Michaël, en fin de troisième année à l'Estaca
Michaël, lui, a délibérément choisi un cursus en 5 ans après le bac "pour ne pas passer deux ans dans le stress". En terminale, son choix s'est porté sur l'Estaca, une école qui propose plusieurs spécialités liées aux transports, dont l'aéronautique et le spatial. "J'ai préparé le concours Avenir dès le mois de janvier et j'ai eu l'Estaca, qui était mon premier voeu sur APB".
Pourquoi ce choix ? "C'est une école qui permet de développer la passion que l'on peut avoir pour l'aéronautique, explique-t-il : dès la 1ère année postbac, on a déjà des cours de culture aéronautique et cela motive pour les deux années de prépa intégrée qui sont tout de même exigeantes en terme de maths et de physique".
Amateur de meetings aériens et de voyages en avion, Michaël s'est engagé dans la plus grande association aéronautique de l'Estaca, Flying West, dont il est trésorier et qui organise des sorties et des visites d'entreprises. Il est aussi impliqué dans la junior-entreprise Afas-Projects, et a pu réaliser une étude pour un industriel, ce qui l'aide à financer ses études.
"Ici, 95% des étudiants sont actifs dans une association", dit-il. Le choix de la spécialisation s'effectue à l'Estaca en fin de 2ème année postbac. Pour Michaël, pas d'hésitation : "A la sortie de l'école, je me verrais bien travailler dans une entreprise de maintenance aéro"...
Pourquoi ce choix ? "C'est une école qui permet de développer la passion que l'on peut avoir pour l'aéronautique, explique-t-il : dès la 1ère année postbac, on a déjà des cours de culture aéronautique et cela motive pour les deux années de prépa intégrée qui sont tout de même exigeantes en terme de maths et de physique".
Amateur de meetings aériens et de voyages en avion, Michaël s'est engagé dans la plus grande association aéronautique de l'Estaca, Flying West, dont il est trésorier et qui organise des sorties et des visites d'entreprises. Il est aussi impliqué dans la junior-entreprise Afas-Projects, et a pu réaliser une étude pour un industriel, ce qui l'aide à financer ses études.
"Ici, 95% des étudiants sont actifs dans une association", dit-il. Le choix de la spécialisation s'effectue à l'Estaca en fin de 2ème année postbac. Pour Michaël, pas d'hésitation : "A la sortie de l'école, je me verrais bien travailler dans une entreprise de maintenance aéro"...
Mickaël Tiberghien, étudiant de l'Estaca, sur le Salon du Bourget 2015.
Quatre écoles sous les ailes de l'ISAE
Pour peser plus lourd à l'international, quatre écoles d'ingénieurs spécialisées dans l'ingénierie aéronautique sont désormais fédérées dans le groupe ISAE (Institut supérieur d'aéronautique et d'espace) :
- l'ESTACA, école en cinq ans recrutant directement après le bac via le concours Avenir ;
- l'ISAE-Supaero, école post-CPGE, accessible via le concours commun Mines-Ponts et basée à Toulouse ;
- l'ISAE-Ensma, école post-CPGE accessible via le concours commun Polytechnique. Elle est basée à Poitiers et très orientée vers la recherche ;
- l'Ecole de l'Air de Salon-de-Provence, école militaire formant des ingénieurs officiers de carrière pour l'Armée de l'Air.
Le groupe ISAE développe des passerelles entre les 4 écoles en dernière année du cycle ingénieur. Il crée des programmes communs, comme le certificat Aéronautique et Environnement, proposée également en 3ème année dans les quatre écoles en partenariat avec Airbus, ou le projet Euroglider de conception d'un planeur biplace à propulsion électrique.
Enfin le groupe ISAE a noué un partenariat de mécénat avec le GIFAS, groupement professionnel des industriels de l'aéronautique, qui accorde des bourses aux étudiants.
Pour peser plus lourd à l'international, quatre écoles d'ingénieurs spécialisées dans l'ingénierie aéronautique sont désormais fédérées dans le groupe ISAE (Institut supérieur d'aéronautique et d'espace) :
- l'ESTACA, école en cinq ans recrutant directement après le bac via le concours Avenir ;
- l'ISAE-Supaero, école post-CPGE, accessible via le concours commun Mines-Ponts et basée à Toulouse ;
- l'ISAE-Ensma, école post-CPGE accessible via le concours commun Polytechnique. Elle est basée à Poitiers et très orientée vers la recherche ;
- l'Ecole de l'Air de Salon-de-Provence, école militaire formant des ingénieurs officiers de carrière pour l'Armée de l'Air.
Le groupe ISAE développe des passerelles entre les 4 écoles en dernière année du cycle ingénieur. Il crée des programmes communs, comme le certificat Aéronautique et Environnement, proposée également en 3ème année dans les quatre écoles en partenariat avec Airbus, ou le projet Euroglider de conception d'un planeur biplace à propulsion électrique.
Enfin le groupe ISAE a noué un partenariat de mécénat avec le GIFAS, groupement professionnel des industriels de l'aéronautique, qui accorde des bourses aux étudiants.
Héléna, à l'ISAE-Supaéro
Si vous visez une entrée via les classes préparatoires, Supaero (pardon ISAE-Supaero) est sans doute l'école qui jouit de la plus belle notoriété.
Elle prépare clairement à des carrières de cadre supérieur dans l'industrie aéronautique et spatiale, mais sur une très grande variété de métiers, de fonctions et de débouchés.
Héléna, étudiante de 1ère année, donne son témoignage dans une vidéo (réalisée en 2016) et répond aux questions des internautes, ainsi que la responsables des études.
Elle prépare clairement à des carrières de cadre supérieur dans l'industrie aéronautique et spatiale, mais sur une très grande variété de métiers, de fonctions et de débouchés.
Héléna, étudiante de 1ère année, donne son témoignage dans une vidéo (réalisée en 2016) et répond aux questions des internautes, ainsi que la responsables des études.
Clément, à l'ISAE-Ensma
Clément, lui, a intégré l'Ensma (Ecole nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique), basée à Poitiers, sur le site du Futuroscope.
Il évoque une école "familiale", avec des promotions de 180 étudiants où tout le monde se connaît.
L'école est orientée vers la recherche et prépare plutôt à des fonctions type bureau d’études, recherche et développement pour l'essentiel dans les secteurs des industries de l'aéronautique et du spatial et plus généralement des transports, de la mécanique et de l'énergie.
Il évoque une école "familiale", avec des promotions de 180 étudiants où tout le monde se connaît.
L'école est orientée vers la recherche et prépare plutôt à des fonctions type bureau d’études, recherche et développement pour l'essentiel dans les secteurs des industries de l'aéronautique et du spatial et plus généralement des transports, de la mécanique et de l'énergie.
Ils ont choisi l'Ipsa
Autres témoignages, autre école : l'Ipsa est, comme l'Estaca, accessible directement après le bac et propose un cursus en 5 ans. L'admission postbac se fait via le concours Advance.
L'école ne fait pas partie de l'ISAE mais du groupe privé d'enseignement supérieur IONIS qui comprend des écoles d'informatique, de commerce, de design, et entretient d'excellentes relations avec les entreprises. Elle a un campus à Ivry-sur-Seine et depuis peu un autre à Toulouse.
Caractéristiques de l'Ipsa : une pédagogie par projets, une vie associative très vivante autour de l'aéronautique et du spatial... Tout sur l'école par ses étudiants et ses enseignants dans le reportage ci-dessous.
L'école ne fait pas partie de l'ISAE mais du groupe privé d'enseignement supérieur IONIS qui comprend des écoles d'informatique, de commerce, de design, et entretient d'excellentes relations avec les entreprises. Elle a un campus à Ivry-sur-Seine et depuis peu un autre à Toulouse.
Caractéristiques de l'Ipsa : une pédagogie par projets, une vie associative très vivante autour de l'aéronautique et du spatial... Tout sur l'école par ses étudiants et ses enseignants dans le reportage ci-dessous.
Stéphanie, ingénieur Enac
Dernière école d'ingénieur aéronautique, l'Enac, l'Ecole nationale de l'Aviation civile. Il s'agit d'une école publique qui forme à tous les métiers de l'aviation civile.
Installée à Toulouse, l'Enac est donc plus qu'une école d'ingénieurs : elle offre en effet un cursus de formation pour devenir pilote de ligne, un autre pour devenir contrôleur aérien, formations gratuites (mais très sélectives) financées par l'Etat.
Le cursus ingénieur ne débouche pas exactement sur les mêmes carrières que les autres écoles d'ingénierie aéronautique : il prépare principalement aux métiers de l'exploitation des avions (davantage qu'à la construction). L'ingénieur Enac travaille souvent dans des compagnies aériennes, des aéroports, ou à la Direction générale de l'Aviation civile. Il veille sur la gestion du trafic aérien, le respect de la réglementation, les systèmes de télécommunications, etc.
L'exemple de Stéphanie, jeune ingénieure Enac en poste chez Corsair.
Installée à Toulouse, l'Enac est donc plus qu'une école d'ingénieurs : elle offre en effet un cursus de formation pour devenir pilote de ligne, un autre pour devenir contrôleur aérien, formations gratuites (mais très sélectives) financées par l'Etat.
Le cursus ingénieur ne débouche pas exactement sur les mêmes carrières que les autres écoles d'ingénierie aéronautique : il prépare principalement aux métiers de l'exploitation des avions (davantage qu'à la construction). L'ingénieur Enac travaille souvent dans des compagnies aériennes, des aéroports, ou à la Direction générale de l'Aviation civile. Il veille sur la gestion du trafic aérien, le respect de la réglementation, les systèmes de télécommunications, etc.
L'exemple de Stéphanie, jeune ingénieure Enac en poste chez Corsair.