"Quand Samia n’est pas là, elle nous manque. Elle sait tout faire, elle nous aide beaucoup !" Pour Josette et Jean-Guy, 81 et 85 ans, la venue d’une auxiliaire de vie tous les jours pendant deux heures est un soulagement. Nettoyer le sol, faire le lit ou ranger les courses, autant de petits gestes du quotidien devenus difficiles pour ce couple de retraités lyonnais, surtout depuis que Jean-Guy est en fauteuil roulant.
Mais au-delà d’une simple aide ménagère, Samia apporte une présence rassurante et bienveillante. "On aime discuter avec elle et je sais qu’on peut compter sur elle, souligne Josette. J’apprécie vraiment quand elle nous accompagne chez le médecin. Dans ces moments-là, ça me tranquillise d’être avec quelqu’un qu’on connaît, qui nous suit depuis longtemps. On a vraiment confiance en elle."
Mais au-delà d’une simple aide ménagère, Samia apporte une présence rassurante et bienveillante. "On aime discuter avec elle et je sais qu’on peut compter sur elle, souligne Josette. J’apprécie vraiment quand elle nous accompagne chez le médecin. Dans ces moments-là, ça me tranquillise d’être avec quelqu’un qu’on connaît, qui nous suit depuis longtemps. On a vraiment confiance en elle."
''Le travail n'est jamais le même''
Tous les jours de la semaine, Samia se rend pendant environ deux heures dans trois familles du 8e arrondissement de Lyon, à quelques rues de son domicile. Un rythme soutenu qui lui a appris à travailler efficacement et à s'adapter.
"Le travail n’est jamais le même, précise-t-elle. Dans chaque famille, les attentes sont différentes. Certains, comme Josette et Jean-Guy aiment discuter et tisser un vrai lien avec moi, d’autres préfèrent que je m’en tienne aux tâches qui correspondent à leurs besoins, en complément de ce que font les infirmières à domicile ou leurs proches."
"Le travail n’est jamais le même, précise-t-elle. Dans chaque famille, les attentes sont différentes. Certains, comme Josette et Jean-Guy aiment discuter et tisser un vrai lien avec moi, d’autres préfèrent que je m’en tienne aux tâches qui correspondent à leurs besoins, en complément de ce que font les infirmières à domicile ou leurs proches."
Au départ, rien ne destinait Samia à devenir auxiliaire de vie. De ce métier, elle avait même plutôt une mauvaise image. Mais à 24 ans, alors qu’elle était étudiante en histoire à l’université Lyon 3, il lui a fallu trouver un job pour gagner de l’argent. Une amie lui a parlé de la filière de l’aide à la personne, "un secteur en plein développement qui cherche du monde".
Elle a donc frappé à la porte d’Accolade, un service d’assistance à domicile basé sur la presqu’île lyonnaise, qui l’a recrutée. "Au départ, ça n’a pas vraiment été le coup de foudre, se souvient-elle. C’est un travail exigeant qui nécessite un temps d’adaptation."
Elle a donc frappé à la porte d’Accolade, un service d’assistance à domicile basé sur la presqu’île lyonnaise, qui l’a recrutée. "Au départ, ça n’a pas vraiment été le coup de foudre, se souvient-elle. C’est un travail exigeant qui nécessite un temps d’adaptation."
Un métier exigeant mais profondément humain
Dans ce métier de contact quotidien avec des familles, il faut savoir se montrer constamment attentif aux besoins particuliers des personnes âgées ou handicapées. Aide à la mobilité, toilette ou encore préparation de repas adaptés, les tâches sont très variables d’une personne à l’autre.
Être auxiliaire de vie demande aussi des qualités relationnelles pour apprendre à trouver sa juste place auprès des familles. Une exigence à laquelle Samia a dû vite apprendre à se conformer. "Cela demande un réel investissement personnel tout en sachant trouver la bonne distance, explique-t-elle. C’est le plus difficile je crois dans cette profession. On doit savoir ne pas trop s’impliquer émotionnellement, même si on s’attache forcément aux personnes que l’on rencontre : on passe du temps avec elles, on apprend à les connaître et on partage des moments intimes de leur vie."
Être auxiliaire de vie demande aussi des qualités relationnelles pour apprendre à trouver sa juste place auprès des familles. Une exigence à laquelle Samia a dû vite apprendre à se conformer. "Cela demande un réel investissement personnel tout en sachant trouver la bonne distance, explique-t-elle. C’est le plus difficile je crois dans cette profession. On doit savoir ne pas trop s’impliquer émotionnellement, même si on s’attache forcément aux personnes que l’on rencontre : on passe du temps avec elles, on apprend à les connaître et on partage des moments intimes de leur vie."
"J'aime ce que je fais"
C’est cet aspect humain qui a convaincu Samia de s’investir davantage. "J’ai rencontré des personnes formidables et j’ai compris l’importance de ce que je faisais", raconte-t-elle. Aussi a-t-elle finalement décidé d'arrêter ses études d’histoire pour travailler à plein temps en tant qu’auxiliaire de vie. Un choix qu’elle ne regrette pas : "J’aime ce que je fais et contrairement à ce que beaucoup pensent, il y a des perspectives d’évolution dans cette branche."
Prochaine étape pour la jeune femme, âgée aujourd'hui de 32 ans : effectuer une demande de validation d’acquis de l’expérience pour obtenir le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale, possible au bout de plusieurs années de pratique. "Ca me permettra de poursuivre dans ce domaine et de prendre des responsabilités plus importantes. Aujourd’hui, c’est vraiment ce que je souhaite : j’ai trouvé ma voie."
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