ma troisième année d'école, je passerai le diplôme d'expertise, puis je continuerai la formation jusqu'en 2012.