Clara : périple jusqu'au Mali... en voiture
En route pour le Mali avec Clara
8000 km. Si la distance est grande, Clara, alors âgée de 20 ans, n'a pas hésité. "Ce projet humanitaire consistait à rouler jusqu'au Mali, les voitures pleines de fournitures scolaires et de matériel médical avec aussi ambulance dans le cortège. Une fois sur place, nous avions prévu de vendre les voitures pour rembourser le voyage".
Pour embarquer dans les équipages de l’association de sa meilleure amie, la jeune femme était prête à tout, même passer son permis en deux mois. "Et nous l'avons fait ! C'était un challenge très stimulant pour moi qui ai toujours eu le goût du voyage", explique l’étudiante en géographie.
Le périple organisé par l'ONG était très bien rôdé, ou presque. "Le président de l’association avait déjà fait le voyage plusieurs fois et donc connaissait les hébergements. Mais je me souviens d'une nuit sur le bord de l’autoroute car l'ambulance était tombée en panne. Nous avions formé un cercle avec les voitures et planté les tentes à l'intérieur".
La jeune femme garde aussi d'excellents souvenirs des journées passées au Mali, à l'arrivée. "Nous avons fait pas mal de rencontres. Je me souviens de cet étudiant à Bamako dont le visa d'études en France avait été refusé par le gouvernement malien. C’était quelqu’un qui aimait tant son pays. Il voulait aller faire ses études à l'étranger mais à tout prix revenir par la suite pour aider à le développer". Des souvenirs parfois douloureux aussi. "Je me rappelle aussi d'un jour dans un dispensaire où nous avions serré la main de pleins d’enfants avant d'apprendre qu’ils étaient tous atteints de turberculose".
Un voyage certes solidaire mais plutôt cher. "Finalement, ce n'était pas donné, notamment car on a eu des pépins mécaniques. En tout, je pense que j’ai déboursé 1200 euros avec le billet de retour. J'avais travaillé pendant l’année pour pouvoir me le payer".
"Ce voyage m'a donné le goût de l’aventure. Depuis, je suis partie au Liban avec une ONG et puis je prépare un voyage en Azerbaïdjan en août 2013", explique Clara. Pour le Mali j’y retournerai, c’est sûr'...
Pour embarquer dans les équipages de l’association de sa meilleure amie, la jeune femme était prête à tout, même passer son permis en deux mois. "Et nous l'avons fait ! C'était un challenge très stimulant pour moi qui ai toujours eu le goût du voyage", explique l’étudiante en géographie.
Le périple organisé par l'ONG était très bien rôdé, ou presque. "Le président de l’association avait déjà fait le voyage plusieurs fois et donc connaissait les hébergements. Mais je me souviens d'une nuit sur le bord de l’autoroute car l'ambulance était tombée en panne. Nous avions formé un cercle avec les voitures et planté les tentes à l'intérieur".
La jeune femme garde aussi d'excellents souvenirs des journées passées au Mali, à l'arrivée. "Nous avons fait pas mal de rencontres. Je me souviens de cet étudiant à Bamako dont le visa d'études en France avait été refusé par le gouvernement malien. C’était quelqu’un qui aimait tant son pays. Il voulait aller faire ses études à l'étranger mais à tout prix revenir par la suite pour aider à le développer". Des souvenirs parfois douloureux aussi. "Je me rappelle aussi d'un jour dans un dispensaire où nous avions serré la main de pleins d’enfants avant d'apprendre qu’ils étaient tous atteints de turberculose".
Un voyage certes solidaire mais plutôt cher. "Finalement, ce n'était pas donné, notamment car on a eu des pépins mécaniques. En tout, je pense que j’ai déboursé 1200 euros avec le billet de retour. J'avais travaillé pendant l’année pour pouvoir me le payer".
"Ce voyage m'a donné le goût de l’aventure. Depuis, je suis partie au Liban avec une ONG et puis je prépare un voyage en Azerbaïdjan en août 2013", explique Clara. Pour le Mali j’y retournerai, c’est sûr'...
Hugues : le festival des Vieilles Charrues version "débrouille"
Même pas peur de la foule ! (photo T. Brégardis)
"L'été de mon année de première, j’étais en vacances en Bretagne dans la maison de famille d’un bon ami", explique le jeune homme, fan de musique. "Pas très loin, à Carhaix, s'organisait le festival des Vieilles Charrues. Nous avons sauté sur l'occasion".
Un départ réfléchi mais des économies faibles. "Une fois payé le billet de train et le pass trois jours du festival, il nous restait 30 euros pour tout le séjour. Mais ça ne nous a pas dissuadés", se souvient Hugues.
"Dès l’arrivée près du site, il y avait une super ambiance et une très longue file d’attente pour accéder à l'intérieur", explique l'étudiant. Une fois l'entrée franchie, direction les champs environnants pour planter la tente. "Nous avons été placés selon l'ordre d'arrivée. L'emplacement est gratuit, par contre il faut prévoir la nourriture sur place". Et si possible ramener des provisions achetées avant le festival (gâteaux secs, conserves, tout ce qui ne craint pas la chaleur) . "Nous, nous avions tout dépensé assez rapidement, du coup nous avons fini le festival avec une baguette de pain et une boite de pâté pour petit-déjeuner", se souvient Hugues.
Des petits imprévus matériels vite oubliés. "Nous avons vu de supers artistes comme ZZ top, The Hives, Vanessa Paradis et M". Et le rythme était soutenu. "On dormait de 4h du matin à 14h mais nous étions souvent réveillés avant à cause de la chaleur du soleil qui tapait sur notre tente".
S'il n'est pas prêt d’oublier cette expérience, Hugues a encore en tête le nombre de personnes sur place. "Je n’avais jamais été dans un lieu avec autant de monde. Nous étions dans la foule en permanence". Une fréquentation qui laisse des souvenirs… odorants. "Il ne faut pas être à cheval sur l’hygiène. Les toilettes notamment, qui sont des toilettes sèches. A la fin du festival, ça sentait vraiment très mauvais. Mais bon ça fait partie de l’aventure non ?".
Un départ réfléchi mais des économies faibles. "Une fois payé le billet de train et le pass trois jours du festival, il nous restait 30 euros pour tout le séjour. Mais ça ne nous a pas dissuadés", se souvient Hugues.
"Dès l’arrivée près du site, il y avait une super ambiance et une très longue file d’attente pour accéder à l'intérieur", explique l'étudiant. Une fois l'entrée franchie, direction les champs environnants pour planter la tente. "Nous avons été placés selon l'ordre d'arrivée. L'emplacement est gratuit, par contre il faut prévoir la nourriture sur place". Et si possible ramener des provisions achetées avant le festival (gâteaux secs, conserves, tout ce qui ne craint pas la chaleur) . "Nous, nous avions tout dépensé assez rapidement, du coup nous avons fini le festival avec une baguette de pain et une boite de pâté pour petit-déjeuner", se souvient Hugues.
Des petits imprévus matériels vite oubliés. "Nous avons vu de supers artistes comme ZZ top, The Hives, Vanessa Paradis et M". Et le rythme était soutenu. "On dormait de 4h du matin à 14h mais nous étions souvent réveillés avant à cause de la chaleur du soleil qui tapait sur notre tente".
S'il n'est pas prêt d’oublier cette expérience, Hugues a encore en tête le nombre de personnes sur place. "Je n’avais jamais été dans un lieu avec autant de monde. Nous étions dans la foule en permanence". Une fréquentation qui laisse des souvenirs… odorants. "Il ne faut pas être à cheval sur l’hygiène. Les toilettes notamment, qui sont des toilettes sèches. A la fin du festival, ça sentait vraiment très mauvais. Mais bon ça fait partie de l’aventure non ?".
Marie : l'Ouzbékistan en très grand !
Un trek d'une semaine, de quoi voir du pays !
"Lorsque mon entreprise a proposé ce voyage en Ouzbékistan pour les jeunes salariés, je n'ai pas hésité" se souvient la jeune femme. "J'étais très curieuse de découvrir un pays dont je ne connaissais rien et les prix étaient très avantageux". 400 euros par personnes pour deux semaines de vacances, avion compris, l'occasion était belle.
"La première semaine, c’était randonnée et nuit sous la tente !" explique Marie qui se souvient encore de quelques montées abruptes. "Nous avions un guide local pour tout le voyage, il était très précieux". Les locaux parlent en effet rarement anglais mais russe ou ouzbek. "Ce n’était pas toujours évident de se faire comprendre. J'ai appris moi-même quelques mots utiles. Ca permettait de briser la barrière de la langue".
Une première semaine de randonnée, une autre dédiée à la visite des villes. "Les monuments étaient magnifiques et très impressionnants". Une beauté architecturale qui ne fait pas oublier l’état politique du pays. "J’ai découvert aussi ce qu'était un pays sous dictature. Parfois des policiers nous suivaient pendant nos déplacements". Malgré tout, les rencontres étaient au rendez-vous. "Les gens sont très accueillant et le fait d’être accompagnés par un guide local nous permettait de les rencontrer facilement".
La visite d’un pays pauvre fait aussi ouvrir les yeux. "En immersion, on ressentait de grosses disparités entre les populations. Hors des villes, la pauvreté est grande. Nous y étions en période de sécheresse et il n’y avait de l'eau nulle part", se souvient Marie. Des conditions qui poussent à s’adapter voire même improviser. "Un jour, notre bus était en panne, nous avons dû rentrer en taxi, et il a fallu payer beaucoup de pourboires".
Un voyage qui a donné à la jeune femme le goût des destinations peu touristiques et des grands espaces : "nos prochains voyages prévus sont l'Islande et la Thaïlande".
"La première semaine, c’était randonnée et nuit sous la tente !" explique Marie qui se souvient encore de quelques montées abruptes. "Nous avions un guide local pour tout le voyage, il était très précieux". Les locaux parlent en effet rarement anglais mais russe ou ouzbek. "Ce n’était pas toujours évident de se faire comprendre. J'ai appris moi-même quelques mots utiles. Ca permettait de briser la barrière de la langue".
Une première semaine de randonnée, une autre dédiée à la visite des villes. "Les monuments étaient magnifiques et très impressionnants". Une beauté architecturale qui ne fait pas oublier l’état politique du pays. "J’ai découvert aussi ce qu'était un pays sous dictature. Parfois des policiers nous suivaient pendant nos déplacements". Malgré tout, les rencontres étaient au rendez-vous. "Les gens sont très accueillant et le fait d’être accompagnés par un guide local nous permettait de les rencontrer facilement".
La visite d’un pays pauvre fait aussi ouvrir les yeux. "En immersion, on ressentait de grosses disparités entre les populations. Hors des villes, la pauvreté est grande. Nous y étions en période de sécheresse et il n’y avait de l'eau nulle part", se souvient Marie. Des conditions qui poussent à s’adapter voire même improviser. "Un jour, notre bus était en panne, nous avons dû rentrer en taxi, et il a fallu payer beaucoup de pourboires".
Un voyage qui a donné à la jeune femme le goût des destinations peu touristiques et des grands espaces : "nos prochains voyages prévus sont l'Islande et la Thaïlande".
Anne-Claire : l'aventure à vélo le long de la côte landaise
Une bande d'amis... et des vélos !
"Quand j'avais 17 ans, avec mes amis, nous voulions partir tous ensemble en vacances et sans les parents !", explique l’étudiante. Quant à ses compagnons de voyage, le choix fut évident. "Nous étions 6 amis de très longue date. Je crois que nous avions tous vraiment envie de pouvoir passer un moment entre nous, sans personne d'autre".
Un obstacle important aux projets de ces lycéens, l’argent. "Les options de vacances qui s'offraient à nous étaient assez réduites, compte tenu de notre budget, très limité. Ayant tous fait du scoutisme, nous avons tout de suite pensé à une semaine type rando, histoire de partir à l'aventure", se souvient Anne-Claire. "Finalement, on a décidé de faire du vélo, parce que ça va beaucoup plus vite que la marche à pied, et qu'on avait jamais essayé".
Direction les Landes, une région où les pistes cyclables sont nombreuses. Restait à trouver le moyen d’hébergement. "On a prit deux tentes, et on a dormi en camping la plupart du temps, mais aussi sur la plage, et chez la grand-mère d'une copine qui habitait dans le coin". Des astuces et une bonne dose de débrouille qui ont payé. "On s'en est tiré pour 100 euros la semaine. Et bien sûr, on a fait attention, le midi, c’était pique-nique !".
Plus qu'une excursion entre amis, la virée était aussi un défi sportif. "La première journée, on a pédalé 8 heures d’affilée car nous n'avions pas très bien évalué les distances ! Sur le coup, on en a bavé, mais maintenant, on se rappelle surtout qu'on a réussi à se dépasser". Un souvenir qui inspire aujourd'hui encore la jeune femme. "Bien sûr qu'on veut réitérer l’expérience ! J'aimerais d’ailleurs faire des étapes plus longues, pour encore plus repousser nos limites".
Le vélo, un bon moyen de cohésion ? Anne Claire en est convaincue. "Ca permet de réduire embrouilles entre les personnes : on est occupés toute la journée à faire quelque chose, et pas à se monter la tête dès qu'il y a un petit problème. Le sport permet de se vider l'esprit, et de se concentrer sur l'essentiel".
Lire aussi :
Idées pour des vacances utiles
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Direction les Landes, une région où les pistes cyclables sont nombreuses. Restait à trouver le moyen d’hébergement. "On a prit deux tentes, et on a dormi en camping la plupart du temps, mais aussi sur la plage, et chez la grand-mère d'une copine qui habitait dans le coin". Des astuces et une bonne dose de débrouille qui ont payé. "On s'en est tiré pour 100 euros la semaine. Et bien sûr, on a fait attention, le midi, c’était pique-nique !".
Plus qu'une excursion entre amis, la virée était aussi un défi sportif. "La première journée, on a pédalé 8 heures d’affilée car nous n'avions pas très bien évalué les distances ! Sur le coup, on en a bavé, mais maintenant, on se rappelle surtout qu'on a réussi à se dépasser". Un souvenir qui inspire aujourd'hui encore la jeune femme. "Bien sûr qu'on veut réitérer l’expérience ! J'aimerais d’ailleurs faire des étapes plus longues, pour encore plus repousser nos limites".
Le vélo, un bon moyen de cohésion ? Anne Claire en est convaincue. "Ca permet de réduire embrouilles entre les personnes : on est occupés toute la journée à faire quelque chose, et pas à se monter la tête dès qu'il y a un petit problème. Le sport permet de se vider l'esprit, et de se concentrer sur l'essentiel".
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