Dans quel cadre es-tu parti à Rio et pourquoi le Brésil ?
L'INSA, mon école d'ingénieurs, nous propose de faire un semestre d'études dans une université étrangère. Ca nous est même vivement conseillé, histoire de nous faire découvrir le monde...
Au départ, je rêvais de l'Australie, mais mon école n'avait aucun partenariat là-bas. Après, j'ai pensé partir dans une université britannique pour améliorer l'anglais, mais finalement, j'ai choisi Rio au Brésil car j'y étais passé deux ans auparavant et j'avais été halluciné par la beauté du site.
J'ai donc débarqué à Rio le 20 juillet 2009 pour étudier à la Puc, une université privée située dans les beaux quartiers de la ville. J'étais seul, et du jour au lendemain, je me suis retrouvé plongé dans une autre culture.
Au départ, je rêvais de l'Australie, mais mon école n'avait aucun partenariat là-bas. Après, j'ai pensé partir dans une université britannique pour améliorer l'anglais, mais finalement, j'ai choisi Rio au Brésil car j'y étais passé deux ans auparavant et j'avais été halluciné par la beauté du site.
J'ai donc débarqué à Rio le 20 juillet 2009 pour étudier à la Puc, une université privée située dans les beaux quartiers de la ville. J'étais seul, et du jour au lendemain, je me suis retrouvé plongé dans une autre culture.
Comment se sont passés les premiers jours, comment t'es-tu intégré ?
Globalement, au début, je me sentais un peu perdu, ce n'est pas évident de se retrouver seul à l'autre bout du monde. Et puis, on a très vite le choix de rester avec tous les autres étudiants étrangers : comme ils sont assez nombreux et ne connaissent personne, naturellement, ils font connaissance et restent entre eux. On est entre étrangers et riches, et on peut passer tout son temps comme ça et faire 6 mois de plage en somme.
Moi, j'ai préféré vivre ça autrement et essayé de plonger dans la culture brésilienne, et ça, ça chamboule...
Moi, j'ai préféré vivre ça autrement et essayé de plonger dans la culture brésilienne, et ça, ça chamboule...
Comment as-tu fait pour connaître des Brésiliens ?
J'ai pris un logement en dehors du campus de l'université, d'abord durant un mois du côté de la forêt tropicale. C'était une chambre de 40 m2 que je partageais avec six étudiants brésiliens en mathématiques. Les sept lits occupaient toute la chambre ! Ensuite j’ai eu d’autres logements dans des quartiers beaucoup plus populaires, toujours chez l'habitant, car les Brésiliens ont l’habitude de partager leur logement. Tout le monde s’entasse. Tout le monde vit avec tout le monde.
Et puis, j'avais beaucoup de temps libre car j'avais peu de cours. J'ai pu partir découvrir les environs. Je prenais mon vélo et je partais, souvent seul, découvrir des coins sympas. J'ai toujours aimé voyagé seul, c'est le meilleur moyen de rencontrer les gens.
Et puis, j'avais beaucoup de temps libre car j'avais peu de cours. J'ai pu partir découvrir les environs. Je prenais mon vélo et je partais, souvent seul, découvrir des coins sympas. J'ai toujours aimé voyagé seul, c'est le meilleur moyen de rencontrer les gens.
Qu'est-ce qui t'a le plus frappé ?
En positif, la gentillesse des gens, leur joie de vivre, je ne dirais pas leur bonheur, et puis leur simplicité. C'est ce que je raconte dans mon blog par plein d'anecdotes.
En négatif, les inégalités de revenus entre riches et pauvres et l'égoïsme qui en découle. Les riches ont peur et ont tendance à s'isoler, à rester dans leur cercle. Il n'y a peu d'élan politique, de désir de changer le monde.
En négatif, les inégalités de revenus entre riches et pauvres et l'égoïsme qui en découle. Les riches ont peur et ont tendance à s'isoler, à rester dans leur cercle. Il n'y a peu d'élan politique, de désir de changer le monde.
Comment t'es-tu mis à tenir un blog carnet de voyage ?
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Au début, j'essayais de prendre des photos pour pouvoir les partager avec mes amis, et puis je me suis fait voler deux appareils photos. Alors j'ai laissé tomber les photos et j'ai eu envie d'écrire. Et je me suis pris au jeu ! Je me suis rendu compte que j'adorais écrire.
Un souvenir particulièrement fort ?
Peut-être celui de ma dernière soirée à Rio en janvier 2010. Je l'ai passée sur une petite place que j'aime bien dans le coeur de Rio, dans un quartier un peu glauque. Il y avait un groupe de samba et beaucoup de monde, du Blanc au Noir, de 7 à 77 ans. C’était un truc tout simple, mais il y avait une ambiance folle. C’est l’image que je retiendrais du Brésil !
Retrouvez le carnet de voyage de Jérémie, dans son blog :
Tranche de vie brésilienne
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Tranche de vie brésilienne