Rémi Campagne (à g.) reçoit le Grand Prix du VIE Monde du secrétaire d'Etat au Commerce extérieur..
Diplômé de l'INSA Toulouse en 2009 et d'un mastère spécialisé d'ingénieur d'affaires en 2010, Rémi Campagne aurait pu démarrer une belle carrière d'ingénieur en électronique dans un grand groupe industriel en France.
Mais comme des centaines de diplômés tentés par l'international, il a pris les ailes du VIE, le volontariat international en entreprise, un statut qui permet à tout jeune de 18 à 28 ans de se voir confier une mission professionnelle à l'étranger pour six à 24 mois.
C'est lors d'une étude de marché réalisée durant son mastère spécialisé qu'il entre en contact avec Magellium, entreprise spécialisée dans le traitement des images satellitaires. Cette société française de 150 salariés veut ouvrir un premier bureau à l'étranger, en Grande-Bretagne. Rémi saisit la balle au bond et se propose pour remplir la mission en tant que "volontaire international en entreprise" (VIE) : "Ils ne connaissaient pas ce statut très intéressant pour les entreprises, car les contrats de VIE sont gérés par Ubifrance sur le plan administratif et ne coûtent pas trop cher".
Mais comme des centaines de diplômés tentés par l'international, il a pris les ailes du VIE, le volontariat international en entreprise, un statut qui permet à tout jeune de 18 à 28 ans de se voir confier une mission professionnelle à l'étranger pour six à 24 mois.
C'est lors d'une étude de marché réalisée durant son mastère spécialisé qu'il entre en contact avec Magellium, entreprise spécialisée dans le traitement des images satellitaires. Cette société française de 150 salariés veut ouvrir un premier bureau à l'étranger, en Grande-Bretagne. Rémi saisit la balle au bond et se propose pour remplir la mission en tant que "volontaire international en entreprise" (VIE) : "Ils ne connaissaient pas ce statut très intéressant pour les entreprises, car les contrats de VIE sont gérés par Ubifrance sur le plan administratif et ne coûtent pas trop cher".
''Tout était nouveau pour moi''
En avril 2010, à 23 ans, Rémi débarque donc à Oxford où Magellium a loué un bureau dans un business park. "Durant trois mois, raconte-t-il, j'étais tout seul même si mon chef est venu de France pour les premiers rendez-vous. Ma mission consistait à trouver des clients. C'était complètement nouveau pour moi sur tous les plans !".
Les premières journées de travail sont donc longues pour Rémi qui doit à la fois s'adapter et faire ses preuves : "J'étais super honoré qu'on me fasse confiance, raconte-t-il, et pour moi, ça été très positif car j'ai dû apprendre l'autonomie : savoir me débrouiller, prendre des contacts et des décisions tout seul." Heureusement, son anglais est plutôt bon et sa double compétence scientifique et commerciale est un atout si bien que la pêche s'avère vite fructueuse : "Nous avons répondu à des appels d'offres et assez rapidement avons gagné des contrats", raconte-t-il.
Du coup, Magellium grossit l'équipe : "deux ans plus tard, nous sommes neuf ingénieurs à temps plein, français et anglais à Oxford".
Les premières journées de travail sont donc longues pour Rémi qui doit à la fois s'adapter et faire ses preuves : "J'étais super honoré qu'on me fasse confiance, raconte-t-il, et pour moi, ça été très positif car j'ai dû apprendre l'autonomie : savoir me débrouiller, prendre des contacts et des décisions tout seul." Heureusement, son anglais est plutôt bon et sa double compétence scientifique et commerciale est un atout si bien que la pêche s'avère vite fructueuse : "Nous avons répondu à des appels d'offres et assez rapidement avons gagné des contrats", raconte-t-il.
Du coup, Magellium grossit l'équipe : "deux ans plus tard, nous sommes neuf ingénieurs à temps plein, français et anglais à Oxford".
Embauché en CDI pour gérer le développement export
Rémi : ''Pour un VIE, la Grande-Bretagne est idéale''.
L'entreprise a gagné son pari de se développer à l'étranger, et Rémi a acquis en quelques mois une expérience précieuse, de celles qui peuvent accélérer un début de carrière. Deux ans plus tard, au printemps 2012, son VIE s'achève mais il est embauché par Magellium pour s'occuper du développement export de l'entreprise, un poste cette fois basé en région parisienne : "Sans mon VIE, je pense que j'aurais dû attendre dix ans avant qu'on me confie ce type de responsabilité", confie Rémi, 25 ans.
Le secrétariat d'Etat chargé du commerce extérieur ne s'y est pas trompé puisqu'il lui a accordé le prix du meilleur VIE au Royaume-Uni, puis en 2012 le Grand Prix VIE Monde "pour son implication dans le développement de la société Magellium au Royaume-Uni".
"Pour un VIE, la Grande-Bretagne a plein d'avantages,conseille-t-il aux jeunes Français qui seraient tentés par l'aventure. Pour améliorer l'anglais d'abord, il n'y a pas mieux. Et puis la culture est à la fois proche et différente de la culture française. Personnellement, j'aime le sport et me suis inscrit dans un club à Oxford. Mais surtout, j'ai appris à vivre dans un milieu international et j'ai presque perdu mon français !" Un témoignage qui confirme les atouts du VIE sur les plans personnel et professionnel.
Lire aussi :
Volontariat international en entreprise : un premier emploi à l'étranger
Le secrétariat d'Etat chargé du commerce extérieur ne s'y est pas trompé puisqu'il lui a accordé le prix du meilleur VIE au Royaume-Uni, puis en 2012 le Grand Prix VIE Monde "pour son implication dans le développement de la société Magellium au Royaume-Uni".
"Pour un VIE, la Grande-Bretagne a plein d'avantages,conseille-t-il aux jeunes Français qui seraient tentés par l'aventure. Pour améliorer l'anglais d'abord, il n'y a pas mieux. Et puis la culture est à la fois proche et différente de la culture française. Personnellement, j'aime le sport et me suis inscrit dans un club à Oxford. Mais surtout, j'ai appris à vivre dans un milieu international et j'ai presque perdu mon français !" Un témoignage qui confirme les atouts du VIE sur les plans personnel et professionnel.
Lire aussi :
Volontariat international en entreprise : un premier emploi à l'étranger