Certains mettent un peu de temps à trouver leur voie ou à bâtir un projet professionnel. Florent Châtaignier, lui, a été en ligne droite. "Au lycée, j'aimais la technologie et je faisais déjà un peu de code, raconte-t-il. Je m'intéressais au monde du web et je m'occupais de projets humanitaires. Alors après mon bac STI électronique, j'ai cherché une école qui forme aux métiers d'internet ; je voulais acquérir des compétences techniques mais aussi apprendre à manager des projets".
Il opte pour l'IIM (Institut de l'internet et du multimédia) qui forme des "managers du numérique" en trois ou cinq ans. L'école fait partie d'un groupe privé d'enseignement supérieur, le groupe Léonard de Vinci qui comporte aussi une école d'ingénieurs (l'ESILV) et une école de management (l'EMLV).
Un campus plutôt sympa situé entre les tours du grand quartier d'affaires de la Défense, aux portes de Paris.
Il opte pour l'IIM (Institut de l'internet et du multimédia) qui forme des "managers du numérique" en trois ou cinq ans. L'école fait partie d'un groupe privé d'enseignement supérieur, le groupe Léonard de Vinci qui comporte aussi une école d'ingénieurs (l'ESILV) et une école de management (l'EMLV).
Un campus plutôt sympa situé entre les tours du grand quartier d'affaires de la Défense, aux portes de Paris.
Une année préparatoire à 360°
Florent a foncé, et n'a pas été déçu : "La première année est une année préparatoire au choix d'une spécialisation. On fait le tour à 360° des axes de métiers auxquels prépare l'école : le web et le e-business, la communication visuelle, la réalisation de jeux vidéo, le cinéma d'animation. On acquiert pas mal de compétences techniques qui peuvent servir plus tard. Moi, cela m'a confirmé dans mon projet d'aller vers le web."
En deuxième année, il a commencé à apprendre les langages de programmation du web... et à les mettre en pratique en réalisant des projets soumis par des entreprises : "c'est un point qui m'avait attiré à l'IIM, on travaille sur de vrais projets et non des exercices purement scolaires". Florent réalise ainsi un site internet pour un chanteur.
En troisième année, même exercice, mais cette fois les étudiants sont chefs de projet : ils font le lien avec les clients et encadrent les deuxièmes années qui réalisent. "C'est motivant et cela permet d'avoir des réalisations à mettre sur notre CV".
En deuxième année, il a commencé à apprendre les langages de programmation du web... et à les mettre en pratique en réalisant des projets soumis par des entreprises : "c'est un point qui m'avait attiré à l'IIM, on travaille sur de vrais projets et non des exercices purement scolaires". Florent réalise ainsi un site internet pour un chanteur.
En troisième année, même exercice, mais cette fois les étudiants sont chefs de projet : ils font le lien avec les clients et encadrent les deuxièmes années qui réalisent. "C'est motivant et cela permet d'avoir des réalisations à mettre sur notre CV".
Vie étudiante : des geeks mêlés aux élèves ingé et aux managers
Et à part les études, quelle ambiance ? Y a-t-il une vie hors des écrans ? Pour le coup, les geeks de l'IIM ont la chance de partager leur vie extrascolaire avec les élèves ingénieurs de l'ESILV et les managers de l'EMLV. Une trentaine d'associations étudiantes, un BDE et des soirées communes à tous, Florent décrit une vraie vie de campus où lui-même a rejoint une association de photos et vidéos. "On peut travailler pour des entreprises..."
Décidément, loisirs et boulot font bon ménage ici, pourquoi les cloisonner ? Pas de fossé non plus entre étudiants et enseignants : "Dans les nouvelles technologies, on a une très bonne ambiance, décrit Florent. Beaucoup d'intervenants travaillent en entreprise, et ils nous considèrent déjà comme des futurs pros. On se tutoie, on se connecte sur LinkedIn"...
Décidément, loisirs et boulot font bon ménage ici, pourquoi les cloisonner ? Pas de fossé non plus entre étudiants et enseignants : "Dans les nouvelles technologies, on a une très bonne ambiance, décrit Florent. Beaucoup d'intervenants travaillent en entreprise, et ils nous considèrent déjà comme des futurs pros. On se tutoie, on se connecte sur LinkedIn"...
Le site du groupe d'enseignement supérieur Léonard de Vinci, dans le quartier d'affaires de La Défense (92).
Pas bêtes, les intervenants savent bien qu'ils peuvent aussi repérer là leurs futurs collaborateurs. Dans ce secteur du numérique qui explose, les étudiants bien formés et innovants sont des perles rares. De quoi faire pâlir d'envie ceux qui ont pris une autre voie, mais sachez que l'on peut rejoindre l'IIM ou d'autres écoles des métiers du web via des admissions parallèles.
Un stage chez vente-privee.com
Florent Châtaignier. Photo : DR
Au bout des trois ans d'école, Florent aurait déjà pu entrer sur le marché du travail avec le bachelor de "chef de projet multimédia" délivré par l'IIM, un titre professionnel de niveau 2 (bac+3) inscrit au Répertoire national de certification professionnelle. Mais il a voulu aller jusqu'au bac+5. "Le cursus me plaisait, et puis en 4ème et 5ème année, on fait un stage de six mois en entreprise".
D'autant qu'il a pu réaliser son stage de 4ème année chez vente-privee.com : "C'est une entreprise française, assez jeune, innovante, et je l'avais mis dans mes favoris".
Il raconte qu'après avoir assisté sa tutrice, il a géré lui-même plusieurs projets : "la plus-value de notre formation, c'est de nous donner cette compétence technique en plus des aptitudes au management : on peut comprendre la demande d'une entreprise, mais on sait aussi parler le langage des intégrateurs. Et l'on est en pointe sur toutes les innovations technologiques, ce qui nous permet d'être force de proposition"...
D'autant qu'il a pu réaliser son stage de 4ème année chez vente-privee.com : "C'est une entreprise française, assez jeune, innovante, et je l'avais mis dans mes favoris".
Il raconte qu'après avoir assisté sa tutrice, il a géré lui-même plusieurs projets : "la plus-value de notre formation, c'est de nous donner cette compétence technique en plus des aptitudes au management : on peut comprendre la demande d'une entreprise, mais on sait aussi parler le langage des intégrateurs. Et l'on est en pointe sur toutes les innovations technologiques, ce qui nous permet d'être force de proposition"...
Créateur de startup ou manager de projet numérique ?
En 2014-2015, Florent prépare son titre professionnel de "manager de la communication numérique" (certifié niveau 1 du RNCP / bac+5), mais il peaufine surtout son entrée sur le marché du travail. Les cours de 4ème et 5ème année sont d'ailleurs très orientés vers l'entreprise et le e-business : ressources humaines, gestion, entrepreneuriat, management.
"En 5ème année, on nous demande d'élaborer un business plan autour d'un projet d'entreprise". Souvent les étudiants posent là les fondations d'une vraie startup. Florent travaille un projet lié au domaine du transport et se verrait bien lancer son entreprise. Mais chut, il n'en dira pas plus. A moins qu'il ne choisisse de prendre un poste de chef de projet dans une groupe ou une pépite du numérique.
"Pour l'instant, je ne me ferme aucune porte, je reste ouvert aux deux possibilités". Et elles sont vastes les possibilités dans ce domaine du web où 85% des jeunes diplômés sont en CDI en trois mois, et reçoivent parfois plusieurs propositions dès la sortie de l'école...
Mais l'essentiel est peut-être encore au-delà : "J'ai la chance de pouvoir vivre ma passion dans mon travail", confie Florent. Voilà la vraie pépite, non ?
"En 5ème année, on nous demande d'élaborer un business plan autour d'un projet d'entreprise". Souvent les étudiants posent là les fondations d'une vraie startup. Florent travaille un projet lié au domaine du transport et se verrait bien lancer son entreprise. Mais chut, il n'en dira pas plus. A moins qu'il ne choisisse de prendre un poste de chef de projet dans une groupe ou une pépite du numérique.
"Pour l'instant, je ne me ferme aucune porte, je reste ouvert aux deux possibilités". Et elles sont vastes les possibilités dans ce domaine du web où 85% des jeunes diplômés sont en CDI en trois mois, et reçoivent parfois plusieurs propositions dès la sortie de l'école...
Mais l'essentiel est peut-être encore au-delà : "J'ai la chance de pouvoir vivre ma passion dans mon travail", confie Florent. Voilà la vraie pépite, non ?