Soixante pour cent (60%). C’est le taux d'échec, en France, des étudiants en première année de licence de droit.
Les études de droit sont en effet difficiles et mettent à l'épreuve les jeunes étudiants fraîchement diplômés du baccalauréat : nouvelles habitudes à prendre, charge de travail importante, vocabulaire spécifique…
Beaucoup d’étudiants se sentent, à juste titre, déstabilisés. Il faut dire que la fac n’a plus rien à voir avec le cadre rassurant et protecteur du lycée : elle offre plus de liberté, mais également plus de responsabilités. Mieux vaut donc mettre en place rapidement de bonnes méthodes de travail.
Les études de droit sont en effet difficiles et mettent à l'épreuve les jeunes étudiants fraîchement diplômés du baccalauréat : nouvelles habitudes à prendre, charge de travail importante, vocabulaire spécifique…
Beaucoup d’étudiants se sentent, à juste titre, déstabilisés. Il faut dire que la fac n’a plus rien à voir avec le cadre rassurant et protecteur du lycée : elle offre plus de liberté, mais également plus de responsabilités. Mieux vaut donc mettre en place rapidement de bonnes méthodes de travail.
Après avoir décroché sa licence en droit, puis un master 1 de droit des affaires à l'université de Grenoble, Maxime Bizeau a obtenu un master 2 de droit des affaires à l'université de la Sorbonne à Paris.
Un beau parcours qui l'a amené à affiner ses méthodes de travail, en particulier à maîtriser l'art de la synthèse en réalisant d'excellentes fiches de révisions proposées sur le site https://fiches-droit.com/
Il est ensuite entré à l'Ecole de formation du Barreau de Paris où il se prépare à devenir avocat.
Un beau parcours qui l'a amené à affiner ses méthodes de travail, en particulier à maîtriser l'art de la synthèse en réalisant d'excellentes fiches de révisions proposées sur le site https://fiches-droit.com/
Il est ensuite entré à l'Ecole de formation du Barreau de Paris où il se prépare à devenir avocat.
Conseil n°1 : s'imprégner du vocabulaire juridique
Vous allez vite vous en rendre compte : le droit est un monde à part entière, avec son propre langage qu'il convient impérativement de comprendre et de maîtriser. En particulier, certaines matières regorgent de termes techniques, et il n’est pas rare que certaines phrases d’un cours soient tout simplement incompréhensibles à la première lecture !
On va vous parler d’arrêts, de pourvoi en cassation, de cocontractants ou encore d’autorité de la chose jugée. Sans compter les nombreux mots et phrases en latin tels que : infans conceptus, nemo censetur ignorare legem, ad probationem et ad validitatem, etc.
Si vous ne faites pas l’effort de chercher à comprendre ces mots, vous allez traverser vos études de droit comme un touriste.
D'autant que les professeurs sont particulièrement à cheval sur le bon emploi des termes juridiques. Si vous écrivez dans votre copie que "la loi stipule" (alors que la loi dispose, c'est le contrat qui stipule), vous allez rendre votre correcteur complètement furax et perdre de précieux points…
On va vous parler d’arrêts, de pourvoi en cassation, de cocontractants ou encore d’autorité de la chose jugée. Sans compter les nombreux mots et phrases en latin tels que : infans conceptus, nemo censetur ignorare legem, ad probationem et ad validitatem, etc.
Si vous ne faites pas l'effort de maîtriser le vocabulaire, vous allez traverser vos études de droit comme un touriste
Si vous ne faites pas l’effort de chercher à comprendre ces mots, vous allez traverser vos études de droit comme un touriste.
D'autant que les professeurs sont particulièrement à cheval sur le bon emploi des termes juridiques. Si vous écrivez dans votre copie que "la loi stipule" (alors que la loi dispose, c'est le contrat qui stipule), vous allez rendre votre correcteur complètement furax et perdre de précieux points…
Pour remédier à ce problème, je ne peux que vous conseiller d’utiliser un dictionnaire juridique. Le mieux est même d'en avoir toujours un près de vous lorsque vous travaillez. Je vous conseille tout particulièrement le "Vocabulaire juridique" de Gérard Cornu, qui est très clair et très complet. C'est celui que j’ai utilisé pendant toutes mes années de droit.
Ensuite, faites l'effort, à chaque fois que vous ne comprenez pas un mot, de le rechercher dans le dictionnaire juridique.
Cela peut sembler long et fastidieux, mais c'est indispensable pour vous imprégner du vocabulaire juridique et pour réellement comprendre vos cours.
Ensuite, faites l'effort, à chaque fois que vous ne comprenez pas un mot, de le rechercher dans le dictionnaire juridique.
Cela peut sembler long et fastidieux, mais c'est indispensable pour vous imprégner du vocabulaire juridique et pour réellement comprendre vos cours.
Conseil n°2 : se concentrer sur l’essentiel
Beaucoup d’étudiants en droit font l'erreur de se disperser. En particulier, certains passent leur temps à parcourir des manuels interminables de plusieurs centaines de pages et se perdent dans des détails, alors qu'un cours de droit est suffisamment dense et détaillé pour vous permettre d'obtenir une très bonne note à l'examen !
Bien sûr, travailler avec des manuels peut être utile pour approfondir vos connaissances, ou lorsque vous avez un devoir à préparer à la maison (un commentaire d’arrêt ou une dissertation juridique par exemple). Mais les manuels sont peu adaptés pour les révisions. Généralement trop détaillés, et pas toujours pédagogiques, ils peuvent vous faire perdre beaucoup de temps.
Il faut bien comprendre que les étudiants en droit qui réussissent sont souvent ceux qui ont appris (et surtout compris) l’essentiel, en laissant de côté les détails.
C'est pourquoi je vous recommande de ne pas vous disperser, et de vous concentrer sur vos cours. Ou mieux : de travailler avec des fiches de révisions synthétiques.
Bien sûr, travailler avec des manuels peut être utile pour approfondir vos connaissances, ou lorsque vous avez un devoir à préparer à la maison (un commentaire d’arrêt ou une dissertation juridique par exemple). Mais les manuels sont peu adaptés pour les révisions. Généralement trop détaillés, et pas toujours pédagogiques, ils peuvent vous faire perdre beaucoup de temps.
Il faut bien comprendre que les étudiants en droit qui réussissent sont souvent ceux qui ont appris (et surtout compris) l’essentiel, en laissant de côté les détails.
C'est pourquoi je vous recommande de ne pas vous disperser, et de vous concentrer sur vos cours. Ou mieux : de travailler avec des fiches de révisions synthétiques.
Comment faire des fiches efficaces ?
Si vous êtes réellement motivé(e) pour réussir votre licence de droit, vous devez faire des fiches de révisions tout au long du semestre. L’idéal est d’avoir, à deux semaines des partiels, des fiches de révisions synthétiques dans toutes les matières afin de pouvoir réviser rapidement et efficacement.
Attention ! L’idée n’est pas de recopier votre cours. Il faut synthétiser, afin de ne garder que ce qui est réellement important ! Ainsi, vos fiches devraient représenter environ un tiers de la densité de votre cours (et dans tous les cas, pas plus de la moitié).
Cette méthode de travail est diaboliquement efficace, et donne de très bons résultats. Mais il est vrai qu'elle nécessite énormément de temps. Surtout si vous faites des fiches dans toutes les matières.
Si vous ne trouvez pas le temps pour faire des fiches, ou si vous avez du mal à synthétiser votre cours, vous pouvez toujours utiliser mes fiches de révisions clés en main qui vous feront gagner un temps précieux dans vos révisions. (cliquez sur l'image ci-contre pour en savoir plus).
Si vous êtes réellement motivé(e) pour réussir votre licence de droit, vous devez faire des fiches de révisions tout au long du semestre. L’idéal est d’avoir, à deux semaines des partiels, des fiches de révisions synthétiques dans toutes les matières afin de pouvoir réviser rapidement et efficacement.
Attention ! L’idée n’est pas de recopier votre cours. Il faut synthétiser, afin de ne garder que ce qui est réellement important ! Ainsi, vos fiches devraient représenter environ un tiers de la densité de votre cours (et dans tous les cas, pas plus de la moitié).
Cette méthode de travail est diaboliquement efficace, et donne de très bons résultats. Mais il est vrai qu'elle nécessite énormément de temps. Surtout si vous faites des fiches dans toutes les matières.
Si vous ne trouvez pas le temps pour faire des fiches, ou si vous avez du mal à synthétiser votre cours, vous pouvez toujours utiliser mes fiches de révisions clés en main qui vous feront gagner un temps précieux dans vos révisions. (cliquez sur l'image ci-contre pour en savoir plus).
Conseil n°3 : travailler régulièrement
Rien de nouveau sous le soleil avec ce conseil ! Travailler régulièrement, ça semble évident… Et pourtant, rares sont les étudiants en licence de droit qui travaillent régulièrement tout au long du semestre.
Au contraire, beaucoup se réveillent à deux semaines des partiels, complètement paniqués devant la masse de connaissances à assimiler, et révisent comme ils peuvent à la dernière minute.
Mais l'apprentissage et la compréhension des concepts et mécanismes juridiques ne se fait pas en deux semaines. Certes, il est possible (pour certains) d'apprendre un cours par cœur en quelques semaines. Mais apprendre par cœur ne signifie pas comprendre ! Or en droit, contrairement aux idées reçues, apprendre par cœur ne suffit pas. Il faut comprendre ses cours pour pouvoir les utiliser au mieux pendant les examens.
Et pour réellement comprendre ses cours, il faut les travailler régulièrement.
Une bonne habitude à adopter est de reprendre vos cours juste après y avoir assisté. Vos cours seront alors frais dans votre tête, et vous pourrez les réorganiser de manière efficiente ou les remettre en forme sans perdre de temps à vous demander ce que le prof pouvait bien vouloir dire dans tel ou tel paragraphe.
Idéalement, vous devriez aussi ficher vos cours à ce moment-là, ou au moins une fois par semaine (le week-end par exemple).
Procéder de cette manière vous assurera d’être toujours prêt pour le prochain cours, et donc d’en tirer le meilleur parti. Il s’agit encore une fois de bien utiliser votre temps.
Ensuite, vous pouvez, une fois par mois par exemple, faire un “check-point” et revoir tout ce que vous avez étudié jusque-là. Ce sera du temps de gagné au moment des révisions, car en revoyant régulièrement vos cours tout au long du semestre, vous aborderez les partiels sereinement. Il ne s’agira alors que de consolider vos acquis.
Au contraire, beaucoup se réveillent à deux semaines des partiels, complètement paniqués devant la masse de connaissances à assimiler, et révisent comme ils peuvent à la dernière minute.
En droit, apprendre par cœur ne suffit pas
Mais l'apprentissage et la compréhension des concepts et mécanismes juridiques ne se fait pas en deux semaines. Certes, il est possible (pour certains) d'apprendre un cours par cœur en quelques semaines. Mais apprendre par cœur ne signifie pas comprendre ! Or en droit, contrairement aux idées reçues, apprendre par cœur ne suffit pas. Il faut comprendre ses cours pour pouvoir les utiliser au mieux pendant les examens.
Et pour réellement comprendre ses cours, il faut les travailler régulièrement.
Une bonne habitude à adopter est de reprendre vos cours juste après y avoir assisté. Vos cours seront alors frais dans votre tête, et vous pourrez les réorganiser de manière efficiente ou les remettre en forme sans perdre de temps à vous demander ce que le prof pouvait bien vouloir dire dans tel ou tel paragraphe.
Idéalement, vous devriez aussi ficher vos cours à ce moment-là, ou au moins une fois par semaine (le week-end par exemple).
Procéder de cette manière vous assurera d’être toujours prêt pour le prochain cours, et donc d’en tirer le meilleur parti. Il s’agit encore une fois de bien utiliser votre temps.
Ensuite, vous pouvez, une fois par mois par exemple, faire un “check-point” et revoir tout ce que vous avez étudié jusque-là. Ce sera du temps de gagné au moment des révisions, car en revoyant régulièrement vos cours tout au long du semestre, vous aborderez les partiels sereinement. Il ne s’agira alors que de consolider vos acquis.
Conseil n°4 : ne pas négliger les petites matières
En licence de droit, il existe deux types de matières :
C'est pourquoi de nombreux étudiants en droit négligent les matières complémentaires, et parfois ne commencent à les travailler que quelques jours avant les partiels.
Pourtant, les matières complémentaires sont souvent très "rentables" à travailler. En effet, elles sont généralement évaluées par le biais de questions de cours, que ce soit dans le cadre d'un examen écrit (par exemple un QCM) ou oral.
Or obtenir une très bonne note à ce type d'examens est plus que faisable. Il est en réalité beaucoup plus facile de cartonner dans les petites matières qu'à un commentaire d’arrêt ou à une dissertation juridique…
Pour prendre mon exemple, j’ai obtenu des mentions en licence et en master en partie grâce aux matières complémentaires. Je les ai en effet toujours travaillées régulièrement, et ai ainsi obtenu à plusieurs reprises des notes supérieures à 16 (et même un 18 à un examen oral !).
En revanche, avoir plus de 16 à un commentaire d’arrêt, ce n’est pas la même histoire.
Alors n’hésitez pas à mettre le paquet sur les matières complémentaires !
- Les matières fondamentales, pour lesquelles vous avez chaque semaine des séances de TD (travaux dirigés) et qui sont généralement au nombre de deux par semestre.
- Les matières complémentaires, dispensées uniquement en amphithéâtre. Selon les universités, il y en a trois ou quatre par semestre.
C'est pourquoi de nombreux étudiants en droit négligent les matières complémentaires, et parfois ne commencent à les travailler que quelques jours avant les partiels.
Pourtant, les matières complémentaires sont souvent très "rentables" à travailler. En effet, elles sont généralement évaluées par le biais de questions de cours, que ce soit dans le cadre d'un examen écrit (par exemple un QCM) ou oral.
Or obtenir une très bonne note à ce type d'examens est plus que faisable. Il est en réalité beaucoup plus facile de cartonner dans les petites matières qu'à un commentaire d’arrêt ou à une dissertation juridique…
Pour prendre mon exemple, j’ai obtenu des mentions en licence et en master en partie grâce aux matières complémentaires. Je les ai en effet toujours travaillées régulièrement, et ai ainsi obtenu à plusieurs reprises des notes supérieures à 16 (et même un 18 à un examen oral !).
En revanche, avoir plus de 16 à un commentaire d’arrêt, ce n’est pas la même histoire.
Alors n’hésitez pas à mettre le paquet sur les matières complémentaires !
Sur ce sujet, lire :
Que fait-on en droit ?
Que fait-on en droit ?
Conseil n°5 : Trouver son pourquoi
En licence de droit, nombreux sont les étudiants qui semblent un peu paumés. On dirait qu'ils ne savent pas trop pourquoi ils sont là. La mine déconfite, le regard perdu, ils comptent les minutes qui les séparent de la fin du cours en scrollant leur fil d’actualité Facebook.
Le point commun de tous ces étudiants est qu’ils manquent cruellement de motivation. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas trouvé leur pourquoi. Ils ne savent pas pourquoi ils font du droit. Ce que cela peut leur apporter. Vers quels débouchés cela peut les amener.
Si vous êtes étudiant en licence de droit, il est absolument essentiel que vous déterminiez votre pourquoi. Pourquoi faites-vous des études de droit ? Dans quel but ? Pour faire quoi après ?
Le point commun de tous ces étudiants est qu’ils manquent cruellement de motivation. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas trouvé leur pourquoi. Ils ne savent pas pourquoi ils font du droit. Ce que cela peut leur apporter. Vers quels débouchés cela peut les amener.
Si vous êtes étudiant en licence de droit, il est absolument essentiel que vous déterminiez votre pourquoi. Pourquoi faites-vous des études de droit ? Dans quel but ? Pour faire quoi après ?
Une multitude de débouchés à explorer
En effet le droit offre une multitude de débouchés. Certaines professions juridiques sont bien connues du grand public : avocat, notaire, juge… Mais le droit peut aussi mener à de nombreux autres métiers auxquels vous ne pensez pas forcément :
Une fois que vous aurez trouvé votre pourquoi, vous pourrez alors donner un sens à vos études. Il sera beaucoup moins difficile de rester motivé dans vos études, tout simplement car vous saurez pourquoi vous faites tout ça !
- Commissaire-priseur.
- Chef d’établissement pénitentiaire.
- Commissaire de police.
- Huissier de justice,
- etc.
- Passer de nombreux concours de la fonction publique.
- Intégrer une école de commerce sur admission parallèle.
- Intégrer en master un Institut d’Etudes Politiques (IEP).
Une fois que vous aurez trouvé votre pourquoi, vous pourrez alors donner un sens à vos études. Il sera beaucoup moins difficile de rester motivé dans vos études, tout simplement car vous saurez pourquoi vous faites tout ça !
Sur ce sujet, lire :
Que faire avec une licence en droit ?
Avez-vous le profil pour faire du droit ?
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Un parcours pour améliorer vos méthodes de travail
Pour aider les élèves et étudiants à adopter de bonnes méthodes de travail, Réussirmavie a créé la plateforme de formations en ligne Méthodo Campus. Chaque mois, le parcours "Apprendre à apprendre" vous aide à muscler une facette de votre intelligence. On y retrouve Maxime Bizeau qui donne son témoignage dans le module sur la mémoire.