Vous êtes stressé, triste, vous avez des idées noires ? Et si vous vous faisiez aider ? © Dreamstime
Longtemps, Julie a gardé son malaise pour elle. Jusqu'à ce qu'elle se décide à pousser la porte d'un BAPU, un Bureau d'aide psychologique universitaire. "Avant le premier rendez-vous, j'étais très stressée, je ne savais pas du tout comment les choses allaient se passer". L'étudiante confie avoir beaucoup pleuré au premier rendez-vous, mais au final, après plusieurs séances, elle ne regrette rien : "J'en ai besoin, j'ai gardé trop en moi. Dire les mots, c'est déjà un travail en soi. Je prends petit à petit conscience de certaines choses".
Si vous aussi vous ne vous sentez pas "au top", sachez d'abord vous n'êtes pas le seul ou la seule. Plus de quatre étudiants sur dix (37%) et une étudiante sur deux (46%) sont en état de "mal-être" d'après la 4ème enquête santé publiée par la LMDE en 2015.
En réalité, les étudiants sont souvent tristes ou déprimés : stress des examens, peur de ne pas y arriver, chagrin d'amour, éloignement de sa famille, et puis par-dessus tout, sentiment d'isolement, voire de solitude.
Si vous aussi vous ne vous sentez pas "au top", sachez d'abord vous n'êtes pas le seul ou la seule. Plus de quatre étudiants sur dix (37%) et une étudiante sur deux (46%) sont en état de "mal-être" d'après la 4ème enquête santé publiée par la LMDE en 2015.
En réalité, les étudiants sont souvent tristes ou déprimés : stress des examens, peur de ne pas y arriver, chagrin d'amour, éloignement de sa famille, et puis par-dessus tout, sentiment d'isolement, voire de solitude.
Faut-il aller voir un psy ?
"On ne va pas voir un psy, juste parce qu'on a un petit problème", explique Thierry Delcourt, psychiatre et spécialiste des adolescents auteur du livre Je suis ado et j'appelle mon psy (éd. Max MIlo).
"On y va parce qu'à un moment on ressent quelque chose de tendu, de douloureux en soi et qu'on souffre : on ne sait pas toujours pourquoi, mais on sent que la vie est lourde, qu'elle est difficile, qu'on est triste, qu'on a du mal à faire les choses, ou qu'on a peur de pas mal de choses, peur de parler aux autres ou d'aller en cours par exemple.
Ou bien parce qu'on vit des choses compliquées en famille, la vie qui était belle avant devient triste et on a besoin d'en parler à quelqu'un..."
"On y va parce qu'à un moment on ressent quelque chose de tendu, de douloureux en soi et qu'on souffre : on ne sait pas toujours pourquoi, mais on sent que la vie est lourde, qu'elle est difficile, qu'on est triste, qu'on a du mal à faire les choses, ou qu'on a peur de pas mal de choses, peur de parler aux autres ou d'aller en cours par exemple.
Ou bien parce qu'on vit des choses compliquées en famille, la vie qui était belle avant devient triste et on a besoin d'en parler à quelqu'un..."
Le BAPU, kézaco ?
Le BAPU est un lieu d'écoute pour les étudiants en difficulté psychologique.
Vous êtes décidé ? Mais vous ne savez pas très bien à quelle porte frapper ? Si vous êtes étudiant ou étudiante, sachez qu'il existe depuis longtemps en France des Bureaux d'aide psychologique universitaire (BAPU) : ce sont des lieux où vous pouvez être reçus, écoutés et suivis par des psychiatres et des psychologues. Il suffit d'avoir une carte d'étudiant et d'être affilié à la Sécurité sociale pour avoir droit à ce service qui est alors pris en charge à 100%, un point non négligeable pour les budgets serrés.
On peut aller au BAPU seulement une, deux ou trois fois, si la difficulté est passagère, juste le temps de pouvoir déverser son sac : le fait de pouvoir dire son malaise, d'être écouté sans jugement par une personne attentive, permet souvent de prendre du recul, de réfléchir, et ainsi, de s'apaiser.
Mais vous pouvez aussi si nécessaire être pris en charge de façon plus longue pour une psychothérapie, l'approche des psys des Bapu étant plutôt psychanalytique.
On peut aller au BAPU seulement une, deux ou trois fois, si la difficulté est passagère, juste le temps de pouvoir déverser son sac : le fait de pouvoir dire son malaise, d'être écouté sans jugement par une personne attentive, permet souvent de prendre du recul, de réfléchir, et ainsi, de s'apaiser.
Mais vous pouvez aussi si nécessaire être pris en charge de façon plus longue pour une psychothérapie, l'approche des psys des Bapu étant plutôt psychanalytique.
Où trouver un bureau d'aide psy universitaire (Bapu) ?
Il n'existe plus que 16 Bapu en France, dont 2 sur Paris et 6 en Ile-de-France : c'est malheureusement très peu, et il faut souvent attendre plusieurs semaines (3 à 4 mois au Bapu Pascal à Paris) pour être reçu.
Vous pouvez en trouvez la liste sur cet annuaire des BAPU de l'action sociale.
Vous pouvez en trouvez la liste sur cet annuaire des BAPU de l'action sociale.
D'autres structures prenant en charge les étudiants
Si vous ne trouvez pas de Bapu dans votre région ou votre ville, vous pouvez vous adresser à d'autres structures équivalentes :
- A Grenoble, le Service Médico-Psychologique Universitaire (SMPU) lié au centre hospitalier St Egrève a pris la suite des BAPU.
Les étudiants peuvent appeler au 04 56 58 82 70 du lundi au vendredi de 8h30 à 12 h et de 13h à 16h30 pour prendre rendez-vous. Ils peuvent être suivis gratuitement par des psychiatres, psychologues cliniciens, psychothérapeutes ou psychanalystes. Un premier rendez-vous permet de situer le besoin et d'orienter vers le thérapeute adapté.
- A Strasbourg, le Bapu est devenu le Centre d'accueil médico-psychologique universitaire de Strasbourg (CAMUS) : le CAMUS propose des consultations mais aussi d'autres activités de soutien pour les étudiants : groupes de parole, aide diététique pour les troubles du comportement alimentaire, etc. (Rens. : www.camus67.fr)
- Le service de médecine préventive de votre université propose aussi des rencontres avec des psychologues, comme par exemple le SUMPPS de l'université Lyon 1. Chaque université a son SUMPPS proposant souvent des consultations d'aide psychologique.
- La Fondation Santé des étudiants de France (FSEF) gère deux BAPU en France mais propose aussi d'autres lieux de suivi psychologiques pour les jeunes : des relais étudiants-lycéens en région parisienne à Paris, Sceaux, Lagny, Cergy, La Courneuve, un accueil pour les élèves des classes préparatoires à Paris, et des établissements pour une hospitalisation.
Rens. : www.fsef.net/
Si vous ne trouvez pas de Bapu dans votre région ou votre ville, vous pouvez vous adresser à d'autres structures équivalentes :
- A Grenoble, le Service Médico-Psychologique Universitaire (SMPU) lié au centre hospitalier St Egrève a pris la suite des BAPU.
Les étudiants peuvent appeler au 04 56 58 82 70 du lundi au vendredi de 8h30 à 12 h et de 13h à 16h30 pour prendre rendez-vous. Ils peuvent être suivis gratuitement par des psychiatres, psychologues cliniciens, psychothérapeutes ou psychanalystes. Un premier rendez-vous permet de situer le besoin et d'orienter vers le thérapeute adapté.
- A Strasbourg, le Bapu est devenu le Centre d'accueil médico-psychologique universitaire de Strasbourg (CAMUS) : le CAMUS propose des consultations mais aussi d'autres activités de soutien pour les étudiants : groupes de parole, aide diététique pour les troubles du comportement alimentaire, etc. (Rens. : www.camus67.fr)
- Le service de médecine préventive de votre université propose aussi des rencontres avec des psychologues, comme par exemple le SUMPPS de l'université Lyon 1. Chaque université a son SUMPPS proposant souvent des consultations d'aide psychologique.
- La Fondation Santé des étudiants de France (FSEF) gère deux BAPU en France mais propose aussi d'autres lieux de suivi psychologiques pour les jeunes : des relais étudiants-lycéens en région parisienne à Paris, Sceaux, Lagny, Cergy, La Courneuve, un accueil pour les élèves des classes préparatoires à Paris, et des établissements pour une hospitalisation.
Rens. : www.fsef.net/