Brushing, mise en plis, coupe ou application de couleur, autant de gestes techniques qui font le quotidien de Lucie Barros, 19 ans, inscrite en deuxième année de certificat d’aptitude professionnelle (CAP) coiffure dans un établissement de Bourg-en-Bresse, dans l’Ain.
Un apprentissage qu’elle effectue avec une joie évidente, comme elle le confie avec un petit sourire discret, plein de modestie : "Petit à petit, je réalise mon rêve, j’avance sur le chemin que je me suis tracé. Je suis vraiment contente, aujourd’hui, d’apprendre ce métier."
Un apprentissage qu’elle effectue avec une joie évidente, comme elle le confie avec un petit sourire discret, plein de modestie : "Petit à petit, je réalise mon rêve, j’avance sur le chemin que je me suis tracé. Je suis vraiment contente, aujourd’hui, d’apprendre ce métier."
''Très jeune, j'aimais regarder les coiffeuses''
C’est que son désir de devenir coiffeuse ne date pas d’hier et qu’il lui a fallu de la patience pour parvenir à poursuivre les études qu’elle souhaitait.
"Toute petite, j’ai su ce que je voulais faire dans la vie. Je coiffais mes poupées et je leur coupais les cheveux. A Jassans-Riottier, la petite ville où j’habitais, j’aimais passer du temps à regarder les coiffeuses qui travaillaient dans un salon près de chez moi", se souvient-elle.
Dès qu’elle l’a pu, Lucie s’est rapprochée de sa passion. En 4e et en 3e technologiques, elle fait une partie de ses stages dans un salon de coiffure.
"Toute petite, j’ai su ce que je voulais faire dans la vie. Je coiffais mes poupées et je leur coupais les cheveux. A Jassans-Riottier, la petite ville où j’habitais, j’aimais passer du temps à regarder les coiffeuses qui travaillaient dans un salon près de chez moi", se souvient-elle.
Dès qu’elle l’a pu, Lucie s’est rapprochée de sa passion. En 4e et en 3e technologiques, elle fait une partie de ses stages dans un salon de coiffure.
Une expérience qui confirme son projet professionnel : "Après, j’ai tout de suite voulu m’inscrire dans un CAP coiffure en apprentissage, raconte-t-elle. Cela m'aurait permis de ne pas avoir à payer d’école et même de gagner un salaire. Malheureusement, comme c’est souvent le cas, je n’ai pas trouvé de patron, et il a fallu que je fasse autre chose."
Cette "autre chose" est une seconde générale, dans un lycée du Beaujolais. Pas un excellent souvenir pour Lucie, d’un point de vue scolaire : "Ça ne me plaisait vraiment pas. Ce que je voulais, c’était revenir à la coiffure !"
Cette "autre chose" est une seconde générale, dans un lycée du Beaujolais. Pas un excellent souvenir pour Lucie, d’un point de vue scolaire : "Ça ne me plaisait vraiment pas. Ce que je voulais, c’était revenir à la coiffure !"
Une formation courte mais rigoureuse
Et c’est ainsi qu’en 2008, la jeune fille s’inscrit dans l’école privée de coiffure et d’esthétique Dumonceau, un établissement situé à Bourg-en-Bresse, pour un CAP, certes pas en alternance, mais lui permettant de travailler en contact direct avec des clients, en situation "réelle".
"Il y a une chose qui m’a un peu étonnée en arrivant mais qui m’a tout de suite plu : c’est la discipline et la rigueur qu’on nous enseigne ici. Je pense que c’est très important pour notre futur métier", insiste-telle.
"Il y a une chose qui m’a un peu étonnée en arrivant mais qui m’a tout de suite plu : c’est la discipline et la rigueur qu’on nous enseigne ici. Je pense que c’est très important pour notre futur métier", insiste-telle.
En deux ans, le programme du CAP coiffure comporte un enseignement général (français, maths, etc.) et une formation professionnelle approfondie : beaucoup de thérie (eh oui !) avec, par exemple, de la biologie appliquée à l’étude du cheveu, ou de la technologie sur les appareils de coiffure, du simple ciseau au séchoir à casque.
Mais la dimension pratique du CAP prend, dès les premières semaines de formation, une place centrale : "En première année, nous travaillons essentiellement sur des têtes malléables synthétiques, ce qui nous permet de bien nous approprier les différentes techniques. Ce n’est qu’en seconde année qu’on est mis régulièrement en situation réelle, avec des clients."
Mais la dimension pratique du CAP prend, dès les premières semaines de formation, une place centrale : "En première année, nous travaillons essentiellement sur des têtes malléables synthétiques, ce qui nous permet de bien nous approprier les différentes techniques. Ce n’est qu’en seconde année qu’on est mis régulièrement en situation réelle, avec des clients."
''J'aimerais ouvrir mon propre salon''
Tout est mis en œuvre au cours de ces deux ans pour favoriser une bonne insertion professionnelle des jeunes élèves. Le secteur reste porteur, mais le niveau d'exigences est élevé : "De la relation avec le client aux techniques de vente, en passant par l'entretien général du salon, il faut maîtriser les différentes facettes du métier pour être prêt à travailler", explique Lucie.
Un savoir sanctionné, en complément d’un contrôle continu, par un examen au terme de la formation. Cela "stresse un peu" Lucie, mais ne l’empêche pas d’envisager déjà précisément son "après-CAP" : "Je compte poursuivre mes études avec un brevet professionnel (BP) afin d’ouvrir ensuite mon propre salon. J’aimerais bien apprendre mon métier quelques années en France puis, si c’est possible, partir travailler au Portugal, dont ma famille est originaire."
Un savoir sanctionné, en complément d’un contrôle continu, par un examen au terme de la formation. Cela "stresse un peu" Lucie, mais ne l’empêche pas d’envisager déjà précisément son "après-CAP" : "Je compte poursuivre mes études avec un brevet professionnel (BP) afin d’ouvrir ensuite mon propre salon. J’aimerais bien apprendre mon métier quelques années en France puis, si c’est possible, partir travailler au Portugal, dont ma famille est originaire."