"Depuis que j'avais 14 ans, je voulais être fleuriste mais on m'a poussée à aller vers un bac L que j'ai finalement eu à 22 ans". Comme pas mal d'autres, Marina a galéré pour décrocher ce bac : "J'ai été déscolarisée, j'ai arrêté l'école à 19 ans, et puis j'ai repris dans un établissement à la pédagogie expérimentale, le micro-lycée de Sénart". Mais il ne suffit pas d'avoir son bac, reste à trouver sa voie, à former son projet de vie. "D'abord, j'ai commencé à travailler, j'ai fait des petits boulots qui ne demandaient pas de qualifications : vendeuse, caissière, manutentionnaire... j'ai fait de l'intérim, des remplacements. Et puis, j'en ai eu marre et je me suis dit que je n'allais pas faire ça toute ma vie.
Finalement, je me suis décidée à préparer un CAP de fleuriste en un an en apprentisage
"J'ai alors fait un bilan de compétence à la Mission locale. Et j'ai repris mon idée de devenir fleuriste. Je connaissais le métier car j'avais fait mon stage de troisième chez une fleuriste à Paris et j'avais continué à travailler chez elle le week-end et pour les 1er mai ou les périodes de mariage. ça me plaisait, mais j'avais laissé tomber car je ne voulais pas être apprentie : financièrement, cela voulait dire gagner moins que ce que j'avais en faisant des petits boulots à temps plein."
"Finalement j'ai me suis décidée quand même, j'ai fait ce sacrifice pour pouvoir faire le métier qui m'attirait, et je me suis inscrite à l'Ecole des fleuristes de Paris dans la classe qui propose le CAP en un an à tous ceux qui comme moi ont déjà un diplôme. Dans ma classe, tout le monde a le bac, certains ont même un bac + 5, mais c'est ce métier qu'ils veulent faire !"
On trouve sans problème un poste d'apprenti car le secteur recrute bien
"Pour être pris, il faut trouver un employeur qui nous accepte comme apprenti. En général, on trouve sans problème car le secteur recrute bien. Moi j'ai commencé à chercher le 1er septembre et j'ai trouvé le 6 ! Il faut trouver un patron avec qui ça se passe bien car c'est très important ! On a deux mois d'essai pour voir si ça nous plaît".
"J'ai trouvé un poste à Melun, chez un fleuriste plutôt décorateur axé sur les compositions ce qui me plaît beaucoup. Mon employeur me laisse très libre dans mon travail et ça se passe plutôt bien. Le matin, j'arrive vers 8h30, il faut faire le ménage de la boutique, sortir les fleurs, aérer, refaire les bouquets, et bien sûr s'occuper des clients...
J'aime le côté créatif et artistique du métier, m'occuper des fleurs, les arranger. Avec mon expérience dans la vente, j'ai aussi une bonne relation avec les clients. Il faut dire que les gens qui viennent chez un fleuriste sont plutôt souriants et détendus, à part pour les deuils."
"J'ai trouvé un poste à Melun, chez un fleuriste plutôt décorateur axé sur les compositions ce qui me plaît beaucoup. Mon employeur me laisse très libre dans mon travail et ça se passe plutôt bien. Le matin, j'arrive vers 8h30, il faut faire le ménage de la boutique, sortir les fleurs, aérer, refaire les bouquets, et bien sûr s'occuper des clients...
J'aime le côté créatif et artistique du métier, m'occuper des fleurs, les arranger. Avec mon expérience dans la vente, j'ai aussi une bonne relation avec les clients. Il faut dire que les gens qui viennent chez un fleuriste sont plutôt souriants et détendus, à part pour les deuils."
J'aimerais monter ma boîte comme décoratrice ou avoir un atelier
"Nous faisons une semaine à l'école, deux semaines chez l'employeur. On est également chez le fleuriste pendant les grosses périodes : les fêtes de fin d'année, et la St-Valentin notamment.. A l'école, on fait du dessin, de l'arrangement floral, de la botanique, mais aussi du droit et de la vente."
Maintenant qu'elle a trouvé sa voie, Marina veut poursuivre les études à l'Ecole des fleuristes de Paris : "l'an prochain, je veux préparer mon brevet professionnel, toujours en apprentissage."
Non pas qu'elle ne soit pas pressée de travailler à temps plein, mais elle veut acquérir une meilleure formation pour réaliser son projet : "J'aimerais monter ma boîte, comme décoratrice florale ou en créant un atelier qui fasse de l'événementiel.
Et pour cela, le CAP ne suffit pas, il faut savoir gérer une affaire et avoir un peu plus d'expérience." Un objectif ambitieux mais Marina a confiance : "C'est un milieu fermé, c'est vrai, et il faut connaître des gens. Mais le fait d'avoir fait l'Ecole des fleuristes de Paris m'aidera, car on s'y fait un réseau".
Non pas qu'elle ne soit pas pressée de travailler à temps plein, mais elle veut acquérir une meilleure formation pour réaliser son projet : "J'aimerais monter ma boîte, comme décoratrice florale ou en créant un atelier qui fasse de l'événementiel.
Et pour cela, le CAP ne suffit pas, il faut savoir gérer une affaire et avoir un peu plus d'expérience." Un objectif ambitieux mais Marina a confiance : "C'est un milieu fermé, c'est vrai, et il faut connaître des gens. Mais le fait d'avoir fait l'Ecole des fleuristes de Paris m'aidera, car on s'y fait un réseau".
Renseignements : Ecole des Fleuristes de Paris