Tout juste diplômés de l'ESC Pau, ils ont ouvert leur Subway.
A 26 et 27 ans, Jonathan et Julien dirigent leur restaurant à Toulouse et lancent leur centre de fitness à Lescar, près de Pau. Pourtant ni l'un ni l'autre n'ont repris une affaire familiale. Ils ont simplement choisi la franchise, une voie peu courante chez les jeunes diplômés qui préfèrent souvent lancer leur startup.
"On n'avait pas la prétention d'avoir une idée géniale et d'être des créateurs, alors on a préféré appliquer un concept, en le faisant à fond", explique Julien Marié.
Cette idée de devenir entrepreneur a mûri peu à peu chez chacun des deux copains qui ont suivi le même itinéraire depuis leur région natale des Deux-Sèvres : classes prépas, ESC Pau et choix d'une formation en apprentissage dans la banque. Jonathan Boutineau est conseiller de clientèles professionnelles au sein de la Banque Populaire pendant deux ans. "J'étais en contact avec des entrepreneurs, à l’écoute de leurs problèmes, et j'ai eu envie de passer de l’autre côté de la barrière", explique-t-il. Pour compléter son apprentissage, il choisit de faire une une année supplémentaire au sein de la banque.
Julien Marié, lui, fait ses armes au sein du groupe BNP. "Et j'y serais sûrement resté si je n'avais pas eu cette envie d'entreprendre".
"On n'avait pas la prétention d'avoir une idée géniale et d'être des créateurs, alors on a préféré appliquer un concept, en le faisant à fond", explique Julien Marié.
Cette idée de devenir entrepreneur a mûri peu à peu chez chacun des deux copains qui ont suivi le même itinéraire depuis leur région natale des Deux-Sèvres : classes prépas, ESC Pau et choix d'une formation en apprentissage dans la banque. Jonathan Boutineau est conseiller de clientèles professionnelles au sein de la Banque Populaire pendant deux ans. "J'étais en contact avec des entrepreneurs, à l’écoute de leurs problèmes, et j'ai eu envie de passer de l’autre côté de la barrière", explique-t-il. Pour compléter son apprentissage, il choisit de faire une une année supplémentaire au sein de la banque.
Julien Marié, lui, fait ses armes au sein du groupe BNP. "Et j'y serais sûrement resté si je n'avais pas eu cette envie d'entreprendre".
Ils rassemblent leurs économies et font le tour des banques
Efficace, le duo cherche donc le "bon concept, au bon endroit et au bon moment". "Notre choix s'est porté sur l’enseigne Subway, pour sa notoriété mondiale mais aussi et surtout pour son potentiel de développement en France !" expliquent-ils.
Pour aligner le capital nécessaire pour devenir franchisé, les étudiants rassemblent leurs économies. "On avait eu la chance de pouvoir mettre de l'argent de côté", reconnaît Julien. Leur apport est de 70 000 euros, mais ils obtiennent aussi le soutien des banques. "On connaissait le milieu, c'est vrai, mais on n'a pas du tout fait jouer nos relations".
Ils deviennent franchisés, se forment, recrutent, et en juin 2012 , c'est l'ouverture de "leur" Subway à Toulouse ! "On a eu de la chance, on est très bien placés", dit Julien. Et puis les deux jeunes diplômés appliquent à la lettre les bonnes leçons de gestion et de comptabilité. De management aussi. "Rapidement, notre objectif a été de bien former nos salariés et d'appliquer les bonnes pratiques afin de lâcher rapidement l'opérationnel en restaurant".
Pour aligner le capital nécessaire pour devenir franchisé, les étudiants rassemblent leurs économies. "On avait eu la chance de pouvoir mettre de l'argent de côté", reconnaît Julien. Leur apport est de 70 000 euros, mais ils obtiennent aussi le soutien des banques. "On connaissait le milieu, c'est vrai, mais on n'a pas du tout fait jouer nos relations".
Ils deviennent franchisés, se forment, recrutent, et en juin 2012 , c'est l'ouverture de "leur" Subway à Toulouse ! "On a eu de la chance, on est très bien placés", dit Julien. Et puis les deux jeunes diplômés appliquent à la lettre les bonnes leçons de gestion et de comptabilité. De management aussi. "Rapidement, notre objectif a été de bien former nos salariés et d'appliquer les bonnes pratiques afin de lâcher rapidement l'opérationnel en restaurant".
Après un restaurant, ils ouvrent leur salle de sport
Comme l'affaire marche très bien, un an après, Julien et Jonathan décident de ne pas s'arrêter là : "on a voulu profiter de notre trésorerie pour prendre une autre franchise".
Les voilà à nouveau à la recherche du "bon concept au bon moment". Ils pensent à la remise en forme, "Malgré la crise, les gens ont le souci d'entretenir leur corps sans que ça leur coût trop cher, c'est pourquoi nous avons choisi L'Orange Bleue qui est un réseau de clubs de sport à petit prix".
Les banques sont à nouveau sollicitées, le lieu est trouvé : ce sera à Lescar, dans la banlieue de Pau, petit retour aux sources pour ces anciens élèves de l'ESC locale. Après les investissements et les travaux, l'ouverture se fait au début 2014.
Les deux jeunes dirigeants croisent les doigts, confiants tout de même dans leur concept et leur première expérience avec le Subway de Toulouse (qu'ils continuent à diriger)...
Les voilà à nouveau à la recherche du "bon concept au bon moment". Ils pensent à la remise en forme, "Malgré la crise, les gens ont le souci d'entretenir leur corps sans que ça leur coût trop cher, c'est pourquoi nous avons choisi L'Orange Bleue qui est un réseau de clubs de sport à petit prix".
Les banques sont à nouveau sollicitées, le lieu est trouvé : ce sera à Lescar, dans la banlieue de Pau, petit retour aux sources pour ces anciens élèves de l'ESC locale. Après les investissements et les travaux, l'ouverture se fait au début 2014.
Les deux jeunes dirigeants croisent les doigts, confiants tout de même dans leur concept et leur première expérience avec le Subway de Toulouse (qu'ils continuent à diriger)...
Heureux d'avoir pu créer des emplois
"Cela devrait être plus simple à gérer que le Subway, pense Julien, car il n'y a pas de stocks".
Avec des heures d'ouverture tardives, le travail, en tout cas, ne manque. Pas de regret par rapport aux jeunes professionnels qui sont devenus salariés en entreprise ? "Je ne regrette pas du tout, répond Julien, mais je dirais qu'on n'a pas les mêmes problèmes. Nous, on a la tête en permanence dans le travail. Quand le Subway ferme à 23 heures par exemple, on attend impatiemment de savoir si la journée a été bonne".
Globalement cependant, la satisfaction domine : "On est très contents d'avoir pu créer des emplois. Pour le Subway, on emploie 7 personnes et pour la salle de sport on en est à deux".
Quel profil avoir selon eux pour tenter ce genre d'aventure : "un petit profil à risque, conseille Julien et puis, un minimum gestionnaire". De l'audace, de la rigueur, et un sens stratégique pour choisir la bonne franchise. Des qualités bien incarnées par Julien et Jonathan, qui se retrouvent patrons d'un restaurant et d'une salle de sport avant 30 ans.
Avec des heures d'ouverture tardives, le travail, en tout cas, ne manque. Pas de regret par rapport aux jeunes professionnels qui sont devenus salariés en entreprise ? "Je ne regrette pas du tout, répond Julien, mais je dirais qu'on n'a pas les mêmes problèmes. Nous, on a la tête en permanence dans le travail. Quand le Subway ferme à 23 heures par exemple, on attend impatiemment de savoir si la journée a été bonne".
Globalement cependant, la satisfaction domine : "On est très contents d'avoir pu créer des emplois. Pour le Subway, on emploie 7 personnes et pour la salle de sport on en est à deux".
Quel profil avoir selon eux pour tenter ce genre d'aventure : "un petit profil à risque, conseille Julien et puis, un minimum gestionnaire". De l'audace, de la rigueur, et un sens stratégique pour choisir la bonne franchise. Des qualités bien incarnées par Julien et Jonathan, qui se retrouvent patrons d'un restaurant et d'une salle de sport avant 30 ans.